Par Aristide Ankou.
On ne le répétera jamais assez, pour gouverner un peuple il n’y a fondamentalement que deux possibilités : l’autorité, qui nait du respect que l’on a pour celui qui commande, ou la crainte, qui nait de l’usage de la violence. Bien évidemment, dès lors qu’on parle de peuples, aucune obéissance n’est pure : l’autorité ne peut se dispenser de la force, et la force doit être alliée à un minimum d’autorité, ne serait-ce que pour obtenir l’obéissance des prétoriens, ceux qui disposent de la force. Mais enfin, on peut poser comme un axiome de base de la science politique que plus l’autorité est faible et plus il est besoin d’avoir recours à la force, et inversement.
« L’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement. »
L’autorité peut avoir de multiples sources, mais on peut également considérer comme un axiome de base la fameuse formule de De Gaulle : « L’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement. »
D’où il s’ensuit, presque aussi sûrement que 2 plus 2 font 4, qu’il existe un rapport direct entre la destruction du prestige et de l’éloignement par les représentants de la nation et la montée de la violence envers ces mêmes représentants et les institutions publiques en général.
Et en ce qui concerne la destruction du prestige et de l’éloignement, il faut dire que nous avons été servis depuis qu’Emmanuel Macron est devenu président de la République. Je ne vais pas tout citer, la liste serait trop longue de toutes les familiarités, de toutes les vulgarités, de tous les déboutonnages indécents et de tous les ridicules que se sont autorisés notre président et ses ministres depuis maintenant six ans.
Ils ont l’intelligence aussi rétrécie que leur vanité est dilatée
Bien sûr, cette tendance n’a pas commencé avec eux. Bien sûr, autres temps autres mœurs et nul ne songerait à leur demander d’avoir la raideur d’un De Gaulle ou de se soumettre à une étiquette inhumaine comme Louis XIV. Mais entre être corseté, au moral comme au physique, façon de Gaulle, et l’ambiance fin de banquet où on fait tourner les serviettes, on met la main au cul des bourgeoises qui passent et on dégobille dans le caniveau (c’est une métaphore, hein ?), il y a quand même de la place pour un certain juste milieu.
Juste mesure qu’Emmanuel Macron et son entourage ignorent totalement depuis qu’ils ont pris le contrôle de nos institutions.
Certains y voient une stratégie délibérée pour humilier les Français. Personnellement je crois que c’est pire : ils ne comprennent simplement pas. Ce qui veut dire qu’ils sont irréformables. Ils ont l’intelligence aussi rétrécie que leur vanité est dilatée. Et même, dilatée comme jamais. Si vous voyez ce que je veux dire. ■
Précédemment paru sur la riche page Facebook de l’auteur (1er mai).
Constat clair. Merci
Il y a eu 108 policiers et gendarmes blessés nous dit – on . C’est fortement déplorable mais combien y a t- il de manifestants à l’hôpital ? Personne n’en parle. Car enfin les uns sont venus avec des gilets pare balle casques bottes etc et les autres en vêtements de ville allégés par la température. Ils se sont retrouvés au milieu de furieux qui jouaient à la guerre sans se soucier d’eux.
Ensuite on entend Darmanin et Mélanchon chacun noyé dans leur politique pour faire pencher la balance en leur faveur.
Le peuple en a assez de cette propagande c’est encore lui qui va payer les pots cassés des dégâts incendies et autres excès , or on ne gouverne pas sans le peuple, les rois en avaient conscience , combien de républiques faudra-t- il pour que vous le compreniez. ?
Bien vu .
Excellent