ÉMISSION DU 6 OCTOBRE 2023. Philippe de Villiers & Eliot Deval. Tous les vendredis à 19h. Philippe de Villiers passe en revue l’actualité de la semaine dans #FaceAPhilippedeVilliers. Présenté par Eliot Deval.
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ÉMISSION DU 6 OCTOBRE 2023. Philippe de Villiers & Eliot Deval. Tous les vendredis à 19h. Philippe de Villiers passe en revue l’actualité de la semaine dans #FaceAPhilippedeVilliers. Présenté par Eliot Deval.
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Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions
Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.
Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !
L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.
Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.
Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.
Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.
La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.
Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.
Et aussi…
Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.
Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.
Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net
* Frais de port inclus
C’est fou ce qu’un politicien peut découvrir sur les vices d’un régime politique lorsque les émoluments de la retraite tombent sans risques.
J’ai connu comme ça un manant qui braillaient, à la retraite, « Vive le Roi, à bas la gueuse » laquelle gueuse, brave fille, l’avait rémunéré toute sa vie de militaire avec une confortable retraite d’officier ! Il est mort d’une fatale rencontre entre son propre fusil de chasse et lui-même.
Philippe de Villiers est toujours passionnant à écouter pour la justesse de ses analyses !
Je ne sais pas de quoi vous avez vécu, Noël Stassinet, mais je trouve assez indécent qu’on puisse reprocher à ceux qui ont gagné leur vie parce que, tout simplement, ils avaient besoin de sous.
J’ai été pendant 41 ans et demi fonctionnaire d’État ; mon père, mort trop jeune à 54 ans, a été pentrite ans magistrat, fonctionnaire d’État. Il était monarchiste, comme je l’ai été ; mon grand-père, que je n’ai pas connu, était directeur des Postes, fonctionnaire d’État.
Vous trouvez anormal qu’on soit tenu à une certaine réserve tant qu’on n’est pas à la retraite ? Ma foi ! MM les officiers qui ont démissionné en 1905 devaient avoir quelques beaux revenus…
JSF à raison de ne pas pratiquer le ressentiment.
Sans parler de la question morale, il ne sert à rien.
Quoi qu’elle ait été, la carrière politique de Philippe de Villiers est terminée. Elle n’est plus.
Les idées qu’il exprime en public aujourd’hui et les analyses qu’il donne, sont-elles justes et utiles ?
Tout compte fait, c’est là la seule question qui compte.
Le reste c’est pour parler, ou pour dire son ressentiment.
Personnellement je n’aime pas le tracassin du ressentiment.
Villiers un dissident ? Première nouvelle
Pierre Builly, un chien ne mord pas la main qui le nourrit. Et j’aime bien le commentaire de Jerry.
D’abord rappelez-vous que Villiers, alors sous-préfet, a démissionné en 1981 ; comme les officiers de 1905, il devait avoir du pognon ; mais il l’a fait, ce qui a entraîné quelque bruit.
Ensuite quoi ? Son action positive, sa capacité d’expression a sûrement davantage fait quand il était aux affaires que s’il était resté orgueilleusement sur son Aventin. La création du Puy du Fou, son action en rappel du génocide vendéen ont été formidables, ses campagnes électorales ont été de première qualité.
Les dissidents qui ne se salissent pas les mains, à quoi servent-ils ? À tonner contre la République, le monde moderne, les ceci et cela qui ne nous plaisent pas ?
Ah que j’aurais aimé que tous ceux qui ont à un moment donné approché et davantage l’AF aient été le contraire de dissidents : des gens insérés dans l’appareil d’État, dans l’appareil économique, dans l’appareil médiatique, etc. C’est avec ceux-là qu’on profite des écroulements des régimes. Pas avec ceux qui se sont tenus orgueilleusement à l’écart !
Pour aller dans votre sens, Philippe de Villiers a porté beaucoup plus de fruits dans son action métapolitique que politique. En d’autres termes, le Puy du Fou fait des royalistes. Par ailleurs, il est indispensable d’avoir des gens dans l’appareil d’état, car un régime politique ne s’effondre jamais sans que ses adversaires n’aient des gens à l’intérieur pour les aider.
Quand je vois l’état presque désespéré dans lequel l’appareil d’Etat a mis ou laissé mettre notre pays, je doute fort que si les gens d’AF s’y étaient engagés fût-ce en nombre (?) ils auraient pu quoi que ce soit de significatif pour empêcher ou ralentir ou réduire le naufrage. Du moins dans les circonstances et conditions des 50 ou 60 dernières années.
D’autre part, rien n’interdit, je crois, d’être à l’AF au sens le plus vrai possible et d’être engagé dans l’appareil d’Etat, économique, universitaire, médiatique, etc.
Il y en a eu bien évidemment, sans doute plus qu’on ne croit, dans divers domaines. Nous n’étions pas tous chômeurs, balayeurs ou SDF à l’AF… Encore une fois, ils n’ont pas empêché le naufrage de la puissance française.
Eloge du double discours
Celui qui entre dans le système pour y faire carrière a toute les risques de se faire phagocyter (et de ce point de vue, Noël Stassinet a raison).
Mais celui qui reste en dehors du système est un « immigré de l’intérieur » et perd toute efficacité sociale (et de ce point de vue Pierre Builly a raison).
Il faut donc pratiquer le langage du système et le langage de la tribu ‘Action Française ». Et comme on ne noyaute » rien en solitaire, il faut « chasser en meute », c’est à dire, si possible, parler le langage de l’AF avec d’autres complices au sein du système, à l’endroit où l’évolution d’une carrière nous aura placé.
Tout en parlant le langage dominant avec ceux qui ne sont pas des « complices ».
C’est la loi implicite de l’action dans les « courroies de transmissions ».
Noël Stassinet : je crois is m’être assez dévoué, en toute liberté , à mes élèves du public pour ne pas être accusé de « mordre la main qui me nourrit. C’était d’ailleurs, je crois reconnu car nous le faisons de bon cœur et nous dénoncions nos collègues. » Soyons clair, qui me nourrissez sinon les parents de mes élèves qui paient leurs impôts.,
C’est eux seuls u que je dois rendre des comptes, quant à nous qui avions gardé nos fidélités, de quel droit nos en faire reproche alors qu’en réalité, c’était nous qui étions mordus dès l’enfance, ou allons l’être. Pourquoi avoir mobilisé tous nos efforts pour transmettre ?. Lisez Topaze dePagnol, quand son ancien collègue -dont j’ai oublié le nom, Pantruche e ? l’adjure de veiller à la flamme.
En conclusion la liberté de nos enfants ne s’achète pas.
Michel, te souviens-tu de Gurdjieff qui entendait enseigner «la voie de l’homme rusé» ?… Telle voie existe-t-elle réellement, avec toute efficace, ou bien la «ruse» implique-t-elle la compromission, c’est-à-dire la diminution proportionnée de ladite efficace ? Dernièrement, nous avons évoqué l’«entrisme» trostskiste dans les «courroies de transmission»… J’avançais que les Julien Dray, Moscovici et autres mauvaises buses avaient sensiblement «trahi» leurs engagements premiers ; tu avançais alors : «Eh oui: le pouvoir corrompt.» Si cela est tel, si le pouvoir (il faut prendre soin de préciser «républicain») a bel et bien telle conséquence attachée à ses basques, alors il convient de renoncer à pareille stratégie, sauf à ce que le but poursuivi puisse entrer en résonance avec l’outil corruption… Aucune de nos menées à nous, je pense aux années quatre-vingts, héritières des nébuleuses gaullo-boutangiennes qui firent long feu, aucune de nos menées n’a conduit à quoi que ce soit, sauf à ménager quelques emplois fonctionnaires à quelques amis, dont on ne sait absolument pas ce que ceux-ci purent bien apporter à notre «idée royale», sans parler de ceux que tel fourvoiement a tout bonnement égarés…
Cependant, imaginons un individu parfaitement pur et socialement désintéressé. Celui-là serait-il corruptible ?
L’hypothèse envisagée dit non.
L’individu en question pourrait-il alors œuvrer dans les rouages à de bonnes fins ?…
Pour les fins immédiates, certainement, mais pour celles à plus long terme, je ne le crois pas, sauf à considérer la capacité d’influence souterraine (image de la vieille taupe shakespearienne, reprise sous forme stratégique par Marx).
«Bien travaillé vieille taupe !», lance Hamlet à l’adresse du spectre de son père.
Faisons-nous donc autant de taupes que nous sommes, c’est-à-dire SPECTRES, et travaillons à la vengeance en ménageant des taupinières intellectuelles, par simulation de la folie, cette «folie» que la tragédie enseigne : «Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n’en peux rêver toute votre philosophie.»
Je n’ai pas d’opinion bien tranchée sur l’entrisme… Je trouve que les trotskystes ont admirablement réussi à polluer et à orienter le socialisme traditionnel : leur magistère a été d’une influence rare sur les évolutions.
En revanche les roycos entrés au Front National (tu te souviens, Michel Michel, de Hugues Petit, à Grenoble ou, un peu avant, de Dominique Madej, avec Pasqua ?) n’ont pu avoir aucune influence et se sont fait phagocyter…
Certes, les trostkos sont bien entrés, mais, pour faire un mot un peu facile, ils ne s’en sont pas sortis. Ils ont orientés les socialos dans la direction où ils allaient de toutes les façons et ils ne les ont précédés que d’un centimètre ; quant au «socialisme “traditionnel”», je n’arrive pas trop à savoir ce que c’est, sauf à ce que l’on établisse le Jaurès patriote comme le maître-étalon, qu’il n’a pas eu le loisir de devenir. Seul, son assassinat l’a monté en épingle sur un pavois où nul de ses tovaritch ne l’auraient jamais hissé autrement.
« Caramba ! Encore raté » comme dirait le Général Alcazar. Entre ceux qui « ont les mains pures, mais n’ont pas de mains » et ceux qui se perdent dans les sables du désert républicain, il doit bien y avoir une voie intermédiaire…
D’abord Pierre personne ne résiste à la pression de l’environnement sur des années, sans un groupe de référence, un « officier traitant » (comme dans « le bureau des légendes »), voire une bande de copains… Et la formation au « mouvement-école » qu’est l’AF ne suffit pas. Bref, « on chasse en meute ».
Et même dans ces cas, il y aura de nombreux ratages avant qu’une « divine surprise » se présente.
C’est pourquoi nous devons être attentif au « mouvement-école » qui parvient toujours à générer de nouvelles vagues. Mais il faut bien expérimenter de nouvelles façons d’intervenir dans le siècle.
Savoir former, c’est bien, savoir diriger ceux que nous avons formé, c’est mieux.
Trotskisme, entrisme, corruption par le pouvoir… La version étatsunienne vaut d’être analysée, sinon à découvrir. Ces fameux néo-cons (comprendre: cons-ervateurs, sans ignorer les connotation du mot « con » en anglais, comparse, conspirateur, « convict » (convaincu d’un délit et condammné )) qui mettent le monde à feu et à sang sont le produit assez direct d’une mouvance trotskiste locale. Par quels détours ? laissons les spécialistes répondre. Je crois discerner chez ces « troskos » ambition forcenée et réalisme glacial. Autrement dit, l’absence de tout idéalisme, sauf de pure façade, la tromperie permanente des citoyens, la fin par tous les moyens… Tels qu’Ivan Karamazov, l’idée d’un jugement dernier leur est étrangère. La clef de leurs réussites ?
J’invite tous ces beaux discoureurs à nous rejoindre Samedi 19 novembre à Nantes pour la 28ème édition de la Commémoration des Noyades de Nantes, 230ème anniversaire de la première noyade qui eut lieu dans la nuit du 16 au 17 novembre 1793 et fit 90 victimes essentiellement prêtres et religieux de divers lieux dont 1 prêtre de La Rochelle et 1 d’Angers (qui n’est pas en Vendée). J’avais demandé à Philippe de Villiers, en 2013, d’en être le président d’honneur ce qu’il avait accepté par trois fois (lors de trois conférences, dont une organisée par moi dans le Morbihan, ayant réuni 1500 personnes). 3 semaines avant cette commémoration il s’était désisté. Peut-être pas assez médiatique pour lui ? De même que « le Chemin creux des Guerres de Vendée » a disparu du Grand Parcours ; c’était, paraît-il trop vieillot ! Alors que cette petite scène rappelait les éléments fondateurs du Puy du Fou.
Au fait, Henri (11ème commentaire) a été professeur en quelle matière ? Certainement pas en français.
Noël Stassinet, vous engueulez et reprenez tout le monde, comme si vous étiez infaillible. Ne vous étonnez pas si les « beaux discoureurs » que vous invitez à se joindre à vous tout en les prenant de haut ne répondent pas à l’appel ! Un minimum de cordialité s’impose…
Noel Stassinet, toutes mes excuses, un premier commentaire ( non mis en mémoire ) bien élaboré n’est pas passé pour raison technique, le suivant, je devais prendre le train quand je l’ai rerédigé en urgence ,et oui je n’ai pas corrigé. et je le retrouve mal en point deux jours après ! Eh oui , nous ne dénoncions pas nos collègues, voulais je dire et non » nous les dénoncions. » Oubli qui rend ma phrase incohérente et puis d’autres fautes. Je ferai attention la prochaine fois et je prendrai mon train sans faire de commentaire!