Par Jean de Maistre.
Dans Le Figaro d’aujourd’hui (hier), Matthieu Bock-Côté, avec la pertinence qu’on lui connaît dit que ce qui se passe dans notre pays depuis plusieurs jours ne s’apparente pas aux prodromes d’une guerre civile, pour la bonne raison que les émeutiers et les pillards, soutenus par les gauchistes, ne se sentent pas appartenir au peuple français, même s’ils ont un document administratif qui paraît l’établir.
Comme je ne crois pas qu’un simple morceau de papier suffise à faire d’un allogène un Français, c’est bien un mouvement insurrectionnel étranger qui se développe sur notre sol. Assa Traore, la chef de la famille de délinquants multirécidivistes que tout le monde connaît, soutenue bien entendu par l’ineffable Taubira, vient d’ailleurs de déclarer « il faut leur montrer que nous sommes les plus forts ». Leur … c’est-à-dire aux Français.
Il y a désormais sur notre sol des enclaves étrangères qui ne rêvent que de faire reconnaître leur sécession d’avec notre pays. La stratégie dans ces « quartiers » est la même que celle adoptée par les musulmans albanais au Kosovo : devenus majoritaires, ils en ont chassé les Serbes ou humilient en permanence ceux qui restent.
Pour lutter contre ce phénomène il faudrait un réarmement moral et intellectuel, cesser de se soumettre à la dictature idéologique de la gauche qui règne dans le pays depuis des décennies et avoir la fierté d’affirmer notre histoire, dénoncer ceux qui ne voient cette dernière que sous l’angle de la repentance, affirmer la grandeur de notre culture et de notre civilisation, comme le font sans états d’âme et avec raison les Russes ou les Chinois.
Nos élites ou prétendues telles sont animées d’une véritable haine de soi qui trouve son aboutissement logique dans le wokisme, cette pathologie mentale et intellectuelle née dans le gauchisme universitaire américain. Ces prétendues élites qui détiennent un quasi monopole sur les médias et l’éducation n’ont cessé depuis trop longtemps de nous inciter à faire notre mea culpa pour ce que nous sommes et aujourd’hui, les adeptes du wokisme nous demandent de nous excuser d’être des Européens blancs.
Ce chantage à la repentance est insupportable. C’est de nos lâchetés et de nos renoncements que se nourrit la haine de la France qui se développe dans les banlieues allogènes, ces dernières nous méprisant parce que nous le leur donnons le spectacle de notre mépris de soi.
Je précise que je ne suis pas xénophobe, j’aime beaucoup les étrangers qui restent des étrangers et vivent à l’étranger. ■
Oui, « l’amor fati », la sagesse universelle, la conscience que le passé est providentiel nous pousse à adhérer à ce que nous sommes.
Nous défendre contre l’Islamisme ou contre le wokisme, oui, mais sans pour autant nous rallier à la subversion d’hier.
Je sais bien que, dans le feu du combat, on s’allie avec qui on peut ; mais à terme, ce serait une erreur de défendre le laïcisme contre l’Islamisme, le rationalisme désenchantant contre les délires du wokisme, l’individualisme contre le communautarisme, le mythe du Progrès contre l’absence de projet. Le traditionalisme reçoit tout du passé, mais au présent, il fait le tri,
Si le traditionalisme n’était que conservateur, il ne ferait qu’entériner les révolutions d’hier (effet cliquet), et donc serait complice du mouvement historique de décadence. Un vrai traditionalisme se doit d’être réactionnaire ; non pas de vouloir revenir au passé, mais d’être fidèles à la vérité des principes permanents.
C’est pourquoi « la tradition est critique ».
Merci Michel Michel pour ces paroles salutaires. C’est l’erreur de la droite que de soutenir la subversion d’hier contre celle d’aujourd’hui. Sachons nous en démarquer.
Michel « Onfrai « le philosophe pose une réflexion sur la construction de l’esprit qui réunit les hommes;
Alors un peu d’histoire ,
Après avoir adoré les nombreux dieux terrestres ou célestes, après avoir considéré que le dieu vivant était le chef Romain ou autre, l’homme s’est raccroché à la pensée des Hébreux. Un seul Dieu que l’on peut amener partout avec soi. Finalement l’esprit de chaque individu devenait Dieu et nos ancêtres l’ont accepté, pire développé. Actuellement nous le renions depuis la révolution et sa Raison.
Est ce une avancée de l’esprit?
Chacun son Dieu, son âme, son moi, sa raison, c’est bien , seulement il a fallu que les hommes pour des raisons d’organisation suivant les pays inventent deux manières de penser pou s’imposer au monde des vivants. Parce que les peuplades étaient différentes, elles se sont opposées. Origine unique mais application de la pensée différenciée.
Moins de deux mille ans ce n’est rien dans le déroulement du temporel. Chaque peuple a suivi son chemin suivi d’embûches. Les deux pensées sont toujours opposées, car chaque organisateur y trouve avantage. Laquelle va s’imposer, car il semble évident que celle du Sud désire s’implanter en Europe et elle a choisi la France qui est en perdition intellectuelle. La responsabilité de la France actuelle est de faire perdre toute l’Europe chrétienne.
Car renier sa civilisation , c’est se renier tout court, c’est donc disparaître, cette fois en entraînant les autres.
Dieu aime les anglais en Angleterre (jeanne d’Arc)