Il faut lire Patrick Stefanini dans le Figaro d’hier matin, où il déclare que l’État français n’est plus en mesure de protéger les biens et les personnes à cause de l’immigration massive.
« Je suis français » a posé cette question assez terrifiante : dans ce cas, devrons nous émigrer tandis que se poursuivra l’immigration de masse ?
Et nous avons ajouté : Ceux qui, fût-ce au cœur de notre école de pensée, nous recommandaient de ne point trop parler d’immigration – de masse, s’entend – ont donc singulièrement manqué de jugement et de courage politiques.
Post-scriptum : « Dieu, disait Jeanne d’Arc, aime les Anglais en Angleterre« .
Il y a déjà plusieurs années que les divers gouvernements (tous partis confondus) ont decidés par ideologie ou par lacheté de laisser faire la racaille des banlieues et d’opprimer les honnêtes gens. L’invertion des valeurs morales. Cela pour mettre en place des lois de plus en plus totalitaires. Nous sommes bel et bien dans une dictature larvée.
L’AIR FRANÇAIS
Ah, la France ! ses poubelles en tas puants, et encore et toujours, les surmulots parigots, les rats émeutiers, les ânes d’Hidalgo… la France ? Non ! la République française, nuance ! et bientôt ses feux olympiques, drogue et prostitution dans leur sillage, et ce Darmanin de jardin, laid nabot collabo, balance de Beauveau qui, sans honte, dénonce Kevin et Matteo…
Je suis Français. Ma famille et moi vivions a Tremblay… – tremblez, plutôt -… Tremblay-en-France… – « en France », vraiment ? En juillet 2005, nous avons pris un bel avion d’Air-Canada (cette compagnie aérienne a pour avantage de ne pas être sans cesse paralysée par les grèves). En 2005, donc, nous avons changé d’air et trouvé refuge au Québec, terre d’adoption (pour les mêmes raisons) de Maurice G. Dantec. Un seul regret : ne pas être partis plus tôt ! Nous avons préféré être des étrangers à l’étranger que l’être dans notre pays.
La République française nous traitait comme des chiens. Déjà, les solidarités naturelles n’existaient plus. Quand nous parlions de ce que nous vivions au quotidien, on nous regardait avec des yeux ronds, et l’on nous faisait comprendre que nous exagérions. Nos familles, installées en province (alors épargnée), ne nous croyaient pas. Si je devais me faire suriner sur le parking de l’immeuble pour avoir refusé une cigarette à un « jeune », ce « on » dirait encore que je l’avais bien cherché. La solution était toute trouvée. Partir était la dernière option pour ne pas nous perdre. Forts de notre vécu de petites gens, nous nous sommes donc exilés – exil politique, au sens propre. Et voilà.
Sommes-nous plus Français au Canada ?
Oui.
PARTIR NON
RESTER ET LUTTER
Monsieur,
Oh, ne criez pas, je ne suis pas sourd et je sais lire. Inutile de monter sur vos majuscules. Que vous n’ayez pas tort ne prouve pas que je n’aie pas aussi raison.
Bon dimanche.
FP
Celte d’origine j’ai pu remonter jusqu’à mes racines françaises jusqu’en 1640 , mais avec moi la lignée se termine et mes deux enfants vivent..ailleurs hors de France et de sa république. En fin de vie je ne reconnais plus rien j’ai l’impression d’habiter un pays qui m’est totalement étranger et après ma mort il ne restera plus personne pour se souvenir. « Nous sommes de l’étoffe dont sont fait les songes ». disait Shakespeare , notre civilisation se meurt et nous en vivons les soubresauts . On ne revient pas en areière et ce qu’on appelle à tort « le progrès » sonne notre disparition.
Faire le dernier carré comme dans « Le camp des saints » de Jean Raspail ? mais , hélas, surement pas avec la génération des trentenaires et plus, qui a biberonné aux bonnes paroles des néo-professeurs de l’éducation nationale
A défaut de l’exil pur et simple, il ne restera bientôt plus que l’exil intérieur.
Lamentable !
Si je n’avais pas bientôt 82 ans je crois que je foutrai le camp ailleurs, ici aussi je lis des mots, rien que des mots et nulle ferveur pour changer l’HISTOIRE. Peut-être suis-je encore un peu trop diplômée pour croire à toutes ces billevesées ?
Richard, l’exil intérieur, certes une bonne réaction au départ, ne suffit pas,. Cela me fait penser un peu à » en attendant Godot. » qui n’est jamais venu.! En tant que chrétien nous participons à l’histoire puisque notre foi est incarnée . quelque soit notre place, nous ne pouvons donc pas la fuir. Ce dilemme s’est posé en Allemagne pour tous ces Allemands qui ne supportaient pas le régime Aujourd’hui, .c’est déjà un pas positif que de refuser la langue de bois orwellienne de la dictature rampante d’aujourd’hui, mais à un moment, il fait avertir et se lever en calculant bien les risques, Certains l’ont fait en bravant tous les risques en Allemagne le payant de leur vie, mais par leur réflexion ils ont laissé une trace fulgurante, et permis de poser les bases vraies d’un renouveau, basé sur un ressourcement spirituel, non de s’engloutir dans la société de consommation Le risque aujourd’hui est la mort sociale, Il ne s’agit pas seulement de délivrer de la peur ceux qui se taisent, il s’agit de les rendre à eux-mêmes, qu’ils puissent ‘obéir à leur vraie conscience ‘ éclairée) et se sentir libre. Comment? iI n’y a pas de recettes, c’est à nous de (re)trouver cette fidèlité à ce qui vient de plus loin que nous » à l4enfant que nous étions », dirait Bernanos