Par Aristide Ankou.
Il était bien triste de voir notre président obligé de se saluer lui-même sur écran géant sur des Champs-Elysées désertes, lors des cérémonies du 8 mai.
Certes, nul ne saurait lui reprocher d’avoir voulu s’épargner le spectacle déplaisant de la ville multitude et le tintamarre séditieux de ses ridicules casseroles. Mais enfin, il existe de bien meilleures méthodes, lorsqu’on est chef de l’Etat, pour réussir ses apparitions publiques.
Un petit croquis valant mieux qu’un long discours, je joins une petite illustration tirée d’un excellent livre d’histoire. (Un clic sur l’image de droite ci-dessus, SVP !)
Monsieur le président, vous valez mieux que ces rues vides. La France est avec vous, il suffit simplement de la tirer de sa torpeur !
Et si ce que je vous suggère vous intéresse, je pourrais aussi vous parler de la zorglonde*. Une invention formidable et qui ne demande qu’à être portée à son point de perfection.
EVIV NORCAM ! ■
* La zorglonde est une onde imaginaire issue du monde du Spirou et Fantasio d’André Franquin. Inventée par Zorglub, qui lui a donné son nom, cette onde est émise par un appareil spécial, et utilisée sur une personne afin que celle-ci perde son libre arbitre. (NDRL)
Précédemment paru sur la riche page Facebook de l’auteur (1er mai).
Le contraste le plus parlant est la foule britannique pour saluer son Roi , le le vide abyssal face au président
Cela laisse songeur
«Vile multitude», avec un seul l, sauf à ce que ce rédacteur eût voulu jouer avec les mots, mais je ne le crois pas,. Il veut bien dire «vilaine» multitude, comme une certaine disposition anti spirituelle a créé la «milvitude», préfiguration politicanaille de cette vilmitude populiste, faite pour donner des sueurs lascives aux gauchos… Eh bien non, monsieur l’Ankou (nom du charretier de la mort, soit dit en passant et, peut-être, serait-ce pseudonymie volontaire), ce président NE «vaut [PAS] mieux que ces rues vides», il EST la rue vide, c’est sa «ville-attitude»… J’ai même vu, sur une vidéo, un déplacement «privé» de ce Maqueron sans saveur, déplacement pour lequel il est véhiculé dans un machin 4X4 amerloque, précédé et suivi par seulement deux ou trois autos d’escorte, en soirée, au croisement des Champs-Élysées (peut-être au temps de la coviderie), et cela ressemblait exactement à ce que l’on connaît de Staline, parcourant les rues désertes de Moscou, la nuit – car il vivait la nuit, dit-on, un peu à la manière des vampires, au plus près de la ville-désertude… Cela me fait froid dans l’dos – «ça fout les j’tons», me disait tout récemment une excellente connaissance.
La politique française est en train de franchir un cap – effectivement, cette fois –, cap après lequel l’existence de chacun ne sera plus la même : ou bien, la libérale-socialisation hitléro-démocrate, ou bien, les prémices de la fin des républiques et des régimes de bananes.