Par Jordan Florentin.
Cet article est paru dans Boulevard Voltaire le 25 de ce mois. Il signale un nouveau point de fixation de l’offensive latente en cours partout en France contre tous les symboles des racines de notre peuple. Il conclut par un appel à « une croisade sur notre propre sol contre les Infidèles à notre Histoire ». Comment ne pas approuver, dire notre accord, notre soutien, notre participation ? Il faut « faire front » !
Ce qui impose de retirer de l’édifice la statue de Saint Louis ainsi que la croix !
Il est loin, le temps où Louis IX partait en croisade jusqu’en Palestine pour reprendre aux Infidèles le tombeau du Christ. Huit siècles plus tard, à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), petite commune médiévale de moins de 5.000 âmes, c’est une croisade pour l’obtention d’une subvention qui va avoir raison de la statue d’un des plus grands rois de France : Saint Louis. Jugée contraire à la charte de la laïcité de la CAF, la statue de Louis « le Prudhomme » ainsi que la croix, toutes deux nichées sur la façade nord du bâtiment du Cercle Saint-Louis de Bourbon, vont être déposées dans le cadre du chantier de réhabilitation de ce futur théâtre. C’était une condition sine qua non pour espérer obtenir le soutien financier indispensable de la CAF. Celle-ci impose des critères auxquels la municipalité « ne peut que se soumettre », nous confie Édith Gueugneau, le maire (PS) du village.
Une municipalité prête à trahir l’identité de Bourbon pour une subvention ?
C’est en 2019 que la commune bourguignonne décide la réalisation de travaux de réhabilitation du Cercle Saint-Louis, une bâtisse qui appartenait à l’évêché tout proche et servait d’école libre jusqu’à devenir, récemment, un théâtre. Vendu par le diocèse, le bâtiment est racheté par la commune qui veut y installer son centre d’animation social et culturel. Le projet se chiffre, d’après Édith Gueugneau, contactée par BV, à près de 2 millions d’euros, dont 445.000 euros de travaux d’intérieur et d’extérieur, indique le procès-verbal du conseil municipal du 7 février 2019 lors duquel le maire a fait voter, par 25 voix contre 1, le principe de demande de subvention.
Le principal investisseur est la CAF : elle subventionnera donc les frais de personnel mais aussi l’investissement pour ce centre destiné à accueillir entre autres le CCAS (Centre communal d’action sociale) de la commune. À une condition : respecter la charte de la laïcité de la CAF. Ce qui impose de retirer de l’édifice la statue de Saint Louis ainsi que la croix ! Le maire Édith Gueugneau se défend : « Si cela ne tenait qu’à moi, je ne retirerais pas ces éléments, nous dit-elle. Mais je n’ai pas le choix : pour une commune de cette taille, une subvention de 400.000 euros ne peut pas se refuser. » Elle insiste : « Tout cela s’est par ailleurs décidé en lien avec la paroisse attenante, qui va récupérer la statue et la croix. » L’édile pense avoir « fait pour le mieux » pour offrir « un lieu de vie aux habitants » et réfute toute attaque envers l’identité chrétienne de notre pays.
Un chantage aux subventions lié à la charte de laïcité de la CAF ?
C’est cependant ce que dénonce l’association Touche pas à ma statue. Son porte-parole, Élie R., s’insurge auprès de BV : « Ce n’est pas la maire que nous blâmons. En un sens, nous la comprenons, elle n’a pas le choix ; 400.000 € pour une commune de cette taille, c’est une somme. » Il s’en prend à la CAF. Dans sa « charte de la laïcité de la branche Famille avec ses partenaires », l’organisme indique, dès le préambule, œuvrer à « se doter des moyens nécessaires à une mise en œuvre bien comprise et attentionnée de la laïcité ». Un détournement de la laïcité que ne comprend justement pas Marcel Stanio, conseiller d’opposition. Il rappelle au Journal de Saône-et-Loire qu’« à l’Assemblée nationale et au Sénat, lieux éminemment laïcs », les représentations de Saint Louis ne posent pas de problème.
L’association Touche pas à ma statue, qui se bat déjà aux Sables-d’Olonne pour le maintien de la statue de saint Michel, dénonce l’attitude de la CAF : « Par principe, le fait d’accorder une subvention en échange d’une destruction du patrimoine culturel, et non uniquement cultuel, va ouvrir les portes à d’autres dérives. Saint Louis est avant tout un personnage historique. » Une pétition a recueilli, selon Élie R., pas moins de 1.000 signataires en 24 heures. Ces jeunes défenseurs de notre patrimoine se disent attentifs au calendrier des travaux et prévoient de se mobiliser encore contre la CAF. Une croisade sur notre propre sol contre les Infidèles à notre Histoire. ■
Nous sommes à un tournant de l’histoire tel que la minorité du futur Charles VII ou le rejet du testament de Louis XIV avec la minorité du futur Louis XV =il y a une vacance mortelle du pouvoir regalien.
Pardonnez-moi de le dire crûment, mais l’association « touche pas à ma statue » défend une position irréaliste et perdue d’avance: elle dénonce une organisation sur laquelle elle n’a aucune prise: (-la CAF) et préfère ménager le décideur: le maire Édith Gueugneau. Si l’on veut être efficace, il faut durcir les pressions sur le maire, en mettant en lumière le caractère déshonorant de son attitude, et de sa formule « cela ne se refuse pas ». D’ailleurs, qu’est-ce que la CAF? C’est une association fantôme, c’est-à-dire dispensée de toutes les formalités de contrôle de ses membres, et autorisée à recevoir les redevances sociales. L’argent qu’elle verse est celui qu’elle nous a ponctionné. Or depuis 10 ans, les loges maçonniques ne font pas mystère (il suffit de lire leurs publications) de leur objectif de faire disparaître les traces historiques et marqueurs religieux et culturels de l’espace public, afin de permettre l’intégration des nouveaux immigrants! C’est dans cette perspective que ces décisions nous sont imposées. Il est nécessaire de des contre-marquer, c’est à dire de montrer ce qui les motive et. de couvrir d’opprobre ceux qui s’y soumettent. Sans cela, il n’y a rien à espérer.
J’ai l’impression que Antiquus dit vrai.
L’un ne va pas sans l’autre, démasquer certes la CAF, mais aussi ceux qui s’y soumettent. ne tirons pas sur le pianiste, merci , encore à cette association, à son combat exemplaire, que d’autres suivent et que cela fasse boule de neige, car ce combat réveille les consciences et répond au voeux profond, mais inexprimé, de la population. . Maintenant comme d’habitude les politiques n’osent monter au créneau, de quoi ont-ils peur? Du courage? Quant aux autorités religieues, elles semblent avoir peur de leur ombre, et sont prêtes l’apaisement, c’est à dire à effacer, que dis-je, à cacher notre trace. Ne comptons pas sur elles.
STOP au déboulonnage des statues
– Une commune de 5000 âmes a-t-elle vraiment besoin d’un « centre d’animation social et culturel »? D’autant que la dite commune semble avoir des moyens financiers limités ; sera ce ensuite le financement d’une piscine ?
– La « charte de laïcité de la CAF » concerne t’elle les habitants de la commune en question ou simplement le personnel de cette association ? Elle (la CAF) fait ce qu’elle veut de son argent mais, c’est celui des contribuables ainsi que relevé et non celui de son personnel.
-Enfin, et comme indiqué dans l’argumentaire de l’association « touche pas à ma statue », Saint Louis est un « personnage historique ».
Rectification : redevances sociales et non « contribuables » . Mille excuses .