Commentaire – Nous mettons en ligne cette émission de 50 minutes en raison de l’intérêt de chacune de ses trois parties (voir en titre) que l’on peut, évidemment, visionner séparément.
Dialogue avec Éric Branca sur l’unité des anglo-saxons dans le contexte des deux Guerres mondiales, Allemagne d’Hitler comprise…
L’analyse d’Éric Branca étonnera peut-être particulièrement ceux qui s’en tiennent à une vision convenue de l’Histoire, évidemment fausse, très proche, par nature, d’un discours de simple propagande. Une Histoire définitivement réduite à deux camps étanches l’un à l’autre, le camp du Bien et le camp du Mal. Vision manichéenne d’esprit étatsunien qui conduit à d’absolues condamnations comme à des louanges, des admirations, des légendes obligées à proprement parler indiscutables. Ceux qui ont lu le Bainville des années 1900 à 1936, les Mémoires de Guerre, les conférences et les discours du général de Gaulle, ou les récits d’Alain Peyrefitte, et encore le volumineux Churchill de Boris Johnson, savent bien ce que valent ces postures. Et ne seront nullement surpris par les fines analyses d’Éric Branca. Ont-elles un intérêt autre qu’historique, métahistorique, actuel ? Sans aucun doute, nous semble-t-il : 1. Parce que, dans le débat public actuel, la période ici évoquée est sans cesse rappelée, invoquée, opposée au camp national et populaire : instrumentalisation dérisoire, fausse et inactuelle mais dotée,, encore, d’une certaine efficacité sans-doute résiduelle mais prégnante ; 2. Parce qu’une connaissance objective et sérieuse de l’histoire du siècle dernier, notamment s’agissant du jeu mondial des anglo-saxons, donne bien des clés pour comprendre et agir dans le contexte géopolitique actuel où l’on peut de plus en plus observer les prodromes d’un éventuel conflit mondial à venir.
Ne nous privons pas, ne privons pas la France d’une connaissance vraie de son proche passé ni des conditions de sa survie.
C’est ce qui nous semble intéressant dans les propos échangés ici entre Éric Branca et Mathieu Bock-Côté et qui justifie qu’on les écoute. ■