Une rencontre exclusive avec un acteur authentique, à l’abri des modes et des conventions, à dix jours de la sortie du film Sur les chemins noirs, dans lequel il incarne l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson.
Et le comédien d’y dire ce que Charles Maurras avait écrit dans un ouvrage qui sortit en pleine Grande Guerre, Quand les Français ne s’aimaient pas.
Collection de textes écrits sur dix ans au tournant du XXe siècle – entre 1895 et 1905 –, cet essai pose le constat que depuis la défaite de 1870 face à la Prusse, les Français ont intériorisé un sentiment de manque de confiance en eux-mêmes qui les pousse à considérer ce qui vient de l’étranger comme forcément plus digne d’intérêt, de meilleure qualité, que les productions nationales.
Ce n’est pas l’amour-propre (assimilable à de l’orgueil) qui gâte l’esprit français à l’heure de la IIIe République, diagnostique Maurras, mais son manque de fierté de soi.
Tel est le message que martèle le fondateur de l’Action Française : nous, porteurs d’un héritage qui nous oblige, celui de la Civilisation helléno-latine, n’avons nul besoin de chercher à l’extérieur, que ce soit en Germanie ou ailleurs, nos modèles en Politique, dans les Arts et les Lettres.
À l’étendard républicain où figure la personnalité de Kant, Maurras brandit son propre étendard ayant comme figure tutélaire Bossuet, suggérant par là que l’Âge classique (XVIIe siècle), durant lequel ce dernier vécut, fût l’apogée de la Nation France, qui pouvait alors sérieusement revendiquer le rang de Première puissance mondiale.
Maurras refusait que cette grandeur n’appartînt qu’au passé : que les Français s’aiment est le point de départ de la Renaissance française, estimait-il, ce qui implique la fin de la République, qui systématiquement place les autres avant les nôtres.
Nombre de pages : 356
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Je ne comprends pas très bien le chapeau de l’article : le film de Denis Imbert avec Jean Dujardin, d’après Sylvain Tesson, est sorti sur les écrans le 22 mars dernier.
Voici ce que j’en avais pensé… http://www.impetueux.com/sur-les-chemins-noirs/
Je pense que les français s’aiment mais pas tous; ils ne peuvent que constater qu’une partie de ceux qui vivent sur leur sol, et que je ne peux ma résoudre à appeler compatriotes car nous ne partageons pas la même patrie, ne les aiment pas. Il y a toujours eu en France des Français qui préféraient l’étranger et pour lesquels la France ne venait pas en premier, des anarchistes , des communistes, il y a eu très peu de fascistes stricto sensu, des démocrates chrétiens européistes et atlantistes, vous savez « ceux qui sautaient sur leur chaise comme des cabris », des BHListes ou même des sarkozistes; ils voulaient entrainer la communauté nationale derrière eux, mais aujourd’hui le Français voient des énergumènes qui veulent les détruire et les remplacer par une autre communauté le nazislam, alors ils ne les aiment pas, les rejettent et comptent encore sur leurs gouvernants pour ce faire, mais pour eux il est minuit moins cinq et s’ils ne le font pas, et pourquoi le feraient ils, ils ne croient pas à la France éternelle, alors les Français qui s’aiment malgré tout et aiment leur pays commun le feront dans la violence et la douleur.