Comme souvent au fil des publications de JSF, un débat a suivi hier nos articles sur la situation – chaos – insurrection – émeutes – guérilla urbaine – voire guerre civile – que traverse le cher et vieux pays aujourd’hui entraîné, sans trop exagérer, dans un certain contexte de malheur national.
Nous avons retenu 3 commentaires signés Jean de Maistre, Pierre Builly et Henri que nous reprenons ici pour être vus de tous les lecteurs de ce quotidien.
De Jean de Maistre
Contrairement à ce que vient de dire Zemmour, nous n’assistons pas à des prodromes de guerre civile. Une guerre civile, ce serait un affrontement entre Français. Ce que nous voyons, c’est le soulèvement des enclaves étrangères en territoire national, qui ne rêvent que de sécession tout en continuant à profiter des largesses de la CAF, ce sont des émeutes ethniques. Mais la plupart de ces émeutiers sont de nationalité française va-t-on me dire. Oui, et alors ? Depuis quand un bout de papier suffit-il pour transformer un allogène en français ? Même naturalisés, ces gens restent des étrangers, étrangers à nos moeurs, à notre histoire, à notre civilisation, à notre culture, refusant de s’intégrer et encore plus de s’assimiler. Le peuple français pour moi se définit comme ethnos et non comme demos selon l’absurde définition juridiste et libérale qui domine aujourd’hui. Installez-vous par exemple au Japon et obtenez la nationalité japonaise et ensuite allez dire à un japonais autochtone » je suis aussi japonais que vous ! » Il ne vous rira pas au nez parce qu’il est poli mais il va se dire que le gaijin a un peu abusé du saké et commence à raconter n’importe quoi. On peut tenir le même raisonnement à propos de la Chine, du Pakistan de la Russie etc. C’est le funeste universalisme républicain, indifférent au réel, à la diversité des peuples et des cultures, qui nous fait croire que n’importe qui, par le simple miracle d’un document administratif, peut devenir français. Quarante ans d’invasion migratoire, voici le résultat, un pays en voie de libanisation, avec des minorités de plus en plus hostiles à notre pays, appuyées en cela par les nervis de l’extrême-gauche du type Mélenchon. Pauvre pays, d’où viendra le sursaut ? On peut compter sur la bassesse et la lâcheté des politiques pour acheter la « paix sociale » à coups de proclamations de soumission et de milliards déversés sur ces zones occupées. Cela rappelle la période de l’occupation, lorsque la France devait verser aux allemands les frais de séjour sur notre sol. Aujourd’hui, ça s’appelle la CAF.
De Pierre Builly
Pour qu’il y ait « guerre civile », il faudrait qu’il y ait face à face deux armées, l’une et l’autre dotée de moyens militaires. Ce qu’a été la guerre d’Espagne, ce qu’aurait pu devenir, s’il n’avait pas été aussi médiocre, le putsch des généraux d’Alger d’avril 1961.
Là, en face de la puissance publique, forte d’une extraordinaire puissance de feu, il y a des mortiers d’artifice et quelques milliers (au mieux) de kalachnikovs. Donc, émeute ethnique.
MAIS, d’un côté il y a une trouille noire de la bavure, de l’autre une folle détermination appuyée par les médias mainstream et le Camp du Bien.
Je ne sais pas qui va gagner en fin de compte. Supposons qu’un commissariat soit attaqué, enflammé ; supposons que les policiers pour sauver leurs peaux tirent VRAIMENT et tuent deux dizaines d’assaillants.
Qu’est-ce qui se passe le lendemain ?
D’Henri
C’est quand même un début de guerre civile, qui traverse nos familles – soyons lucides – puisqu’une frange du pays soutient de facto les émeutiers avec des complicités sordides dans les médias et dans les grands corps de l’Etat. Seule une vision politique peut enrayer ce processus, évidemment absente de l’ADN de nos dirigeants. Politique d’…. . Merci à ceux qui tentent de la trouver..
Merci aux uns et aux autres et bonne lecture !
L’argument d’Henri me semble décisif. PAR CE QUE 19% des français de souche soutiennent ces émeutes, celles-ci peuvent être assimilés à une « guerre civile. D’autant que 30% des français de souche sont très modérés sur le sujet… »
Par ailleurs l’argument de Pierre est lui aussi imparable. Les pavés de la rue Gay-Lussac, ce n’était pas la guerre tandis que le plastic de l’OAS l’était.
Mais, mais, mais là aussi son argument serait réellement imparable si nous même, cessions d’utiliser à tort et à travers l’expression de « guerre » culturelle.
En fait la guerre est une chose trop sérieuse pour la brandir à tout va même si à la limite j’accepte l’expression « guerre des gangs » car il y a mort d’hommes.
Conclusion : émeute ou guerre il faut un état fort en haut dont la main ne tremble pas.
On attribue à Macron l’intelligence mais lui manque la volonté. Comme
JSF nous l’a rappelé en citant jacques Bainville, la France a été construite par l’intelligence et la volonté.
Nous voyons aujourd’hui une fois de plus que l’intelligence sans la volonté produit le chaos.
N’oublions pas que ces soulèvements « ethniques » sont et seront soutenus par nos amis américains et l’ONU, voir le rapport Rivkin, ex ambassadeur en France et le récent communiqué de l’ONU
Baguenaudages lexicaux que ces querelles entre «guerre» ou pas «guerre»… Nous connaissons cela d’assez longtemps : «Nous sommes en guerre», avait claironné le Maqueron face à un virus et à je ne sais plus quoi d’autre… En vérité, quels parallèles peut-on établir entre Azincourt et Iéna, entre Valmy et l’Algérie, etc. ? Ce n’est pas le mot que Lénine veut donner à manger qui saura réellement faire avaler la chose mais la chose qu’il faut prendre au mot, avec le mot que l’Académie aura un beau jour envie de l’emballer…
Il s’agit d’observer les événements pour ce qu’ils sont et, la Modernité ayant «modernisé» la tenue des événements, force est d’admettre que les mots d’antan s’adaptent moins que jamais aux faits de notre temps.
Guerre ou pas guerre exactement, il y a affrontement. Il y a lieu de prendre la mesure des intensités de celui-ci et de déterminer les adversaires en présence… C’est ce dernier point qui pose les difficultés d’analyse majeures… Comme exemple, le député Bilongo – «racisé», comme on dit – qui s’en est allé soutenir qui il lui semblait devoir soutenir parmi les émeutiers et qui s’entend dire : «Frérot, si tu ne t’en vas pas, tu vas prendre» , avant de devoir déguerpir… Les adversaires des uns et des autres sont multiples, il y a de nombreuses factions qui s’opposent entre elles. Cela dénote une atmosphère révolutionnaire bien plus que guerrière ; c’est-à-dire que, intellectuellement, il s’agit de quelque chose de plus dramatique : chacun des protagonistes en venant à se sentir investi d’une «mission».
Guerre ou pas guerre, il y a des méchants, des méchants et demi et des très-très méchants… Et, compte tenu de l’extrémité historique à laquelle nous sommes rendus, compte tenu de l’extrémité conventionnelle et stratégique des armements, tant sur le plan international que sur celui intérieur, on tue, tout simplement, efficacement, par accident, par autodétermination, par amusement, par nécessité sociétale, et l’on s’en va maintenant tuer de plus en plus en grand, selon les échelles et l’économie de chacune d’elles, certes, mais, proportionnellement de plus en plus.
Je connais bien des amis qui se sont tout bonnement armés (moi pas, mais je dois avoir tort). Ils l’ont fait parce qu’ils savent qu’il y a un «en face» qui est armé. Et il est sensiblement assuré que la poudre va se mettre à parler et devenir de plus en plus bavardes.
J’ai vu une satanée vidéo dans laquelle un malheureux bonhomme tâche de s’opposer à deux ou trois émeutiers qui saccagent son automobile ; en un instant une petite dizaine de morveux supplémentaires s’en vient et voilà que le bel ensemble passe à tabac le bonhomme, jusqu’à lui administrer quelques coups de pied à terre et passer à autre chose… Affreux à voir, et désespérant.
Nous y voilà, avec le mot guerre, adapté exactement ou non rigoureusement : casuistique de cours préparatoire.
Le retour à l’Ordre avant tout
Le retour à la Civilisation
Le retour du Roi
Guerre civile, non, perte de notre France , oui certainement au yeux de l’histoire, mais ce n’est qu’un acte banal dans notre déconstruction programmée.
Quant on s’impose dans un pays riche, en arrivant d’un pays pauvre , et qu’on commence a être nombreux, on profite d’un accident mortel mis en exergue par des pseudos journalistes au service de leur gain personnel, pour s’enrichir au dépend de la population locale qui est amorphe. Alors on casse , on entre dans les commerces, c’est gratuit, pourquoi ne pas le faire. La police attend que la folie cesse, il ne faudrait pas abîmer un étranger dit français, pauvre petit sans parents. C’est vrai , ou sont les parents, ils sont restés au pays, les pauvres.
La masse des sois disant vrais Français , un peu trop passive encore une fois sont restés comme leurs gouvernants, silencieux. Que faire, on s’habitue à tout, c’est pas grave, Et, comme on oublie vite , demain on aura oublié, c’est déjà les vacances.
Le gouvernement, lui, n’oubliera pas d’imposer les bons et sages Français, il faut bien payer les dégâts . En soixante ans , la France n’est plus qu’un souvenir. Les choses sérieuses pour un politicien républicain sont ailleurs, alors le « douche » parisien » a dit à Marseille qu’il allait construire trois centrales nucléaire dans le ports autonome et n’oublions pas qu’il a engagé la France , sans le consentement des Français , dans la guerre , celle la est vraie, en Ukraine.
Désordres, guerre larvée, délitement culturel, peu importe, le processus est bien en route d’une déconstruction de notre pays. Simple remarque: on parle beaucoup de la responsabilité des parents qui laisseraient leurs « ados » tout casser la nuit et se servir dans la confusion, certes, mais entre nous quel parent aujourd’hui peut être sûr de garder sa proginéture à la maison, à l’abri des fréquentations délèteres de la rue. ( et des médias! ) Et si on mettait enfin en cause notre Etat profond : l’éducation nationale qui depuis au moins quarante ans par un laxisme proclamé, doxa jamais remise en cause, laisse les élèves agresser verbalement, physiquement ou même dénoncer avec hargne, le corps enseignant, certains rackettant leurs condisciples ou les violentant ,le tout dans une impunité quasi totale, puisque l’institution considére toute exclusion comme un échec, et abandonne toute idée d’exigence, le tout orchestré par un wokisme officiellement conduit par notre si « dévoué » ministre actuel.( ce n’est pas un hasard ! ) Boutang a raison , il n’y a rien à sauver d’un monde qui a perdu tout sens de la transcendance et de sa dignité, et qui ne veut en rien nous élever. . « C’est la faute aux maîtres » disent les parents, qui les les laissent tout faire, » non c’est « la faute aux parents « rétorquent les enseignants débordés, et si c’était d’abord la faute à certains de ces « jeunes » toujours « angéliques », qu’on a certes déséduqués systématiquement, mais cela n’excuse pas tout; si nous les mettions enfin face à leurs responsablités(oui aussi pénale et pourquoi pas la mettre dès 12 ans? ) tous ceux qui cherchent confusement leurs limites et si nous arrêtions de les mépriser. . Voeux pieux, non, il y va de notre survie à tous. L’école n’a pas pour rôle d’être le chien de garde d’un régime à bout de souffle, tournant en rond sur ses slogans archi -usés, mais celle de répondre à un appel qui vient du fond de nous -mêmes, de répondre à notre vocation en toute liberté.
Comment mesurer la descente intellectuelle entre nos vingt ans , quant appelé sous les drapeaux dans des régiments parachutistes combattants nous étions fiers d’être français. Je ne reconnais pas la France actuelle, absorbée par les infos et politiques mensongères.
Nous avions déjà à l’époque les gauchistes qui aidaient nos adversaires. Mélanchon n’a rien inventé, car la collaboration était de mise déjà en 1940.
Le nom que j’ai l’honneur de porter vient de Bretagne , entré en Armorique et francisé en l’an 400 de notre ère. « Je suis Français parce que j’aime les ROIS de France » et respect pour le roi du pays de ma naissance.
Français réveillez vous, quant on ne défend pas son pays il devient vulnérable et vous y perdrez vos biens et vos valeurs.
Quant on accepte des migrants en masse, un jour ils sont plus nombreux que les autochtones et ils vous soumettent . Par leur silence de bons bourgeois que nous sommes devenus nous n’allons pas tarder à devoir quitter la France et laisser la vermine l’occuper.
Je vois déjà les nouveaux occupants des maisons et appartements de ces Français, car nous sommes le pays faible de cette Europe et ils l’ont compris. En nous soumettant à la commission de Bruxelles, nous avons accepté la guerre d’occupation, mais c’est la guerre civile qui s’annonce, parce que nous allons réagir? Compte tenu du nombre de migrants occupés à détruire ce qui reste du pays , n’est ce pas déjà trop tard, car le gouvernement travaille pour la perte de notre pays, il est donc avec eux?