Par Front Populaire, La Rédaction.
Cet article est paru le 9 novembre. Il analyse, et commente le Grand Entretien donné par Pierre Brochand au Figaro du même jour, repris par JSF le lendemain 10 novembre avec un commentaire auquel on peut se reporter. Il n’est ici que de remarquer l’adhésion de Front Populaire aux analyses de Pierre Brochard.
ARTICLE. Le projet de loi immigration, examiné au Sénat depuis lundi, ne devrait pas déboucher sur de gros changements en matière migratoire. Dans Le Figaro, l’ancien patron de la DGSE, Pierre Brochand, déplore l’inertie du gouvernement et l’incapacité de nos élites à prendre conscience du danger mortel d’une immigration incontrôlée.
Si Gérald Darmanin tente instamment de nous convaincre du bien-fondé du projet de loi immigration, le scepticisme reste de mise. Et c’est le cas pour Pierre Brochand, ancien patron de la DGSE, lequel alerte depuis plusieurs années sur la désagrégation de la nation française. Dans Le Figaro du jour, celui-ci évoque le sujet migratoire, ainsi que le projet de loi, en particulier la régularisation des sans-papiers dans les métiers en tension et l’accès au marché du travail pour certains demandeurs d’asile souhaités par le gouvernement. Selon lui, cela va « dans un cas, récompenser la fraude et, dans l’autre, rendre encore plus difficile la mise en œuvre d’éventuelles OQTF. S’y ajoute, pour faire bonne mesure – CEDH oblige -, l’interdiction du placement des mineurs en détention ».
Il existe des solutions à mettre en place au plus vite
« Nos flux ne sont pas seulement calibrés par les juges, mais aussi par les restaurateurs et autres professions. Ce qui n’est pas davantage admissible : si la survie du pays est en jeu, les intérêts particuliers doivent céder », regrette Pierre Brochand. Et de décrire parfaitement le cercle vicieux dans lequel nous sommes depuis des décennies : « L’emploi d’une main-d’œuvre clandestine dégrade les conditions de travail et de salaire dans certains métiers, les natifs rechignent à les exercer, d’où l’afflux de nouveaux clandestins, qui, une fois régularisés, renâcleront de même. Une pompe inépuisable est amorcée ».
L’ancien ambassadeur de France en Israël assume faire partie de ceux « pour qui l’immigration met en jeu le pronostic vital de la France ». Mais les solutions, pour arriver à renverser la vapeur, doivent être mises en place au plus vite, à savoir entre autres : l’autorisation de statistiques ethniques et religieuses et du décompte des binationaux ; la diffusion sur les réseaux sociaux que la France ne sera plus un pays d’accueil ; une immigration légale divisée par dix ; la remise en cause des traités internationaux (la Convention européenne des droits de l’homme, la Convention de Genève sur les réfugiés et les accords de Schengen) ; et renouer avec une politique nataliste digne de ce nom.
« Si vous me permettez une allégorie vulgaire, je me sens comme le passager d’un camion, assis à la “place du mort”, qui, connaissant la route, crie au conducteur qu’il va droit dans un ravin et que celui-ci fait la sourde oreille, quand il ne m’insulte pas. »
Pour illustrer la situation désastreuse dans laquelle se trouve le pays, Pierre Brochand use d’une allégorie pertinente : « Je me sens comme le passager d’un camion, assis à la “place du mort”, qui, connaissant la route, crie au conducteur qu’il va droit dans un ravin et que celui-ci fait la sourde oreille, quand il ne m’insulte pas. » Et de demander si les Français accepteront cela encore bien longtemps.
Pierre Brochand n’oublie pas de souligner le rôle délétère de l’Union européenne, « l’amplificateur et l’accélérateur de la démission individualiste », qui, « saisie par l’hubris, s’est transmuée en “objet cosmopolitique non identifié” ». La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, n’échappe pas aux critiques : « Je la juge sévèrement, car elle a fourni des arguments aux “fatalistes”, qui jugent impossible d’arrêter les flux. Mais je ne tire pas sur l’ambulance, dans la mesure où elle a avoué qu’elle aurait pu « mieux faire ». À vrai dire, son comportement illustre parfaitement la faillite européenne. En refusant de rompre avec ce cadre, Mme Meloni a confirmé son impéritie. CQFD. »
Pour conclure, affirme-t-il, à cause de cette « aboulie publique » favorisée par le « principe onirique de la fraternité humaine », l’avenir ne s’annonce pas rose. « A long terme, les soi-disant “paranoïaques” me paraissent bien plus clairvoyants que ceux qui les raillent », déplore Pierre Brochand. Et ne comptez pas sur les aveugles pour apporter les réponses adéquates aux réels problèmes de la France. ■
Source
Encore un qui le dit, mais il n’a plus de « Pouvoir ». Vivement que la France se LIBANISE, et que cette désintégration de la fille ainée de l’Eglise, visitée par un Pape de Marseille, montre aux yeux du monde entier, comment on peut conquérir tout un pays peuplé de trouillards, de lâches, de traitres et de vendus à la finance mondialisée apatride.
Après les inondations du Nord, les américains nous enverront des tempêtes de neige sur les montagnes, et Vulcain sortira le carnet de chèque pour indemniser les chalets ensevelis, des riches étrangers de nos stations d’hivers.
Encore un moment, monsieur le bourreau, le français de nos campagnes veulent assister aux naufrages des JO de Paris 2024, dont la socialie parisienne attribuera forcément à la droite extrême le désastre des finances publiques de la ville lumière éternelle.
Mais, tant que le chef de notre très petite armée peut jouer à la guerre avec le carnet de chèque des militaires, pour fournir 100 000 fusils français pour « tuer du russes » aux ukrainiens, alors, on ne risque rien, puisque nos sommités politiques défilent comme les GJ sur les boulevards parisiens, pour confirmer les informations des médias TV aux mains du peuple élu.
Ne désapprouvant pas la fulminante mercuriale de gebe39, je rappelle modestement que Mme Meloni n’est pas premier ministre mais Présidente du Conseil des Ministres. Ce qui, soit dit en passant, sonne mieux au féminin que le titre de « Première ». Il faut cependant reconnaitre que les Italiens utilisent volontiers , par le même genre d’anglophilie qui revêt de « tarmac » les pistes de nos aéroports , l’expression « premier », mal prononçé à l’anglaise, « plemire ».
L’Accademia della Crusca le confirme : Abbiamo un Premier? No, un Presidente del Consiglio!