En cette occurrence, comme en d’autres, face à l’hégémonisme étatsunien, ou face à la Chine, ce n’est pas « moins d’Europe » qu’il faudrait. Mais plus d’Europe. Non pas celle de Bruxelles qui n’en est pas une n’étant qu’une succursale des Anglo-Saxons. Non, mais plus d’Europe authentique, affirmant ses racines gréco-latines et chrétiennes, sa civilisation, sa culture, riche de ses peuples, nations et États souverains. Celle de Lépante. Celle du Congrès de Vienne qui mit fin, hélas provisoirement, à l’épisode révolutionnaire. Faisons partie des peuples et des Etats qui ne veulent ni se dénaturer ni mourir.
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A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.
Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions
Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.
Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !
L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.
Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.
Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.
Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.
La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.
Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.
Et aussi…
Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.
Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.
Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net
* Frais de port inclus
Mais la France n’était pas à Lépante.
Exact. La France, isolée, devait se défendre contre l’Empereur et sauf erreur François Premier avait envoyé sa bague à Soliman… Il n’empêche que la Chrétienté unie à Lépante a sauvé l’Europe du Turc. France comprise.
Les racines gréco latines en Estonie, ouaf ouaf
Ouaf ouaf ? Si vous croyez les républiques baltes typiquement représentatives de l’ensemble européen et si vous pensez que les universités de Tallinn, Riga ou Vilnius ignorent Homère, Platon ou Sénèque, vous avez évidemment raison. Quand je parcourrais ces régions à titre professionnel je me souviens que je le faisais souvent sur un superbe et grand ferry qui s’appelait l’Olympia… Il me rappelait bien sûr mes pérégrinations méditerranéennes…
Plus de France et moins d’Europe…
À propos des pays Baltes – pour André Bellon et Jean-Pierre Raulot :
André Bellon a bien raison de se gausser des racines «gréco latines en Estonie» ; il met le doigt sur les carences culturelles de la palanquée de commentateurs laïco-républicains, tout aussi incultes que suffisants.
Quant à la représentativité typique ou non de l’ensemble européen des «républiques baltes», Jean-Pierre Raulot ne devrait pas moquer ainsi le précédent commentaire… En effet, si l’on s’intéresse aux peuples de la Baltique (auxquels appartenaient linguistiquement les Prussiens, soit dit en passant, et «émotivement, si j’ose dire, les Allemands du Nord), on ne peut qu’être frappé par la DISTINCTION culturelle inouïe qui les caractérise. Il faut savoir, en effet, que ces peuples comptent des ancestralités vertigineuses qui rattachent les Estoniens aux plus anciennes peuplades altaïques, dont les traditions chamaniques ont «culturellement» survécu jusqu’au début du XXe siècle – et ne sont toujours pas éteintes, du reste. Pas une once de «gréco-latinité» là-dedans, mais quelle représentativité ! Quelle représentativité d’une culture prodigieuse dont il serait bienvenu que l’on sache un peu prendre de la graine… À titre d’exemple, Estonie et Finlance (les deux «pays» fenniques ou suomis) comptent ensemble à peine une dizaine de millions d’habitants et, cependant, on y trouve une quantité de musiciens de très haut vol, quantité plutôt astronomique qui défie tout entendement statistique, dès lors qu’on la rapporte à la population. De son côté, le grand-duché de Lithuanie (outre que, au temps de la République des Deux Nations, le territoire comptait jadis l’Ukraine, en alliance avec le royaume de Pologne) se trouve avoir pour vernaculaire la langue vivante la plus proche du sanscrit… Que de racines gréco-latines, encore…
L’Europe, l’Europe – gréco-latine ou judéo-chrétienne, comme préféreront dire pagano-sceptiques ou sionistes doctrinaux, aussi malheureusement pétris de préjugés ignares les uns que les autres –, l’Europe ne représente pas grand-chose si on ne consent pas à la considérer comme la terre de la Chrétienté – non son berceau, qui fut méditerranéen, mais son «pays», son empire.
Cela dit, on pense fatalement à la culture «gréco-latine», évidemment ; seulement, se serait faire l’impasse sur ce que notre chrétienté a perpétué des antiques traditions celtes, norraines et ouralo-altaïques (sans compter celles dont on n’a pas su retrouver les traces en Lithuanie ou aux fin fonds des Carpathes).
L’Europe, c’est la Chrétienté, Chrétienté bâtie «historiquement» (si l’on veut de la «documentation») par Charlemagne… c’est-à-dire que cette «Europe» a politiquement disparu avec le «Grand Empereur» (comme on l’appelait aux temps de «La Chanson de Roland). Elle n’a survécu que parcellairement : au premier chef, dans le «Très Chrétien, franc royaume de France», dans les États pontificaux, à Byzance et à Moscou (la «Troisième Rome», disait-on)…
En effet, il y a tout lieu de s’esclaffer lorsque des pions et (au mieux) deux ou trois instituteurs, se gargarisent des «racines gréco-latines» et/ou «judéo-chrétiennes».
Les «racines» de l’Europe sont culturellement et territorialement EUROPÉENNES, un point c’est tout. Je recommande de se pencher sur les temps carolins pour en aborder les tours et détours – d’ailleurs passionnants.