Sous la signature de son correspondant à Berlin,
« Le colonel Tchervinski aurait dirigé l’équipe qui a fait exploser, en septembre 2022, les deux pipelines en mer Baltique, selon une enquête conjointe du « Spiegel » et du « Washington Post ». L’intéressé dément ce qui pourrait devenir une affaire embarrassante pour Volodymyr Zelensky. »
Zelensky pour lequel, d’ailleurs, les « affaires embarrassantes » se multiplient, ce qui n’a rien d’étonnant, mais sont aussi de plus en plus divulguées et diffusées en Occident, ce qui pourrait bien préluder aux tournants attendus de la part des soutiens occidentaux de l’Ukraine, déçus et lassés de ses insuccès militaires, de ses rodomontades, exigences et gesticulations, sans compter le coût financier et géostratégique des opérations que les États-Unis y ont engagées en fait depuis au moins dix ans… et y ont entraîné leurs malheureux alliés européens. Le tout sur fond d’État mafieux, d‘élites corrompues, d’une société truffée de délinquants nationaux et internationaux de toute espèce…
Le Monde écrit notamment :
« Un officier des forces spéciales ukrainiennes aurait coordonné le sabotage des gazoducs russes Nord Stream 1 et 2, affirment le Spiegel et le Washington Post dans une enquête conjointe, publiée samedi 11 novembre. Son nom : Roman Tchervinski. Selon l’hebdomadaire allemand et le quotidien américain, ce colonel ukrainien aurait encadré l’équipe qui a fait exploser les deux pipelines, le 26 septembre 2022, au fond de la mer Baltique. […]
Arrêté en avril, Roman Tchervinski est accusé d’avoir abusé de son pouvoir en poussant un pilote russe à faire défection, en juillet 2022, lors d’une opération qui aurait tourné au fiasco : au lieu de se rendre aux autorités de Kiev comme convenu, l’homme aurait transmis à ses supérieurs des informations sur l’aéroport militaire de Kanatove, situé dans le centre de l’Ukraine, où il devait atterrir, ce qui a permis aux forces russes de bombarder celui-ci, tuant un soldat ukrainien et en blessant dix-sept autres. Roman Tchervinski affirme que les poursuites engagées contre lui constituent des représailles politiques pour le fait d’avoir critiqué le président Volodymyr Zelensky. »
En jouant l’Ukraine contre la Russie, les États-Unis sont donc allés à un très probable échec. Un de plus, en somme. Sauf à considérer qu’ils ont réussi à affaiblir l’Europe – nous parlons de l’Europe, l’Europe réelle, historique, pas de l’artificielle U.E. – et à y installer un certain chaos. On aurait raison d’y voir une constante de leur politique étrangère depuis 1918-19. Oui, en effet, comme l’indiquait De Gaulle à propos du dossier israélien, il faut toujours remonter à l’origine des choses.
Nord Stream 1 et 2 : un officier ukrainien désigné comme l’auteur du sabotage des gazoducs
Pour une analyse fouillée de la question russo-ukrainienne, voir …
JSF citant Le Monde ! Ça évoque un peu « Le Pape » citant Lenine …
Je ne crois pas un seul instant à cette histoire. Ce n’est en aucun cas l’intérêt de l’Ukraine. En revanche c’est un bon moyen d’exoner la responsabilité des USA à qui profite le crime d’une part , et un moyen également de lâcher Zelynsky et l’Ukraine dans une guerre perdue d’avance d’autre part. Guerre qui aurait cessé depuis longtemps sans la betise infantile des anglo-saxons ce qui a ruiné l’Europe.
Qu’est-ce que vous voulez dire ?
Les européens ne sont jamais obligés de suivre systématiquement les USA qui sèment le « désordre » partout depuis très très longtemps.
Alain JEAN