
Nous ne sommes pas contre la fraternité (Thibon faisait remarquer qu’elle suppose la paternité…) ; elle a semblé exister, hier, autour du match France-Maroc. Et il y a, en effet, bien des raisons historiques ou non, qui concourent à des rapports franco-marocains cordiaux. Mais « Le Monde » qui a soufflé tant de braises contre la France dans les rapports de celle-ci avec le monde arabe, ne nous fera pas oublier que « les rues de France » ont connu, ces dernières années, d’autres scènes que des scènes fraternelles du fait de l’islamisme et de certains musulmans. Que la joie et la fraternité du sport et, en l’espèce, de notre victoire, n’en soient pas entachées ! Mais notre mémoire n’a pas à être trop oublieuse ni notre prévoyance, notre lucidité, notre réaction nationale pour nous préserver des risques à venir, n’a à être relâchée….