Par Radu Portocala.
On regardera à la suite, si l’on veut, en tout cas nous le recommandons, le film documentaire d’Oliver Stone, « Conversations avec M. Poutine », qu’une lectrice de ces courtes et fortes lignes a heureusement posté en commentaire. C’est un pavé, une somme, une mine… 
L’ennemi, on le dit partout, sur tous les tons et depuis longtemps, c’est la Russie.
Le premier impératif, dans les affaires politiques et militaires, est de connaître son ennemi. Or, nous avons montré que nous ne connaissons pas la Russie, que nous sommes incapables de la connaître et que, imbus de notre supériorité supposée, nous ne voulons pas nous donner cette peine. Nous sommes partis en guerre sans savoir qui nous allions rencontrer sur le champ de bataille. Nous avons remplacé le savoir par l’optimisme – cette prémisse de tant de désastres.
Nous voulions épouvanter la Russie – nous n’avons fait que la rassurer. Nous voulions l’anéantir – et nous avons accéléré notre suicide. Cette guerre que nous attendions depuis si longtemps nous laisse exsangues et dévoilés.
D’habitude, on fait des démonstrations de force. Depuis un an, l’Occident fait une paradoxale démonstration de faiblesse. ■
Billet paru hier sur la page FB de son auteur.
Il a notamment publié :
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Autopsie du coup d’État roumain, Calman-Lévy,1990
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L’exécution des Ceausescu, Paris, Larousse, 2009
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Le vague tonitruant, Paris, Kryos, 2018
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La chute de Ceausescu, Paris, Kryos, 2019
Les idiots qui veulent s’attaquer à la grande Russie devaient s’inspirer de Napoléon et d’Hitler pour voir ce qu’il en coûte de s’attaquer à la Russie. Quand Hitler a voulu envahir la Russie par l’opération barbarossa, De Gaulle avait dit « Hitler perdre car rien ne vaincra la Russie ». La Russie et la France ont en commun une grande amitié, malheureusement, nous sommes gouvernés par de incultes, et des incompétents depuis 50 ans. Ecoutez Pierre de Gaulle, c’est très instructif et tellement réaliste. A la chute du mur de Berlin nous avons loupé une grande occasion de travailler avec la grande Russie, nous le paierons très cher.
Une vraie amitié ? Voire ! Les alliances nouées avec la Russie nous ont souvent coutés fort cher.
C’est quand même d’un autre niveau que les soliloques du gamin de l’Elysée avec ses lèches bottes ! Merci pour ce documentaire oublié ; je n’ai pas regardé l’émission de propagande de la 5 hier soir, les annonces de Radio classique m’ayant suffi !
«L’ennemi de la France», c’est le Maqueron et/ou la «chose publique» qui le télécommande.
Pour Noël Stassinet : plutôt que l’affreuse Radio(libérale)Classique, je me permets de conseiller les Radios-numériques de France Musique (“La Braoque”, “Classique plus”, “Ocora”, “Opéra”, “La Contemporaine”, etc.) : pas de commentaires, uniquement des œuvres.