La Rédaction.
Renaud Camus a republié sur les réseaux sociaux un texte de lui paru, dans son journal, il y a cinq ans, plus précisément le 17 juillet 2018. Nous y avons réagi comme suit.
Les « dits » parlés ou écrits de Renaud Camus sur le déferlement migratoire ont longtemps été traités avec ce sentiment d’horreur et d’effroi qui faisait jadis s’éloigner le plus qu’on pouvait des pestiférés. Et ceci jusque dans les milieux les plus patriotes ou comme on dit depuis la fin du XIXe siècle, les plus nationalistes. Pour ce genre de raisons de basse charité qui ont empêché Louis XVI de réprimer les émeutes de 1789 et de tuer la Révolution dans l’œuf, le rendant coupable, pour avoir trop écouté les clercs qui lui enjoignaient de ne pas faire couler le sang de quelques-uns, d’avoir livré la France et le Monde à la plus universelle et à la plus sanglante révolution de l’Histoire humaine qui, elle, a tué des centaines de millions d’êtres humains sur tous les continents. Et a bouleversé partout l’ordre traditionnel des sociétés.
Maudits soient donc ces clercs, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui ! Car c’est encore, au moins pour partie, par imprégnation de cet esprit à prétention évangélique, que les catholiques, de foi ou de culture, jusqu’aux traditionalistes, jusqu’à certains maurrassiens, ont commencé par nier les constatations de Renaud Camus, pourtant tellement évidentes au commun des mortels ! Ceux-là, pour opposés qu’ils soient aux orientations du Pape François, ont néanmoins plié le genoux et adopté peu ou prou ses postures médiatiques en faveur de toute immigration. Périsse la France plutôt que l’Église. Mais les deux périssent !
On y ajoutait quelques arguments séculiers : « Qu’y pouvait-on ? L’immigration massive ‘est inévitable. C’est ainsi ! C’est le fait du siècle. Voudrait-on qu’on tire contre les masses déferlantes ? » On oubliait qu’on avait tiré en d’autres temps, et sous le signe de la Croix.
Lâcheté, résignation, acceptation de la mort certaine y compris par des patriotes ! S’imagine-t-on qu’un Maurras ou un Bainville auraient assisté les bras croisés, sans mot dire, sans rien faire, à l’invasion démographique du Pays et conséquemment à la transmutation de sa substance historique en une autre, étrangère, toute différente, ataviquement conquérante ?
Ces attitudes d’acquiescement à la mort du Pays – si abîmé soit-il en lui-même – sont-elles aujourd’hui en train de tourner, devant les alarmes les plus immédiates, les plus évidentes ? C’est possible. Trop lentement sans-doute. Mais peut-être assez sûrement. L’urgence elle aussi peut faire loi et révéler les hommes de plein vent qui y feront face, au grand enthousiasme de 75% des Français.
Renaud Camus aura été prophète. Les autres, tous les autres, des collabos. ■
Ce que Renaud Camus avait écrit le 17 juillet 2018 et qu’il a repris il y a deux jours…
Plieux, mardi 17 juillet 2018, une heure vingt du matin (le 18).
La Coupe du monde de football, cet épisode auquel, avant le Petit Remplacement, c’est-à-dire dans une société civilisée, personne d’un peu éduqué n’eût attaché grande importance, comme à une inévitable crétinerie pour les crétins, et source majeure de profit pour les profiteurs, va décidément marquer un tournant. Elle est bien sûr, au même titre que la Fête de la musique, un des lieux idéaux de fusion, justement, entre le Petit Remplacement et le Grand. Les deux ont d’ailleurs été célébrés conjointement, en grande pompe, à l’Élysée, à grand déploiement de changement de peuple et de changement de style, de changement de race et de changement de classe (de référence culturelle). Sur des musiquettes imbéciles auxquelles il ne dédaignait pas de s’abandonner chorégraphiquement lui-même, comme si elles lui étaient de toute éternité familières (et il est vraisemblable qu’elle le lui sont, en effet), le président de la République accueillait au siège de la République le nouveau peuple, la MHI française.
La substitution ethnique, jusqu’à présent niée — de plus en plus faiblement et confusément, il est vrai —, est maintenant non seulement reconnue mais pleinement assumée, célébrée, érigée en modèle universel, à grand renfort de défis et de menaces. Il n’est pas jusqu’à Barack Obama, en bon remplaciste davocrate à conférence à deux cent mille euros qu’il est, qui n’ait félicité l’équipe de France de ce qu’elle ait l’air si peu gauloise. Il était jusqu’à présent criminel de s’opposer au Grand Remplacement : il sera désormais criminel, pour les individus et pour les peuples, de ne pas s’y livrer sans réserve.
L’ineffable Licra donne l’exemple, comme souvent. Sa section parisienne a publié avant la finale un communiqué où elle reprochait aux Croates d’être « dramatiquement uniformes », tandis que l’équipe de France, elle, était évidemment célébrée pour son exemplaire caractère « multiculturel, multiethnique ». Nous y sommes. Ce ne sont plus seulement les races, ce sont les peuples qui sont sommés de disparaître. Les industries de la MHI et leurs représentants de commerce ne tolèrent plus aucune dérobade. Quiconque ne se fond pas dans le Nutella humain sera dénoncé, poursuivi et châtié.
Journal de Renaud Camus, 17 juillet 2018.
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MHI , qu’es aco ?