« La communauté juive, qui s’est parfois piquée d’honneur sur les champs de bataille, pourrait rendre de grands services extérieurs en économie, finance, politique même, dans les pays où ses colonies sont prospères, et l’on a peut-être trop négligé de stimuler, outre son amour-propre, son désir de servir : l’existence d’une Israélie serait utilisable, à condition de ne pas troubler nos rapports avec l’Islam.
Le nerf de cette politique nouvelle ferait ici servir même ce qui n’a servi que soi. Bien des concours collatéraux peuvent grandir encore pour peu que la France sache prendre et tenir le centre des choses françaises. » ■
Charles MAURRAS. Votre bel aujourd’hui. Arthème Fayard, Paris 1953
Publié le 13.10.2023 – Actualisé le 14.10.2023
L’AF a bien réactualisé la vision antijuive de Maurras en la replaçant ds le contexte historique de son époque qui est antijuive et antisémite, MAIS , l’AF aujourd’hui n’est plus celle là et c’est une bonne chose.
Ce texte reste intéressant à analyser et décrypter en replaçant Maurras aujourd’hui
Je n’ai jamais rien lu de Maurras mais cet extrait m’en donne le goût.
En effet ce texte me semble être un triple éloge à l’égard de la communauté juive :
1 courage sur les champs de bataille
2 compétences (économie, finances, politique)
3 amour de soi qui fait les gens de caractère dès lors que Maurras souligne qu’il se prolonge dans un désir de servir
Il ne tient qu’à nous d’arrêter d’emprisonner ces qualités …
Il faut noter que par contraste notre peuple de France semble plutôt affecté par un profond complexe de culpabilité qui en fait un remarquable allumeur de bougies toujours prêt à annoncer que personne ne le poussera à mobiliser son courage face à une double colonisation (… sens sous-jacent de « vous n’aurez pas ma haine « ?) :
1: protectorat par les intérêts financiers de l’Etat Profond derrière la façade de l’UE faisant de la France une République Bananière …marchant la main dans la main avec
2: une colonisation de peuplement en tâche d’huile (conquête par les ventres face à la stérilité croissante d’un peuple dans la soumission)
Il me semble que, ce texte de Maurras pourrait nous inciter à réveiller notre amour-propre en cessant d’opprimer notre potentiel créatif car nous sommes nos propres libérateurs et qu’il n’est, à mon sens, pas de plus bel idéal que d’exercer ses compétences dans un esprit de service, une offrande, alternative à la prière.