Par Richard de Seze.
Récit publié il y a un jour sur sa page Facebook. Nous n’insisterons pas sur l’importance économique et géostratégique du sujet. JSF
Racontée par Marc Fiorentino, la dernière acrobatie américaine pour larguer l’Europe en prévision d’une annexion de Taïwan par la Chine. Et si vous voulez, vous avez (…) l’article des Échos, avec plus de détails. https://www.lesechos.fr/…/semi-conducteurs-la-guerre…
« Un nom qui revient sans cesse quand on parle de puces.
Taïwan Semiconductor Manufacturing Company.
Le leader mondial.
Basé à Taïwan évidemment.
Sous la pression américaine, TSMC vient d’annoncer un investissement massif aux États-Unis.
Plus important que celui annoncé initialement.
40 MILLIARDS DE DOLLARS
Au lieu des 12 milliards initiaux.
Deux usines de production de puces.
Au lieu d’une.
Et tout cela en Arizona.
Et ce n’est qu’un début.
Déclaration du patron de TSMC: « Ce sera l’usine la plus avancée aux États-Unis ».
Rien que ça.
Une usine opérationnelle en 2024.
Et une usine opérationnelle en 2026.
Les États-Unis sont dans une course de vitesse.
Ils sont convaincus que la Chine finira par envahir Taïwan.
La question n’est pas « if » mais « when ».
Et l’autre question est de savoir combien de temps il faudra pour que les États-Unis dépendent moins de Taïwan pour ses puces.
C’EST TOUT LE SENS d’une loi que Biden a fait adopter récemment.
« Chips and Science Act ».
Comme son nom l’indique, le but est de booster la production de « chips » (puces) aux États-Unis.
À coup de subventions.
52 milliards de subventions pour l’instant.
Pour l’instant.
Pour devenir autonome, il n’y aura pas de limites aux subventions nécessaires et accordées.
Tous les fabricants américains ont annoncé des projets massifs d’investissement dans la filière.
Et vont largement profiter des subventions.
L’indépendance des États-Unis en matière de puces n’est pas pour demain, ni pour après-demain, mais les États-Unis cherchent à protéger l’approvisionnement de leurs secteurs sensibles en cas de conflit sur Taïwan.
La guerre des puces.
ET L’EUROPE ?
À la question que vous vous posez :
« Et l’Europe dans tout cela? »
On ne peut répondre que par une autre question :
« Et l’Europe dans tout cela? ».
No comment. » ■
Pauvres taiwanais. Avant l’inauguration de leurs usines dans les déserts de l’Arizona, le dollar aura fait flop. Trop de pays ne veulent plus « échanger » leurs richesses naturelles contre le papier monnaie des banquiers du Monopoly américain, dont ils sont seuls les imprimeurs.
Et croire que la Chine aura peur de l’Empire de Wall Street, caché derrière ses tonnes de fausse monnaie pour s’approprier les matières premières des nations qui ne veulent pas se faire diriger « par les règles américaines », est un pari risqué.
Pourquoi?. Parce que croire qu’on est seul premier parce qu’on maitrise la gravure de circuits électroniques à 4 ou 5 nanomètres alors que les chinois continentaux n’en sont qu’à 7 ou 8 nanomètres, c’est oublier le travail collectif des millions de fourmis chinoises pour ne pas dépendre des velléités des banquiers américains dirigés par un politicien sénile et aux ordres de sectes démoniaques.
Taiwan retrouvera sa mère patrie originelle plutôt que de se voir subir le même sort que l’Ukraine en Europe continentale. Ainsi, l’Empire Céleste chinois assistera à la chute intérieure de l’Empire US qui s’explosera de lui-même comme l’on subit de nombreux empires avant lui. Et tout bon lycéen pourra commenter les paroles de Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Pauvres taiwanais récalcitrants, qu’ils n’oublient pas le spectacle de fuite des américains en Afghanistan.
A cause de la stupidité de ses dirigeants, l’Europe à l’heure actuelle est hors jeu.