Jean-Pierre Destrebecq – publication.
Publié sur sa page Facebook et celle du groupe Pierre Boutang le 30.11.2022.
Gérard POL : « Pierre Boutang nous disait « Batailler dans notre jeunesse pour restaurer le culte de Jeanne d’Arc, c’est peut-être ce que nous avons fait de mieux, à l’Action Française ».
Il croyait à l’importance des symboles, les puissants symboles de notre histoire et de notre peuple. C’est pourquoi il critiquait aussi les royalistes étourdis qui croient malin de moquer les monarchies étrangères alors qu’ils ont été infoutus comme les camarades et comme les Princes eux-mêmes, de restaurer la nôtre chez nous. Même lorsqu’elles sont affaiblies, ou infidèles à telle ou telle part de leur mission, les royautés sont partout de puissants symboles unificateurs et générateurs de permanence. C’est déjà beaucoup, presque l’essentiel, à l’heure où tout s’effondre. Les subtils diront que ces royautés ne sont pas la nôtre. On ne saurait mieux exprimer une aussi plate et inutile évidence. ! »
Jeanne d’Arc, dite « la Pucelle », née vers 1412 à Domrémy, village du duché de Barn, et morte sur le bûcher le 30 mai 1431 à Rouen, capitale du duché de Normandie alors possession anglaise, est une héroïne de l’histoire de France, chef de guerre et sainte de l’Église catholique, surnommée posthumément « la Pucelle d’Orléans ».
Au début du XVe siècle, cette jeune fille d’origine paysanne affirme qu’elle a reçu de la part des saints Michel, Marguerite d’Antioche et Catherine d’Alexandrie la mission de délivrer la France de l’occupation anglaise. Elle parvient à rencontrer Charles VII, à conduire victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, à lever le siège d’Orléans et à conduire le roi au sacre, à Reims, contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.
Capturée par les Bourguignons à Compiègne en 1430, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg, comte de Ligny, pour la somme de dix mille livres. Elle est condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie conduit par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et ancien recteur de l’université de Paris. Entaché de nombreuses irrégularités, ce procès voit sa révision ordonnée par le pape Calixte III en 1455. Un procès est instruit qui conclut, en 1456, à l’innocence de Jeanne et la réhabilite entièrement.
Grâce à ces deux procès dont les minutes ont été conservées, elle est l’une des personnalités les mieux connues du Moyen Âge. ■