Une analyse tout à fait remarquable qui va bien delà de l’affaire Dupond-Moretti en soi-même et peut, bien sûr, donner lieu à débat.
La présentation de cette vidéo…
La relaxe prononcée par la Cour de Justice de la République à l’égard d’Éric Dupont Moretti le garde des Sceaux a naturellement suscité une cacophonie de commentaires outrés ou approbateurs. Et comme d’habitude marquées par l’habituelle inculture juridique et judiciaire. Protestation ou approbation n’étaient justifiée que par des a priori politiques. Pour ou contre Éric Dupond-Moretti Emmanuel Macron. Le système politique et médiatique français n’arrive pas à se départir du terrible défaut qui consiste à attribuer à la justice des objectifs qui ne sont pas les siens. Alors on adore mener ses luttes politiques par juge interposé. C’est déjà assez grave, mais lorsque ce sont les magistrats eux-mêmes qui le font, cela tourne à la catastrophe. Cette procédure devant la CJR n’était qu’une vendetta judiciaire montée par la magistrature pour se débarrasser de Dupont Moretti et obtenir la nomination d’un garde des Sceaux conforme à ses vœux. Le tout évidemment en violation de la séparation des pouvoirs, puisque cette nomination dépend exclusivement du pouvoir exécutif. Cette situation est le fruit du dévoiement que j’ai analysé depuis quelques années et sur lequel j’ai publié mon livre « Une justice politique » et de nombreux articles. Y compris sur précisément sur cette affaire. La France a un problème grave avec son « autorité » judiciaire qui, oubliant sa mission d’arbitre impartial, s’est transformée de fait en pouvoir politique qui entend dicter sa conduite à la société française. ■
Merci à Marc Vergier de sa transmission.
Vraiment excellent. Écoutez-le et vous verrez.
Au hasard d’une lecture, je tombe sur ce qu’écrivait Léon Daudet, en 1935 :
«À part de très honorables, mais trop rares exceptions, les magistrats, de soumis qu’ils étaient, en sont venus à la complaisance, puis, de là, à la servilité pour en arriver à ne plus être que les esclaves, non seulement d’hommes politiques, mais de forbans de financs, ou même de vulgaires escrocs et repris de justice.
Le mal est profond et grave. Il vaut qu’on examine les gens et les faits, ne serait-ce que pour bien voir ensuite quels vigoureux remèdes il convient d’appliquer à cette plaie d’une haute partie du corps social, qui, si elle n’était promptement traitée, mettrait en péril de mort la société tout entière et la Patrie.
Le minsitre de la Jusrtice est le grand maître de l’ordre judiciaire, il nomme les magistrats et doit veiller à la stricte observation des lois et des arrêts. Le Garde des Sceaux doit donc être un homme intègre, de haute moralité.
Or, qui voyons-nous à cette place, et cela depuis déjà de nombreuses années ?
[…]
En haut, tout en haut de la justice parisienne en France, que voyons-nous : des larbins en toques et toges, commandés par des politiciens obcènes ou véreux […].»
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Et c’est ainsi que, depuis Daudet, Bainville et Maurras, la Patrie s’en est allé croupir en des affaires de corneculs et mourir sur dans les affres de culs cornus.