Après qu’un délinquant franco-algérien de 17 ans a été abattu par un policier à Nanterre, une série d’émeutes touche depuis plusieurs nuits de nombreuses villes françaises. Alimentée par des personnalités politiques et médiatiques plus soucieuses de leur image auprès de ces populations que d’apaiser une situation intolérable, la crise n’est pas sans rappeler celle de 2005, mais son intensité semble la dépasser et fait craindre un embrasement plus intense encore.
La mort tragique du jeune Nahel est déjà hors de propos dans cette crise. Pour les émeutiers, il s’agit d’un prétexte comme hélas il y en aura d’autres, eu égard à la multiplication des refus d’obtempérer et des provocations et violences envers les forces de police, sans doute mal préparées et mal équipées, mais assurément mal dirigées ; leurs états-majors ont en effet eu beaucoup moins de scrupules pour réprimer les gilets jaunes ou pour interdire un cortège en l’honneur de Jeanne d’Arc.
C’est que, forte avec les faibles et faible avec les forts, ou plutôt complaisamment laxiste avec les populations immigrées ou issues de l’immigration, la République n’a rien à opposer à ces personnes qui haïssent la France d’autant plus qu’elle les y encourage, à force d’auto-flagellation ou de promotion d’un progressisme déracinant.
Nous ne sommes en effet pas certains de voir MM. Mélenchon, Plenel ou Mmes Rousseau, Autain et Diallo aller au-devant des émeutiers pour les ramener à la raison à grand coups de catéchisme woke, LGBT ou multiculturaliste. Nous ne sommes pas davantage certains de voir MM. Darmanin, Ndiaye ou Mmes Borne et Abdul-Malak aller pacifier nos banlieues en récitant la litanie des valeurs républicaines.
Où sont-elles passées, ces valeurs républicaines sensées garantir le pacte social ? Où est-elle, cette République une et indivisible, laïque, démocratique et sociale sensée mettre fin aux injustices et aux séparatismes en tous genres ?
L’Action française, pour l’avoir prévenu depuis trop longtemps, constate amèrement la faillite du régime, trop désincarné pour donner une réponse sérieuse à l’« incommunauté ». Elle adresse un message de soutien aux Français directement confrontés à cette violence injustifiable, et enjoint tous nos concitoyens à ne pas se résoudre à ce que la République entraîne notre pays dans sa faillite. ■
Pardon, mais il appartient à la rédaction de JSF de corriger les fautes d’orthographe du Bureau Politique., même quand elles sont répétées. En fait les valeurs républicaines ne peuvent être sensées garantir le pacte social, parce qu’elles sont insensées, de même que la république une et indivisible, laïque, démocratique et sociale ne peut être sensée mettre fin aux injustices et aux séparatismes en tous genres pour la même raison. Mais surtout parce qu’il ne s’agit pas de sens;, mais de cens. Les valeurs et la république sont censées, c’est-à-dire jugées garantir les pactes et mettre fin aux injustices. Les règles de la langue française sont censées garantir la rectitude de la pensée.
Tout à fait d’accord avec Antiquus… En plus, pas terrible, ce communiqué.
Antiquus n’a pas raté la rédaction de JSF. On sait que l’orthographe et la langue venant des bureaux de l’AF officielle sont assez souvent négligés. Il fallait se méfier davantage !
En plus, d’accord avec Pierre Builly ce communiqué n’est pas terrible. Avant, on aurait dit « bâclé ».
En revanche, Jean-Loup Bonnamy est excellent. Un autre niveau, et puis c’est tout !
A qui faut-il dire : « Encore un effort ! » ?
La République finira par tomber elle aussi, comme tant d’autres avant. Il y a tant d’obstacles, crise économique, crise financière, crise politique, crise de la justice, crise des banlieues etc.
Est-ce vraiment le moment ? Nous savons bien, hélas, que la république porte en elle-même les germes de sa décomposition, et cela depuis 1792 , mais n’y a-t-il pas plus urgent que de rappeler nos convictions, aussi sincères soient-elles ? Ou plutôt de tendre une main fraternelle à tous ceux qui dans ce pays, pompiers, maires et toutes ces victimes qui découvrent avec horreur, cette volonté de terreur planifiée de détruire, de massacrer, par exemple une famille réfugiée dans son jardin, . à la Hay les roses.
Michel Onfray rappelle dans son émission « front populaire » à qui nous avons affaire : aux héritiers de Bakounine Je rappelle son catéchisme révolutionnaire, celui de Netchaev, le prototype des « Possédés » (les démons) , l’assassin de l’étudiant Ivanov, qui a écrit en collaboration avec Bakounine :
1) Le révolutionnaire n’a pas d’intérêt propre ni d’attachement ni même un nom qui lui soient propres.
2) Il a rompu tout lien avec le monde civilisé, ses lois et sa morale. Le monde est pour lui l’ennemi implacable, s’il vit en lui, c’est pour le détruire plus sûrement.
3) Le révolutionnaire ne connaît qu’un art, celui de tuer. C’est pour cela qu’il étudie la physique, la mécanique, la chimie et surtout la médecine.
4)Il méprise et hait toute manifestation de la morale sociale contemporaine. Pour lui est moral ce qui aide au triomphe de la révolution, immoral et criminel ce qui l’empêche.
5) Tous les sentiments tendres (amitié, amour, reconnaissance et même honneur )doivent être écrasés par l’unique et froide passion révolutionnaire. ( Correspondance de Bakounine avec Herzen. )
Nous devons étendre ce feu qui se propage, celui d’une racaille légitimée et nourrie par des inconscients, du pur nihilisme, et après nous proposerons.