Par Radu Portocala.
Titre dans Le Figaro : « L’opposition pro-européenne remporte la majorité… »
Depuis des années, ce qualificatif est utilisé systématiquement pour définir les Bons dans un débat politique ou une élection. Le public doit être rassuré : être pro-européen est une garantie. Une garantie de quoi ? On ne sait pas exactement. Probablement de bonne conduite. De soumission acceptable. Un imbécile, s’il est pro-européen, mérite notre confiance, voire nos acclamations. Ceux qui s’y refusent, ou pas complètement, sont, comme disait le bon président Macron, des lépreux.
La Pologne réintègre donc cette grande et heureuse famille qu’est l’Union européenne – car être « pro-européen » dans l’acception actuelle du terme n’est rien d’autre qu’être l’adepte d’une immense structure bureaucratique empêtrée en elle-même, de plus en plus idéologique et, finalement malfaisante. Mais que tout le monde doit aimer comme le seul remède accepté contre la lèpre.
…Cette nouvelle Union soviétique en moins efficace, comme disait Vladimir Boukovski. ■
Article, comme toujours superbement écrit et pensé, paru le 17 octobre sur la page FB de son auteur.