Il y a maintenant 6 ans paraissait « Les Chemins creux« .
Commençait alors la découverte progressive de la personnalité riche et originale de Sylvain Tesson par ceux qui lisent et s’inquiètent – le plus souvent avec angoisse – de l’avenir de notre civilisation.
Louis-Joseph Delanglade avait donné dans Je Suis Français, fin 2016, une synthèse de ce qui allait devenir le phénomène Tesson. Phénomène de l’ordre de l’édition et phénomène médiatique, puisque cet auteur si évidemment antimoderne, si nettement défenseur de nos racines grecques, françaises et chrétiennes, est accueilli avec considération et faveur sur toutes les chaînes de radio et de télévision, y compris les plus engagées « à gauche ». On pourrait ajouter : phénomène d’opinion, car Sylvain Tesson jouit d’une popularité et suscite une sorte d’adhésion naturelle, une empathie spontanée, dans tous les milieux de l’opinion.
L’article de Louis-Joseph Delanglade donnait déjà, il y a maintenant six ans, un premier aperçu de ce qu’allait être ce phénomène Tesson. Nous avons cru utile de le reprendre en accompagnement et préambule de cet entretien Tesson-Bock-Côté dont nous laissons à chacun le soin de découvrir la teneur. Eventuellement de le commenter.
Quelques-unes des publications de Sylvain Tesson – à notre avis les plus marquantes :
- 2016 : Sur les chemins noirs, éditions Gallimard
- 2018 : Un été avec Homère, France Inter / éditions des Équateurs
- 2019 : La Panthère des neiges, éditions Gallimard, 176 p. – prix Renaudot
- 2020 : L’Énergie vagabonde, Bouquins, 1472 p.
- 2022 : Blanc, Gallimard, 240 p.
- 2022 : Noir : textes et dessins, Albin Michel, 287 p.
Il ne faut pas politiser le sport nous a déclaré Macron mais « en même temps » les sportifs russes ont été bannis de nos compétitions et, ce même personnage honni, a fait deux voyages très coûteux pour assister aux matches de l’équipe de France…qui ressemble plus à une équipe africaine qu’à notre pays…
@Quelle honte, Trudelle, ce racisme minable pour des joueurs qui ont fièrement porté haut le drapeau français !
Ignorez-vous que nombre des grandes victoires de l’Ancien régime étaient dues à des troupes suisses, allemandes, croates ? Ignorez-vous que le vainqueur de Fontenoy était Maurice de Saxe ? Que Mazarin a été un des plus grands ministres de la Monarchie ?
Quant à la mesquinerie minable qui consiste à reprocher au Président de la République de s’être déplacé pour demi-finale et finale… les bras m’en tombent… Minable, minable vraiment.
Je trouve le commentaire de Trudelle d’abord déplacé car hors sujet. C’est la vidéo que j’aurais commencé par écouter pour peut-être la commenter ensuite, à bon escient. C’est une remarque élémentaire mais aussi c’est affaire de logique et de correction.
Sa remarque sur les sportifs africains ou simplement noirs intégrés à l’équipe de France par décision de cette dernière est en effet lamentable. Ils ont défendu nos couleurs avec talent, fierté et honneur. Si on n’avait pas voulu d’eux, on n’avait qu’à ne pas les sélectionner.
De là à les comparer à Maurice de Saxe ou à Mazarin, je trouve cela incongru.
@Barlatier : Chacun cherche son chat et on ne peut, vous avez raison, que comparer des choses comparables : le football n’est qu’un jeu et les traités de Westphalie en sont une autre. Nous sommes d’accord là-dessus.
Mais chaque strate de notre grandeur française a sa pertinence : le football n’est pas la plus importante mais n’est pas non plus la plus négligeable. Chacun d’entre nous contribue, à la mesure de ses moyens à la magnificence française.
Comment ne pas se souvenir des remarques faites , à l’époque sur la seule médaille d’or remportée , par un cheval (!) aux JO de tokio ? Ensuite , la France a compris : recourir à des étrangers (comme pour nombre de ses victoires militaires ainsi que relevé bien à propos).
Mais , trêve de « mauvais esprit ».
Objectivement, il n’y a aucune recherche d’équilibrage dans cette équipe pour que la population française telle qu’elle est encore s’y reconnaisse . Ce serait le prix à payer pour vaincre ? pas sûr : les autres équipes ont bien compris que pour espérer gagner , il fallait jouer comme « les bleus » (empêcher l’équipe adverse de marquer des buts plutôt que de se fatiguer d’ aller chercher à en marquer) et là ce n’est pas une question raciale , mais de la
tactique . C’est l’impression que cela donne en tout cas .
Ce n’est pas l’argent qui finira par faire se détourner le public de ce spectacle, mais l’ennui .
@Richard : ce n’est pas un cheval qui a remporté la seule médaille d’or de Tokyo 1964 : c’est un cavalier, Pierre Jonquère d’Oriola, déjà champion olympique, d’ailleurs, à Helsinki 1952. J’ajoute que des 5 médailles de Rome 1960 (nos jeunes faisaient l’absurde guerre d’Algérie), nous sommes passés à 15 à Tokyo. Le Général avait pris les choses en main et , comme souvent, il avait bien fait les choses.
Et nos médailles depuis l’or, seraient dues à des étrangers ? Tiens donc ! En athlétisme Colette Besson (1968), Guy Drut (1976), Pierre Quinon (1984), Renaud Lavillenie (2012) seraient étrangers ? À moins que vous ne considériez que notre compatriote guadeloupéenne, l’immense Marie-Josée Pérec (3 titres 1992, 1996) n’aient pas la peau assez blanche ? Pas davantage que celle de Laura Flessel, double championne en 1996…
Beaucoup de Noirs dans notre équipe de foot ? Certes. Très peu dans nos équipes de natation…
Faut connaître ce dont on veut parler.