Une fois de plus voici que Didier Desrimais s’empare d’un sujet – en l’espèce, plus grave et « sensible » que jamais – et l’information fuse, se cumule, se construit, et finit par former en relativement peu de lignes, une analyse méthodique qui dit et transmet l’essentiel, ce qu’il convient d’en savoir et d’en penser. C’est fort utile pour qui aime ou plutôt veut comprendre mais avec nuances, mesure et exactitude. Sans concession aucune. S’agissant de l’antiracisme, nous avons apprécié sa référence à Claude Lévy-Strauss. Ce dernier apporte à cette matière une base et une rigueur scientifiques qui font défaut, presque toujours, aux idéologues. Causeur, le 29 octobre : hier. Site qu’il faut encore et toujours saluer pour sa qualité et son courage.
Par Didier Desrimais*.
Lors d’une conférence à l’ENS, Rokhaya Diallo, grande prêtresse wokiste, récuse l’universalisme européen (notamment français) en faisant preuve d’une ignorance historique flagrante ainsi que d’une logique défaillante. Mais le plus grand problème est que dans ce prétendu temple du savoir académique, elle ne rencontre aucune opposition.
Contorsions dialectiques qui ne peuvent abuser qu’un auditoire acquis ou ignorant.
« Nous devons changer la perception que le peuple français a de lui-même. Ce n’est plus un pays blanc et chrétien ».
Rokhaya Diallo. Al Jazeera, 13 mai 2017.
Rokhaya Diallo était invitée à l’ENS (École normale supérieure), rue d’Ulm, mardi 11 octobre, dans le cadre d’une conférence sur l’identité et l’universalisme européens. Les idées exposées par la journaliste à cette occasion sont réunies dans un texte édité sur le site de la revue Le Grand Continent, publiée par le Groupe d’études politiques domicilié à l’ENS. Ce texte s’intitule “Déseuropéaniser l’universalisme”, et annonce immédiatement la couleur : « Le concept d’universalisme européen est un mythe ».
Rokhaya Diallo, adepte et promotrice des thèses racialistes américaines, souhaite ardemment que la France devienne un pays multiculturaliste, multiethnique et musulman. En France, la journaliste ne parle que rarement de l’islam et ne l’évoque que pour défendre mezzo voce le port du voile ou les mosquées menacées de fermeture pour propagande frériste. Aux États-Unis, elle se montre plus virulente et profite de sa tribune dans le Washington Post pour traiter sèchement la France de pays raciste et islamophobe. Elle aimerait imposer l’idée que le racisme n’est pas une exception en France mais une vérité originelle, constitutive d’une histoire honteuse. L’Occident, selon elle, ne doit sa prospérité qu’à la colonisation, à l’esclavage et au racisme – pourtant, l’Occident n’a pas attendu la colonisation (qui lui a souvent plus coûté qu’elle ne lui a rapporté) pour explorer tous les domaines – religieux, économiques, philosophiques, artistiques, techniques, politiques – qui ont fait longtemps de lui, quoi qu’en pense Rokhaya Diallo, un modèle à imiter. Régulièrement, la militante décolonialiste attaque l’universalisme français, qu’elle juge trop « masculin, blanc et bourgeois »[1].
Rokhaya Diallo – qui écrit « universalisme européen » mais vise toujours, d’abord, l’universalisme français – a compris que le wokisme et le concept d’intersectionnalité pouvaient être de formidables alliés dans son combat contre la France, son histoire et sa culture. La novlangue wokiste lui sert à ratisser large et à désigner le « coupable presque parfait » (Pascal Bruckner) : « Le concept d’universalisme européen est un mythe perpétué par des cercles de pouvoir majoritairement masculins, blancs, hétérosexuels, cisgenres, valides et bourgeois. Il est le paravent d’une blanchité et d’une masculinité qui ne disent pas leur nom, un mensonge collectif habillé de bienveillance qui camoufle mal ses velléités de préservation des intérêts de classes privilégiées ». Les «sic» me manquent pour relever toutes les incongruités de ce seul passage.
À l’aide de contorsions dialectiques qui ne peuvent abuser qu’un auditoire acquis à la cause ou ignorant, elle ne retient de l’histoire que les phénomènes susceptibles d’étayer sa thèse. Mme Diallo affirme que « si l’universalisme est une valeur louable, un mythe que l’Europe se raconte à elle-même, ses vertus ne trouvent pas d’écho dans aucune réalité présente ou passée », et néglige ainsi les droits politiques, juridiques, etc., nés de cet universalisme, et que beaucoup de peuples nous envient. Pour justifier cette assertion, Rokhaya Diallo réduit l’histoire européenne à ses « entorses aux principes universalistes » : la colonisation, l’esclavage, et même, dans un raccourci inqualifiable, « la naissance de l’idéologie nazie, la conception de lois raciales – dans le prolongement intellectuel des lois coloniales – et l’extermination de million de Juifs européens ». Par un retournement spectaculaire (ce ne sera pas le seul), elle affirme que ce sont les « peuples esclavagisés et colonisés qui ont su apporter à l’Europe ces principes qu’elle s’évertuait à bafouer », en s’appuyant entre autres exemples sur la « révolution algérienne ». Manipulant l’histoire pour renforcer le statut victimaire des « minorités », Rokhaya Diallo entretient le ressentiment d’une partie de la population immigrée qui refuse de s’intégrer à la société française et impose de plus en plus les pratiques culturelles et religieuses des pays d’origine : « Au nom d’un prétendu universalisme, on leur refuse le droit de penser leur condition et de désigner de manière explicite les maux qui les affectent ». Ces maux seraient le racisme et l’islamophobie systémiques de la France.
En matière d’émancipation, l’Afrique, selon Rokhaya Diallo, n’a pas de leçons à recevoir de l’Europe. « Bien des modes de pensée, des outils d’émancipation ont été produits intellectuellement en dehors du continent européen. La charte du Manden édictée en 1222 dans l’empire du Mali sous le règne du Soundiata Keita énonce dans son premier article que “une vie est une vie” et fait à travers ce principe équivaloir toutes les vies humaines », déclare-t-elle. Le public de l’ENS a paru subjugué par cette révélation – qui nécessite néanmoins quelques éclaircissements.
Premier point. Cette charte, qui se décline en « sept paroles » et ne peut en aucun cas se comparer à l’impressionnant corpus qui a conduit à l’élaboration des constitutions des pays occidentaux, bénéficie d’un regain d’intérêt depuis qu’elle a été inscrite en 2009 par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Bien des historiens se sont étonnés de la voir à cette occasion désignée comme « une des plus anciennes constitutions au monde ». En effet, soulignent-ils, cette « constitution » n’a aucun fondement historique et est en réalité une charte apocryphe composée d’éléments oraux disparates et incertains réécrits par des historiens et des chercheurs maliens au XXe siècle.[2]
Deuxième point. Quand bien même cette charte serait, comme l’écrit Rokhaya Diallo, un « outil d’émancipation », nous nous étonnons que cette intention déclarée au XIIIe siècle dans l’empire du Mali n’ait pas été suivie de plus d’effets, c’est le moins qu’on puisse dire, pour ce qui concerne l’esclavage – et nous étonnons encore plus que Mme Diallo, qui reproche à l’universalisme européen de n’avoir trouvé « aucun écho dans la réalité », ne s’en étonne pas. En effet, deux « paroles » de cette charte érigent la nécessité de ne plus réduire en esclavage les habitants de l’empire : « La guerre ne détruira plus jamais de village pour y prélever des esclaves » et « L’essence de l’esclavage est éteinte ce jour d’un mur à l’autre du Manden » (territoire compris entre le sud du Mali et l’est de la Guinée). Or, l’esclavage perdurera et s’amplifiera en Afrique de l’Ouest (captures d’hommes, de femmes et d’enfants, pillages, razzias, destruction de villages) durant toute la période qui suivra cette merveilleuse déclaration (avant, pendant et après la traite transatlantique) et ne sera officiellement aboli au Mali qu’en 1905 par… l’administration coloniale française. Rappelons à cette occasion que ce sont principalement des Européens guidés par une conception universaliste de la liberté et de l’égalité entre les hommes qui ont permis les débats sur l’esclavage puis son abolition officielle.
Troisième point. Malheureusement, aujourd’hui encore, une forme d’esclavage appelée « esclavage par ascendance », c’est-à-dire l’assignation au « statut d’esclave » pour des personnes dont l’un des ancêtres a été réduit en esclavage par le passé, se perpétue au Mali sous couvert de domesticité, de mariage, etc. On se souviendra des quatre Maliens qui, militant contre cette pratique, furent battus à mort à Djandjoumé sur l’ordre des élites locales en 2020, et des manifestations contre l’esclavage qui s’ensuivirent à Kayes. Ce type d’esclavage continue d’exister dans de nombreux pays africains, du Nigéria à la Mauritanie, de la Libye au Tchad.[3] Mme Diallo n’en parle jamais –comme elle n’évoque jamais les pourtant très documentées traites d’esclaves intra-africaine et arabo-musulmane.
Passons rapidement sur une affirmation comme : « L’Europe ne peut porter son universalisme qu’en interrogeant son rapport au monde et en faisant preuve d’humilité car elle est mieux connue des autres qu’elle ne les connaît », qui aurait fait sourire le philosophe grec Castoriadis qui n’a eu de cesse de mettre en exergue cette tradition européenne fondamentale la distinguant du reste du monde, celle d’une autocritique permanente, d’un questionnement incessant du bien-fondé de telle ou telle action (celle du colonialisme, entre autres) comme de telle ou telle idée (celle de l’universalisme, par exemple). Cette affirmation aurait fait sourire également Levi-Strauss, éminent représentant des deux disciplines inventées par l’Occident que sont l’anthropologie et l’ethnologie et adepte d’une vision du monde étayée par une réflexion sur l’unité du genre humain (à travers des universaux culturels comme, par exemple, la prohibition de l’inceste) et la diversité des cultures, et qui dénonça en son temps un antiracisme arc-bouté sur l’éloge d’un métissage culturel qui ne pouvait conduire, d’après lui, qu’à une destruction du monde.
Pour conclure son long et redondant exposé, Rokhaya Diallo colle à l’actualité et ose le salto arrière rhétorique : « Les vagues de protestations auxquelles nous assistons actuellement en Iran démontrent qu’il n’est point besoin de se référer à la pensée européenne pour aspirer à la liberté ». La militante décolonialiste ne recule décidément devant rien. Celle qui considère qu’en France, « dans un contexte islamophobe où les femmes musulmanes peinent à être reconnues comme des individus à part entière […] La liberté peut aussi être dans le hijab »[4], se sert d’un féminisme dévoyé pour justifier en même temps l’épidémie du port du voile islamique qui touche notre pays et le combat des Iraniennes pour se débarrasser de cet objet de soumission.
Rokhaya Diallo est sur tous les fronts et ne rencontre quasiment aucune résistance. Après celui de l’ENS, c’est le pont-levis de l’ESSEC qui s’abaisse et laisse l’idéologue multiculturaliste et wokiste prêcher la bonne parole dans son enceinte. La journaliste décolonialiste est en effet cette année la marraine du programme «Égalité des chances» de cette école prônant, comme tout le monde, « l’égalité, la diversité et l’inclusion ». Mme Diallo peut se réjouir : nos écoles et nos universités sont devenues des lieux ouverts à tous les vents mauvais, ceux de la propagande wokisto-progressiste, immigrationniste et racialiste, dont elle est sans conteste la plus fervente et efficace représentante. ■
[1] Rokhaya Diallo : « Le concept d’universalisme français est un mythe ». Entretien donné à Jeune Afrique le 18 avril 2017. Rokhaya Diallo : « La France n’est pas universaliste ». Entretien donné au Télégramme le 2 mai 2021.
[2] «La charte du Manden ou l’instrumentalisation du passé africain», réflexions de Francis Simonis, spécialiste de l’histoire des sociétés mandingues en Afrique de l’Ouest, publiées dans Libération le 15 avril 2015.
[3] «Pourquoi « l’esclavage par ascendance » subsiste encore au Mali»,The Conversation, 11 mars 2021.
[4] Rokhaya Diallo : « La liberté peut aussi être dans le hijab ». Marianne, 20 novembre 2021.
* Amateur de livres et de musique, scrutateur des mouvements du monde.
Je m’étonne que vous accordiez autant de place et d’importance au galimatias de Rokhaya Diallo.
Ce qui me surprend, et me navre davantage encore, c’est que des écoles chargées de former les pseudo-élites françaises puissent ouvrir grandes leurs portes à l’inculture et la déficience intellectuelle.
Très inquiétant…!
L’idée d’un «universalisme “français”», ou autrement particularisé, du type “européen”, “africain”, etc. et, pourquoi pas “bègue”, au fond ?!?… Les bégues ne seraient-ils pas fondés à trouver le leur ?… Absurdité.
L’espèce de Diallo joue ainsi sur le velours de l’ineptie de tous les particularismes à prétention d’universalité, ineptie qui justifie pleinement la sienne et celle de ses semblables… Du coup, il y a tout à fait lieu de considérer cette question phénoménale des «particularités» à vocation universelle – ainsi de ces fumeuses «minorités», «racisées» et autres gueuseries de même «genre», minorités qui se trouvent avoir, dès lors, pleinement droit à leur «quart d’heure d’universalité», pour paraphraser la débilitante formule du crétin vénéré, Andy Warhol.
Les guignols et guignolettes ont tout à fait raison d’évoquer un, je cite, «mythe que l’Europe se raconte à elle-même», ils oublient de se rappeler qu’un tel mythe ne remonte pas plus haut que leur originelle cochonnerie : la «Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen», ce qui est historiquement un peu court…
C’est bien à partir de cette «Déclaration» que les méchants abrutis trouvent à broder les déclinaisons conséquentes.
Cependant, le catholicisme se déclare universel, sans doute – exactement comme tout village est effectivement un «Centre du monde», et ce, depuis que le Monde a un centre en tous lieux et tous temps : «ici et maintenant», mais, pour peu que tel village eût été inscrit dans l’Ordre de ce que le frère minime Marin Mersenne a rappelé être l’«Harmonie universelle». En effet, le catholicisme s’adresse à l’humanité tout entière et, à ce titre, il est «universel» – ce qui ne vaut pas pour les traditions plus «fermées», telles l’hébraïque ou l’hindoue –, mais il y a là une tout autre acception pour ce terme, contraire à l’immodérée tendance moderne à vouloir universaliser la première des particularités lui passant devant le bout du nez, tout autre acception venant à l’encontre des «libertés privées» situées, évidemment, bien en-deçà de tout ce qui les dépasse… «L’humain est quelque chose qui doit être dépassé», disait Nietzsche ; «Mon royaume n’est pas de ce monde», selon Christ, et, pourtant, nous dit saint Paul (entre mille autres, cela va sans dire), l’Homme est le temple de Dieu. C’est le rigoureux inverse des adverses («Satan» signifie “adversaire”, au sens de contraire de Dieu) grossièretés qui s’hallucinent à l’idée d’un «univers» conçu comme le temple de l’Homme, c’est-à-dire, réduction universelle aux proportions de l’amphithéâtre n° 32 de la nouvelle université où l’on cause.
De son côté, Didier Desrimais se gargarise de «l’impressionnant corpus qui a conduit à l’élaboration des constitutions des pays occidentaux», progressisme invétéré et invertébré qui ne cesse de border le lit permettant à ces pornographies cérébrales de se livrer publiquement aux désordres de leur intimité. Si bien que tous les Didier Desrimais vingtièmesièclocentrés se donnent à eux-même le spectacle illusoire qu’ils seraient tout de même sacrément «moins pires» quand, en fait, les tendances propres à leur pacotille d’universalité «constituante» est la matrice concoctant les Diallo diarrhéiques. À partir de quel constat intestinal, pour s’adresser aux Diallo de tous poils, on peut reprendre la harangue des Cosaques Zaporogues à l’adresse du sultan de Constantinople, chez Apollinaire : «Ta mère fit un pet foireux / Et tu naquis de sa colique.»
Je ne peux qu’être estourbi de scandale par le fait que les Diallo, au fond, existent tout à fait et exclusivement grâce à ceux qui feignent de s’opposer en ne cessant jamais de les commenter, comme si elles figuraient une espèce de faire-valoir à leur bénéfice.
POUR MODERER LA PRETENTION OCCIDENTALE A L’UNIVERSALISME
Les divagations de Mme Diallo ne doivent nous faire oublier de dénoncer la tendance occidentale à confondre l’unité avec l’uniformité.
David Gattegno a raison ; c’est dans le Christianisme que s’ancre cette idée d’Universalisme : la bonne nouvelle du Salut doit être révélée à tous les hommes mais sans abolir la variété de leurs cultures. A la Pentecôte, chacun entend le discours des Apôtres dans sa langue propre (au contraire de l’Islam où il faut connaître l’arabe pour lire de Coran)..
Hélas, depuis ce que les historiens appellent l’époque « moderne », l’universalité est confondue avec le rationalisme post-cartésien qui réduit la connaissance aux rapports mécaniques entre des « choses » insignifiantes.
La question du sens ayant été éliminées, les décisions ne relèvent plus que d’une pseudo-liberté arbitraire (« les « droits de l’Homme », c’est-à-dire de l’individu) et les décisions collectives ne peuvent légitimenet découler que du contrat (le « Contrat social »).
C’est particulièrement en France que cet abus s’est développé. La France était le pays où la Sorbonne définissait la doxa de toute le Chrétienté ; en s’éloignant du catholicisme, elle a continué à se proclamer l’institutrice du monde. Le rayonnement de la France « classique » nous a persuadés que la « philosophie des Lumières » était universelle. Tout homme qui reconnaissait les « grands principes » idéologique de la Révolution devait être considéré comme citoyen de la République. Et au contraire, le jacobinisme a voulu détruire toute les identités diversifiées en France et si possible dans le monde.
La France (oeuvre d’art réussie des Capétiens) est le prototype de la « Nation » mais à partit de la Révolution elle a voulu exporter le « principe des nationalités » même aux peuples qui avaient une histoire politique différente (cités, tribus, empires…). Cela nous a valu la « création » par les deux Napoléon de l’Allemagne et deux guerres mondiales, Cela se traduit par l’absurdité d’Etats artificiels en Afrique (comme le montre Bernard Lugan) ou la défense d’une nation mal constituées comme l’Ukraine qui fut dans son histoire essentiellement liée à des empires.
Finalement il est clair que l’universalisme jacobin a été la matrice de tous les totalitarismes de la modernité.
Et s’il faut défendre cette belle idée d’universalisme, je préfère la façon de Maurras (que je paraphrase) « c’est au moment où elle ne fut qu’elle même que l’Attique fut le genre humain », ou encore « l’Eglise catholique, la seule internationale qui tienne ».
Merci, en effet, à Michel Michel, pour ces distinctions très claires sur un sujet où, les idées sont souvent confuses.
Merci à Michel Michel de sa mise au point très claire.
Je remercie Michel Michel d’avoir expliqué ce que je pensais bien mieux que je ne l’aurais fait moi-même. J’en tire d’ailleurs un constat : s’il faut critiquer Rokhaya Diallo, il faut se garder de nous retrouver parmi ses cibles. Elle critique l’universalisme occidental ? Ma foi, moi aussi, en un sens.