Le Figaro de ce matin titre à la fois sur l’onde de choc nationale après le meurtre de Thomas à Crépol et sur la victoire des « populistes » aux Pays-Bas… Onde de choc européenne aussi ?

La France a connu beaucoup d’ondes de choc nationales, selon l’expression du Figaro, depuis déjà nombre d’années, et pleuré nombre de victimes, puis courbé l’échine, allumé des bougies, déposé des fleurs et des peluches dérisoires, organisé des marches blanches, et toutes sortes d’attendrissements qui n’ont produit jusqu’ici aucun résultat, ni reconnaissance claire des causes réelles de ces tragédies, ni inflexion de nos politiques, ni véritable retournement du discours officiel ou dominant dans les médias mainstream et autres instances intello-culturelles.  

Si cela devait se poursuivre, la France n’aurait d’autres perspectives que de soumission aux activistes d’origine à tous égards étrangère, soit d’affronter les troubles les plus graves que chacun imagine et redoute, y compris et même surtout au sommet de l’État, où, sans trop le dire, ou parfois même en le disant, on tremble de peur. Que faire si les incendies se rallumaient soudain et prenaient des proportions jusqu’ici inégalées ?

Ainsi, comme en d’autres circonstances historiques, le Régime donne le sentiment de conduire la France vers un drame national et de se condamner lui-même à un de ces effondrements qui, en effet, pour de bon cette fois-ci, nous ramènerait aux heures les plus sombres de son histoire qui, pour l’heure, est, hélas ! aussi la nôtre.