Par José D’ARRIGO, rédacteur en chef du Méridional.
Titre, nous le redisons, ami des royalistes d’Action Française depuis des lustres. Et dont nous recommandons la lecture. José D’Arrigo en est le Rédacteur en Chef. (On peut se reporter à ses articles parus dans JSF via le lien ci-dessous).
« LES TRAFIQUANTS ONT TELLEMENT DE MOYENS FINANCIERS À LEUR DISPOSITION QU’ILS PEUVENT FAIRE TAIRE N’IMPORTE QUI, N’IMPORTE QUAND »
Un ancien des stups à Marseille
Marseille est devenue une des villes de France où le trafic de stupéfiants est poussé à son paroxysme. C’est une véritable industrie qui génère des bénéfices astronomiques et, hélas, des règlements de comptes à n’en plus finir entre bandes rivales. Comment juguler ces trafics tentaculaires qui gangrènent 150 cités de non-droit dans les Bouches-du-Rhône ? La réponse de ce policier parisien de haut vol va vous sidérer.
« Je pense qu’il faut infliger des peines dissuasives et révoquer les magistrats du syndicat de la magistrature qui refusent d’appliquer la loi en raison d’une sorte de préférence criminelle, estime-t-il. Secundo, notre ministre a déclaré la guerre aux trafiquants, nous sommes donc désormais des soldats et notre mission principale consiste à abattre les têtes de réseaux ». Cette opinion jusqu’au-boutiste risque de faire jaser. Elle illustre en tout cas l’impuissance des brigades de stupéfiants qui livrent à la justice des trafiquants qu’elles retrouvent quelques semaines plus tard à l’endroit même où elles les avaient arrêtés. Cette impuissance est aussi celle de l’Etat qui refuse de s’en prendre aux toxicomanes, probablement parce que la drogue est très répandue dans les milieux médiatiques, politiques et le show-biz et qu’il ne faut pas en faire un drame ni braquer ceux qui souvent sont à la base de votre élection.
Pourtant, certains ministres, comme Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ou sa préfète de police de Marseille Frédérique Camilleri, se sont déclarés persuadés qu’il fallait clairement s’en prendre en priorité aux toxicomanes pour une raison très simple : s’il n’y avait pas de drogués, il n’y aurait plus de trafic et la cause serait entendue.
Lors d’une soirée littéraire consacrée au « prix de l’Evêché », nous avions abordé cette jeune femme de trente neuf ans qui n’a pas froid aux yeux en lui demandant naïvement si elle ne craignait pas de se faire virer ou « Hazebroucker », c’est-à-dire muter dans le grand nord, si elle continuait à affirmer crânement que les premiers responsables des trafics sont les toxicomanes : « pas du tout, nous a-t-elle répondu, je fais mon travail en conscience en pilonnant systématiquement les divers points de deal avec l’appui des CRS ».
Certes. Mais je pense exactement le contraire. Si cette fonctionnaire de police remarquable tient à demeurer en poste, elle a plutôt intérêt à éluder ses déclarations « anti-tox » car elle ne peut pas ignorer les pratiques qui ont cours jusqu’au sommet de l’Etat. Ce n’est donc pas demain la veille qu’on pourra assécher le marché très juteux de la drogue dans notre pays. S’en remettre à la déclaration guerrière de ce policier parisien est exclu.
Peut-on songer à décréter l’état de siège dans ces cités où les trafics règnent en maître ? Réponse non. La police marseillaise n’a pas les moyens d’assiéger ces nouveaux « châteaux-forts » des temps modernes, cadenassés comme des sanctuaires avec des « choufs-douaniers » à toutes les issues. Comment positionner un équipage durant vingt quatre heures sur un point de deal quand on sait qu’on ne peut pas assurer la moindre relève, faute d’effectifs suffisants. De toutes façon, ce genre de répression serait très mal interprété par les nombreux Français qui estiment que les toxicomanes sont avant tout des « malades » et qu’il vaut mieux les « soigner » que les embastiller. D’ailleurs, les amendes forfaitaires prévues pour les dissuader ont fait « pschitt » : les forces de l’ordre en ont infligé une kyrielle dans les Bouches-du-Rhône mais le taux de recouvrement réel est dérisoire. Donc, là aussi, c’est raté.
Face à l’impuissance des pouvoirs publics, on en vient à se demander si les déclarations d’intention concernant la répression du trafic ne sont pas que de la poudre aux yeux pour masquer une réalité plus affligeante : l’Etat a perdu définitivement la partie contre les trafiquants. Il montre régulièrement ses biceps, comme Popeye, mais il n’a pas de quoi se payer des épinards…
En outre, les flots d’argent issus du trafic (jusqu’à 60 000 euros par jour dans certaines cités) permettent une méga-corruption générale. Il ne serait pas inimaginable d’apprendre un jour que certains partis politiques sont, eux aussi, alimentés par les barons de la drogue, quitte à réclamer ensuite une assurance protection.
« Les trafiquants ont tellement de moyens financiers à leur disposition qu’ils peuvent faire taire n’importe qui, n’importe quand, confie cet ancien des « Stups » à Marseille. Il n’y a aucune volonté politique réelle de traquer les caïds du trafic car leur stature financière leur permet de fréquenter les puissants de ce monde et de parler d’égal à égal avec eux. Quant aux frontières, elles sont de plus en plus poreuses et chacun sait que personne ne peut s’opposer à la culture du cannabis dans le rif marocain… »
Le résultat de cette fausse lutte et de tous ces faux semblants, c’est tout de même le pourrissement de notre jeunesse. Un ancien dealer qui a fondé une association culturelle pour s’extraire du trafic au sein de la cité du Castellas à Marseille, nous expliquait que les candidats au trafic sont légions en raison des profits gigantesques escomptés : « Moi je les connais, je leur dis : les gars, faites gaffe, dans votre
bizness, soit vous finissez entre quatre planches, soit vous finissez entre quatre murs. Mais ils ne veulent rien entendre à ce qu’ils croient être des leçons de morale. Ils me répondent :« nous, on préfère avoir une vie extraordinaire jusqu’à trente ans que de vivre comme des misérables avec 1300 euros par mois jusqu’à 75 ans… »
Marseille a enregistré au mois de septembre 2023 sa 110eme victime par arme à feu : ce chiffre révélé par madame Laurens, procureur de Marseille, ne se contente pas de dénombrer les 45 victimes décédées à la suite de règlements de comptes mais aussi les blessés qui en réchappent (65). Elle a évoqué également un autre chiffre éloquent : celui des 95 tentatives d’homicide liées au narcobanditisme depuis le début de l’année. N’en jetez plus : la coupe de cannabis et de cocaïne est pleine.
Conclusion : la bataille contre les trafiquants de drogue est bel et bien perdue. Par complaisance, on a laissé s’enkyster le trafic de stupéfiants et d’armes dans les cités de non-droit. Le marché s’est atomisé depuis l’ouverture des frontières dans les années 2000 : des petits caïds sont allés eux-mêmes s’approvisionner en Espagne pour monter leur propre réseau. Et les cités de la drogue sont devenues quasiment impénétrables comme le montre bien le spectaculaire film de Gimenez « Bac Nord ». Les 150 cités de la drogue sont sous contrôle mafieux. On y achète la complicité des populations souvent en situation précaire. Les concierges, les postiers, certains employés
municipaux, constituent des proies faciles pour les voyous richissimes.
Ajoutez à cette corruption la lourdeur de la procédure judiciaire (il faut trois jours d’attente, quatre rapports et douze coups de
fil pour le renouvellement d’une balise) et vous comprendrez aisément que la police et la justice sont submergées. Nous en sommes à l’ère de la sous-traitance et de l’ubérisation du trafic. L’ère de l’argent-roi et de la terreur. Quarante cinq personnes ont été abattues à Marseille par des rafales de « kalach » depuis le mois de janvier. La population locale s’en indigne périodiquement…mais rien ne change et rien ne changera, j’en suis quasiment sûr. Hélas. ■
La devise de MARSEILLE serait elle inspirée des Etats Unis : Yes, Oui, CAMES ????????
Bien vu. Amusant.
Courageux!
A Marseille, il y aura 10 épreuves de voile, pendant le Jeux Olympiques..
Excellente constatation qui reprend point par point ce que je pense depuis des décennies : la lutte contre la drogue est ingagnable, comme l’a été aux États Unis de la prohibition la lutte contre l’alcool. Le phénomène. est mondial, des narco-États (Maroc notre « grand ami » aimé de la Droite, Colombie, Mexique, Afghanistan, bien d’autres.) sont bien plus puissants que nos États de Droit qui n’osent pas tuer…
La police vide la mer et la remplit et ne s’occupe pas de dommages, vols, violences qui sont négligés.
Qu’on fiche la paix aux gens : on a le droit de s’esquinter la santé et la vie avec tabac, alcool, drogues diverses, dépendance à la pornographie…
Tout le monde sait que lorsque on démantibule un point de deal, il se reconstitue ailleurs, lorsqu’on arrête le n°1 d’une bande, c’est le n°2 qui le remplace avant que le n°3 prenne sa place…
Ce que le les Pouvoirs publics – toutes obédiences confondues – craignent, c’est l’explosion sociale des quartiers, privés de revenus considérables… Et les concessionnaires Mercedes, BMW, Audi qui craignent pour leur chiffre d’affaire.
Il faut que tout ça explose, d’ailleurs.
Oui, il faut lutter contre la drogue et cela commence au hasch pour nos enfants, nos élèves – et qui n’a pas connu dans son entourage le plus proche, familial ou professionnel ou amical ses ravages, jusque dans nos villages, avant qu’ils soient pour certains détruits; ou abimés. Question de dignité Cela suppose une éducation des jeunes, les avertir des réels dangers, et qu’on arrête cette stupide équivalence entre un verre de vin et le hasch qui lui serait « sympa » si on croit un ex champion de tennis, que j’ai du relever dans le figaro il y a plus vingt ans , constatant les ravages sur nos propres élèves de cette drogue évidemment « sympathique. ». Bien sûr qu’on n’arrêtera jamais le trafic, alimenté on le sait par des hommes politiques et le show business , et toute une population en désarroi, mais de grâce envoyer au moins un signal et ne pas laisser les dealers prendre le pouvoir. ou rester impunis comme à La Haye les roses, où ils sont pardonnés (d’avance ) de leur acte odieux et criminel par le maire… républicain et disposent probablement d’alibis en béton mais bidons, mais ordre doit être donné en haut lieu à l’enquête de s’en tenir là. Je ne me résigne pas au triomphe de gangs maffieux et criminels ni à l’asservissement de nos enfants, de tous nos enfants. Soyons clairs.
Un excellent ami d’AF – d’Albi, plus précisément – Henri Bl. est mort imbibé à moins de 40 ans : il buvait son pastis en y ajoutant de la vodka.
Un grand dirigeant de Nantes, Philippe L. a fini sa vie dans des crises de delirium tremens.
Je crois que tu n’as pas fait les Camps MRDS, Henri… J’ai cité deux exemples mais il y en a bien d’autres…
Et puis le jour où quelqu’un m’expliquera comme on peut mettre fin au trafic continu, avec les tonnes de drogue qui entrent par tous les coins du territoire !
Sas doute la Vertu et la Mesure valent mieux que le Vice et l’Excès… mais sont nettement moins pratiqués.
Relis l’article du « Méridional » : aucun horizon.
Il y a une différence considérable entre l’alcoolisme et le «droguisme» (si j’ose dire ainsi)… Je le sais d’expérience !
Premier exemple : Le deuxième mari de ma mère – mon beau-père, qui m’a élevé – était alcoolique ; la vie était assez épouvantable, quelquefois, en effet. Il est mort, hémiplégique, à 75 ans, désintoxiqué depuis cinq ou six ans, après quatre ou cinq cures.
Deuxième exemple : mon plus cher ami d’adolescence, Éric, le frère de mon premier réel grand amour, était intoxiqué à l’héroïne. Sa mère a passé plus de deux ans à veiller sur lui, pour qu’il se désintoxique. Il semble sorti d’affaire… Seulement, au soir du 24 décembre 1977, il quitte la compagnie du réveillon ; Françoise, sa mère, tressaille… Le lendemain matin, Jean, son père, est allé le retrouver, mort d’overdose, dans les WC d’un caboulot de la Contrescarpe. Éric avait 22 ans.
Sans compter que, entre 18 et 22 ans il a mené une vie d’épisodique zombie, sauf qu’il était pourtant un excellent musicien, guitariste et saxophoniste (pour ceux qui connaissent, il accompagnait Bernard Lavilliers et, m’a-t-on dit, ce chanteur a composé une chanson à sa mémoire).
Je préfère nettement la mort de mon beau-père, qui survint trente ans après celle d’Éric. Et, en mémoire de mon presque frère, je dis qu’il est urgent que la soldatesque intervienne, baïonnette au canon et pousse la lame dans les reins des choufeurs, des check-pointeurs, des dileurs, des braqueurs, des blacks-blancs-beurs, des route-banqueurs, etcoeterreurs, avec, le cas échéant quelques coups de tromblons dans leurs faux cœurs.
«J’ai senti souffler sur moi le vent de l’imbécillité», dit Baudelaire quelque part, à propos de ses consommations hashishiques. Nous en sommes à l’ouragan de la crétinerie, à la tornade de connerie.
La drogue, c’est la bêtise à l’état pur. Or, contre la bêtise, il n’y a que l’éradication impitoyable qui puisse fonctionner.
Si l’on laisse les cons vivre leur connerie en paix complète, assurément, la connerie triomphera, par le nombre exponentiel qui lui est consubstantiel et par la reproduction in vitro qui légalise son existence au sommet de l’État.
Enfin, je suggère la dynamite, à tout hasard, si personne n’y avait pensé jusque-là.
Pierre, nous connaissons tous hélas des cas similaires . Raison de plus pour lutter en amont et en aval pour empêcher le basculement., et nos sommes tous visés, et pour comme dit David , baïonnette ou pas assécher le circuit et ses thuriféraires; On ne peut se substituer à la liberté de chacun, on peut avertir et toucher aux réseaux. Là où j’habite , gare du nord, nous avons des salles de shoot en libre service . La complaisance du maire de banlieue cité après avoir vu sa famille qui a failli être mise à mort m’effare. .
Jusque là, à part mettre la baïonnette au canon, je n’ai pas lu l’ombre d’une solution.
Arrêtons là-dessus : ma position est ancienne et ferme. Les drogués sont bien en peine, mais personne, personne, aucun État ne parvient à mettre fin au fléau.
Curieusement, je suis assez d’accord avec Pierre Builly, mais pas pour les mêmes raisons : s’il faut, à mon avis, légaliser la drogue, c’est précisément pour mieux la réguler. C’était, si ma mémoire est bonne, l’une des bonnes propositions de Mélenchon : légaliser la drogue sous de petites doses afin de couper l’herbe sous le pied des trafiquants, qui la vendent généralement à des doses très supérieures.
La «légalisation de la drogue» ?… Une fumisterie, faite pour satisfaire la bonne conscience de ceux qui n’en ont pas.
Il n’y a pas de trafic de tabac, peut-être ?… Allons, allons. La légalisation (terme typiquement républicain, du reste), c’est bon pour les caisses d’un État soucieux de ce que l’on ne soit pas trop regardant sur les fonds dont il trafique l’influence… La «légalisation», c’est encore meilleur pour la croissance de la bureaucratie qui saura trouver de l’emploi aux morpions des entre-jambes renouvelées, descendants de punaises de lit déconfites l’instant d’une fraction de législature et actuels doctorants à la faculté d’Aix-en-Provence, probablement…
Toute « légalisation» (de n’importe quoi de nouveau) est la capitulation du dernier atome de pensée, toute voix éteinte sous les borborygmes de la marée bestiale.
Cela me rappelle le militantisme abject de Grisélidis Réal (mère d’un de mes demi-frères, j’ai donc pu observer de près les vices de pensée dont elle faisait la promotion), laquelle «Gri» paradait devant les journaleux bavant sa plaidoirie – elle ricanait méchamment la formule «travailleuses du sexe» pour désigner les victimes de la traite des blanches. Cette individuation sociale de l’abjection érigée en objet de tolérance professionnel a finalement été inhumée dans le cimetière de Plainpalais, dit «des Rois» au prétexte que cette vraie putain, faux écrivain et banale barbouilleuse, «par [sa] vie et [son] activité» (de pute patentée) aurait donc contribué «au rayonnement de Genève» – les guillemets encadrent les passages d’un article de loi ouvrant droit au repos en ce cimetière…
Légalisons donc la drogue, cela permettra aux trafiquants de constituer un nouveau vivier pour l’élite à décorer de la légion d’Honneur, et sur le sale caveau desquels ressortissants on pourra élever de salutaires monuments avec épitaphes solennelles – celle de Grisélidis à Plainpalais est la suivante : «Ecrivain — peintre — prostituée», qui établit ainsi équivalence LÉGALISÉE entre ces trois fonctions sociales. Il n’y manque plus que le mot «prêtre», en quasi codicille, pour que le «Moderne Testament» soit alors révélé aux apôtres du Progrès.
Bon, à part fulminer, que proposez-vous, à part les baïonnettes ?
Et pour le porno dont un rapport récent dénonce les ravages ?
La politique, c’est « hic et nunc », non pas des récriminations et éructations à la Céline…
Ici et maintenant, je propose, cher Pierre Builly, l’intervention de l’armée. Dès maintenant et ici. C’est une nécessité, qui s’imposera d’elle-même à un moment ou à un autre ; sauf, évidemment, à ce que d’aucuns renoncent à tout et se mettent en tête de légaliser le crime et l’escroquerie, pour éviter les remous et au chef, somme toute, que chacun est bien libre de s’engoujater à la guise des conseil constitutionnel et ligue des droits-d’lhomme, lesquels auront à se prononcer en dernière instance, sans doute…
Quant au porno, qui est une horreur peut-être plus horrifiante encore que la drogue, je propose, tout simplement, de couper le courant internétique à ceux qui diffusent… Que l’on ne me raconte pas que cela présente la moindre difficulté, c’est totalement faux ; simple comme bonjour. Seulement, il faut savoir ce que l’on veut : veiller aux droits du gangstérisme ou respecter celui des honnêtes gens.
Je récrimine, en effet, j’éructe, peut-être bien, mais je ne fais pas dans le Céline – du moins je l’espère, car je n’apprécie pas ce genre de cuirassé. Cela dit, entre un bouquin publié chez Denoël ou Gallimard et un commentaire sur JSF, il n’y a évidemment pas le même genre d’exigences stylistiques.
Ce qu’il y a à faire est bien simple, n’a nul besoin de circonlocutions pour être dit… Aussi, à force d’entendre des rosières en complet veston qui s’offusquent de ce que l’on pourrait morigéner un peu roidement des ruffians, on en arrive à invoquer les baïonnettes pour tâcher de se faire entendre ; mais c’est qu’il y a des sourds saturés à la dingue de Boules Quies, semble-t-il.
Entre nos deux gladiateurs, je suis partagé. Avec B. je dis oui à la légalisation des drogues, comme de tous les produits chimiques dangereux et autres poisons vendus en droguerie (ou débit de tabac). J’approuve G. pour sa fermeté face à la pornographie. Puisque la technique permet la censure politique, elle devrait permettre aussi de sérieusement confiner le porno. À moins que le maître-mot de la gouvernance néo- libérale post-moderne soit devenu « du pain, des jeux et du cul ».