Plus de 80 % des Français soutiennent leurs forces de l’ordre.
Par José D’ARRIGO, rédacteur en chef du Méridional.
Titre, nous le redisons, ami des royalistes d’Action Française depuis des lustres. Et dont nous recommandons la lecture. José D’Arrigo en est le Rédacteur en Chef. (On peut se reporter à ses articles parus dans JSF via le lien ci-dessous).
Le fait est là. Marseille aime sa police, Marseille aime ses pompiers, Marseille aime ses gendarmes, Marseille aime ses surveillants pénitentiaires. Et voilà. Les sondages sont d’une clarté absolue : plus de 80 % des Français soutiennent leurs forces de l’ordre, c’est à dire leurs gardiens de la paix, leurs « anges gardiens ». Evidemment, les 30 000 cornichons qui ont défilé ce week-end en hurlant « stop aux violences policières », ou pire, « une balle un flic » ont fait un flop retentissant. La Nupes peut remballer ses banderoles, elles ne font pas recette.
Pour faire pièce à ces tentatives gauchistes de déstabilisation, le collectif « La France aime sa police » a lancé une vaste opération de rassemblement devant les hôtels de police et les gendarmeries de toute la France pour porter la parole des professionnels de la police qui ne peuvent pas s’exprimer en raison de leur devoir de réserve : à Marseille ce meeting de soutien aura lieu de 15 h à 17 heures ce samedi 30 septembre devant l’Evêché.
Le commissaire honoraire Claude Dupont, ancien patron du secteur nord de Marseille, le major Léon Béraudo, Pierre Folacci, ancien directeur de la brigade de répression du banditisme à Marseille, Jacques Struzynski, syndicaliste des surveillants pénitentiaires, Roger Antonelli, Patrick Isnard, Bernard Reymond-Guyamier, ancien directeur zonal des CRS, le consul du Niger Frédéric Berthoz, le major Yves Fulconis, ancien champion de France de boxe et formateur sportif de la police, sont tous venus décliner l’immense ras le bol des forces de l’ordre dont l’utilité, pourtant évidente, est remise en cause par des abrutis à la solde de politicards.
Claude Dupont, président du Collectif à Marseille, a mis en cause ceux qui « déstabilisent le corps de la police nationale » par des discours de haine et de rejet. « Lorsqu’un individu, agissant au volant sous l’emprise de l’alcool et de la drogue, démuni de pièces d’identité et d’assurance, grille volontairement un contrôle de police et prend la fuite à toute berzingue, c’est le devoir du policier de l’arrêter par tous les moyens, a-t-il affirmé. C’est exactement ce qu’a fait le policier qui a été contraint de tirer sur Nahel Marzouk pour le neutraliser et il se retrouve en prison, c’est inadmissible car il n’a fait que son travail dans les règles de l’art. » Pour lui et ses collègues présents à la brasserie des Templiers, chez Fred Jeanjean, il est temps d’instituer une présomption de légitime défense pour le policier pris à partie et de lui garantir une protection fonctionnelle ainsi qu’à sa famille.
Il serait urgent également de créer un « pôle judiciaire spécialisé » composé de magistrats de terrain, de policiers de terrain et de juges aguerris pour mieux apprécier les gestes des policiers hâtivement mis en cause et qualifiés à la va-vite « d’assassins » pour complaire à la foule et prévenir des émeutes. Le major Léon Béraudo a rappelé ce que tout un chacun s’accorde à reconnaître : les policiers aiment leur métier, souvent passionnément, et les accusations dont ils font l’objet sont souvent injustes et inappropriées.
« Pourquoi les policiers sont-ils devenus des sous-citoyens au regard des juges ? Pourquoi sont-ils la cible préférée des magistrats affiliés au syndicat de la magistrature ? Nos jeunes collègues n’ont plus qu’une idée en tête : quitter la police pour ne plus êtres malmenés, insultés, ou méprisés, a-t-il déclaré. Nous ne pouvons pas être les éboueurs de la société. Nous sommes des protecteurs, des sauveurs d’hommes, pas des tueurs. Les syndicats ? Ils sont soumis au bon vouloir du ministre et sont muselés dans leur action par les avancements, les promotions… »
Quant à Yves Fulconis, il a rappelé simplement que la police est présente pour assurer la « tranquillité publique », la sécurité et la salubrité et pour permettre à chaque citoyen de vivre dans le respect de ses droits et de ses libertés fondamentales. « Le policier est le dernier rempart contre la violence sauvage des malfrats. Si l’on décourage le gardien de la paix, si on lui réserve un traitement de défaveur, alors c’est la porte ouverte au chaos et à l’anarchie », estime le major Yves Fulconis. ■