GOURGANDINES

LE COUP DE POING DE PÉRONCEL-HUGOZ. 

La princesse Diana de Galles 1981-1997 avait reçu une éducation soignée propre à son milieu aristocratique mais elle n’avait pas l’étoffe d’une reine d’Angleterre, chef du Commonwealth, et donc son mariage avec le futur roi Charles III se termina très mal, la gourgandine  faisant trembler une antique  dynastie sur ses bases. Impeccable femme de devoir, pénétrée de la haute importance de sa tâche, la reine Elizabeth II fut sur des charbons ardents mais resta stoïque : Never complain, never explain … Ne jamais se plaindre ni s’expliquer. Ce qui s’annonce maintenant pour les Windsor, sauf miracle de saint Georges, risque d’être pire avec « la nouvelle Wallis Simpson » alias Rachel-Meghan (dite Meghan, un nom de voiture …), épouse depuis 2018 d’Henry dit Harry (un prénom pour polar …) , fils cadet de Charles III.

Née en 1981 d’un Étatsunien blanc photographe-éclairagiste et d’une afro-américaine prof de yoga, Meghan tenta en vain pendant 10 ans de percer à Hollywood, fut attachée de presse en Argentine, militante féministe et égalitariste, vécut longtemps avec un producteur californien qu’elle épousa même un temps, puis elle vécut brièvement avec un chef culinaire canadien avant de rencontrer à Londres le prince Harry, né en 1984, beau rouquin viril qui fit sur la starlette aux yeux charbonneux une fixation érotique … Cette passion brulante déboucha sur un mariage princier ; le monde entier se pâma à la vue de ce couple illustrant cette  « diversité » si prisée en bobocratie … L’arrivisme notoire de l’épousée, inquiétant pour une famille royale impuissante, allait pouvoir se donner libre cours ; après le thé final chez la vieille souveraine. 

La nouvelle duchesse de Sussex ne voulait malheureusement pas que les titres et l’admiration mondiale, elle désirait  aussi une immense fortune et le pouvoir médiatique qui ferait oublier sa piètre carrière d’actrice. Le couple princier  se délocalisa donc aux States ou il se lança dans un très payant tourbillon de confessions, émissions, films, articles, contrats, livre, plaintes, accusations de racisme ( bien sûr, ça ça marche toujours) ou de cruauté mentale, tout en produisant au passage deux bébés pour attendrir les chaumières. Passons vite sur les photos déshabillées de la nouvelle duchesse, sorties un moment sur la toile comme pour ressusciter les années obscures de l’ex-actrice. D’ailleurs peu importe puisque la fortune était bâtie avec une rapidité foudroyante et la célébrité sans doute assurée à vie.

Pourtant le pire est peut-être encore devant nous surtout si Harry finit par se lasser des piments de la nouvelle gourgandine et va fureter ailleurs. Le public mondial, complètement indiffèrent au sort de la dynastie Windsor, après avoir adoré l’épisode Diana, idolâtrera sans doute la suite Meghan … Elizabeth II, si attachée à la respectabilité royale, est morte à temps.  ■

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Longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, Péroncel-Hugoz a publié plusieurs essais sur l’Islam ; il a travaillé pour l’édition et la presse francophones au Royaume chérifien. Les lecteurs de JSF ont pu lire de nombreux extraits inédits de son Journal du Maroc et ailleurs. De nombreuses autres contributions, toujours passionnantes, dans JSF.

 

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