1657 : Naissance de Michel Richard Delalande
Né à Paris le 15 décembre 1657, mort à Versailles, le 18 juin 1726.
Violoniste, organiste, compositeur. Quinzième enfant d’un maître tailleur.
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Écouter :
Delalande Air des trompettes
Delalande est aussi l’auteur du magnifique Te Deum laudamus, joué devant Louis XIV.
1816 : Mort de Louis-Marie Turreau de Garambouville
Bourreau de la Vendée, il est l’organisateur des Colonnes Infernales.
Responsable direct de 200.000 victimes, il a ce privilège rare d’avoir son nom gravé sur l’un des piliers de l’Arc de Triomphe de Paris, en compagnie de celui d’Amey, autre bourreau sadique des populations civiles de la Vendée, et de Lazare Carnot, celui qui, depuis Paris, a planifié le génocide.
Bourreau de la Vendée, Turreau ne fut cependant que l’exécuteur – certes, consentant et zélé ! – des basses œuvres, décidées en haut lieu par la Convention, aux ordres de Robespierre : le véritable organisateur du Génocide vendéen, œuvre collective de la Convention, fut Lazare Carnot (éphéméride du 13 mai)
1832 : Naissance de Gustave Eiffel
tour-eiffel / gustave eiffel
1852 : Naissance d’Henri Becquerel
Il reçut le Prix Nobel de physique 1903, avec Pierre et Marie Curie.
Henri Becquerel
1898 : Fondation de l’Ecole française d’Extrême-Orient
efeo
L’École française d’Extrême-Orient (EFEO), spécialisé dans l’étude des civilisations de l’Asie, a été fondé en 1898. Son siège est à Paris, à la « Maison de l’Asie » (22, Avenue du Président Wilson, XVIème arrdt, ci dessus)), et son réseau de 18 implantations embrasse 12 pays, de l’Inde au Japon :
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- Pondichéry et Pune (Inde);
- Rangoun (Birmanie);
- Chiang Mai et Bangkok (Thaïlande);
- Kuala Lumpur (Malaisie);
- Djakarta (Indonésie);
- Phnom Penh et Siem Reap (Cambodge);
- Vientiane (Laos);
- Hanoi et Saïgon (Viêt Nam);
- Hong Kong et Pékin (Chine);
- Taipei (Taïwan);
- Séoul (Corée du Sud);
- Kyoto et Tokyo (Japon).
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École française d’Athènes, École française de Rome, Institut français d’archéologie orientale du Caire, École française d’Extrême-Orient et Casa de Velásquez à Madrid : dans les aires géographiques et les domaines scientifiques de leurs compétences, les cinq écoles françaises à l’étranger ont pour mission de développer la recherche fondamentale sur le terrain et la formation à la recherche.
Fondées entre 1846 et 1928, ces cinq Écoles relèvent du ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche et sont placées sous l’autorité scientifique de plusieurs Académies de l’Institut. Etablissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, ce sont des lieux d’échanges entre les chercheurs français et étrangers, contribuant au rayonnement de la science française.
* Quelques mots de présentation de Jean-Pierre Drège (ancien directeur de l’École française d’Extrême-Orient) :
L’origine de l’École française d’Extrême-Orient remonte à la fondation, par arrêté du gouverneur général de l’Indochine Paul Doumer, en date du 15 décembre 1898, d’une Mission archéologique permanente, dont le projet avait été élaboré par des académiciens et approuvé par l’Académie des inscriptions et belles-lettres. C’est à l’Académie que l’arrêté confiait le contrôle scientifique de la nouvelle institution, renommée un an plus tard, par arrêté du 20 janvier 1900, École française d’Extrême-Orient (EFEO) et consacrée dans ses statuts par décret du président de la République Émile Loubet, le 26 février 1901.
Envisagé un moment à Chandernagor, puis établi à Saigon, le siège de l’École fut transféré à Hanoi, avec la plus grande partie des administrations du gouvernement général, en 1902. En 1920, Albert Sarraut, ministre des Colonies, conférait à l’École un nouveau statut, calqué sur celui de l’IFAO du Caire, qui lui reconnaissait la personnalité civile.
A Saïgon, le Musée de l’Ecole française d’Extrême Orient
Dès l’origine, l’École reçoit pour mission de travailler à l’exploration archéologique, à la collecte des manuscrits, à la conservation des monuments, à l’étude du patrimoine linguistique des régions qui constituaient alors l’Indochine française, mais aussi plus largement de contribuer à l’étude de l’histoire de toutes les civilisations asiatiques depuis l’Inde jusqu’au Japon.
L’École française d’Extrême-Orient étend peu à peu ses installations avec la création, à Hanoi, d’une bibliothèque et d’un musée, puis, à partir de 1907, elle obtient le service public de la Conservation du site monumental d’Angkor, au Cambodge. C’est donc sous la direction des archéologues et des architectes de l’EFEO que sont entrepris les grands travaux de repérage et d’entretien, ainsi que les relevés topographiques et photographiques de l’ancienne cité royale khmère, puis les grands travaux de reconstitution par la méthode de l’anastylose.
Angkor Vat, l’un des nombreux temples du site d’Angkor
Conséquence des événements politiques, l’EFEO est contrainte de quitter Hanoi en 1959, et le Cambodge en 1975. Le siège central, transféré à Paris dès 1956, s’installe en 1968, dans l’immeuble de la Maison d’Asie, 22 avenue du Président-Wilson. L’EFEO modifie alors son type d’implantation. Un centre permanent est ouvert dès 1955, en Inde, à Pondichéry, chargé de recherches en histoire et en indologie, et en 1964 à Pune. À Jakarta, un centre permanent fonctionne depuis la fin des années 1950 et accueille aussi bien des spécialistes d’épigraphie que des archéologues et des historiens. Depuis 1968, à Kyôto, l’Institut du Hôbôgirin, installé dans une dépendance du grand temple Zen du Shôkokuji, accueille des spécialistes de l’histoire du bouddhisme. De même est ouvert à Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande, en 1975, un centre de recherche pour l’étude des textes anciens du bouddhisme de la région.
L’École poursuit l’élargissement de ses implantations dans les années quatre-vingts avec l’ouverture de centres permanents à Kuala Lumpur (Malaisie) et à Hong Kong. Depuis 1990, elle a rouvert un centre à Phnom Penh et travaille de nouveau sur le chantier d’Angkor ; un accord, signé en 1993 avec les autorités vietnamiennes, a permis de rouvrir le centre de Hanoi. Une convention, signée cette même année, avec les autorités laotiennes, a permis la réouverture d’un centre permanent à Vientiane, tandis qu’une autre, signée en 1994 avec les autorités khmères, confirme la présence de l’EFEO au Cambodge. En 1994 également, de nouvelles antennes ont été installées à Tôkyô et à Séoul. Confirmant sa présence en Chine, l’École crée en 1992 un centre à Taipei, puis en 1997 à Pékin.
La France entretient donc, dans le monde, un réseau de cinq Etabllissements culturels de très haut niveau, tous présentés dans ces Ephémérides (avec leurs ramifications éventuelles…). Pour le premier d’entre eux, chronologiquement, l’Ecole française d’Ahènes, fondé par Louis-Philippe en 1846, voir l’éphéméride du 11 septembre; pour l’Ecole française de Rome, fondée en 1873, voir l’éphéméride du 25 mars; pour l’Institut français d’Archéologie orientale, fondé en 1880, voir l’éphéméride du 28 décembre; cette Ephéméride vient de vous présenter l’Ecole française d’Extrême-Orient, fondée en 1898; et pour la Casa de Velazquez, fondée en 1928, voir l’éphéméride du 20 novembre.
1916 : Fin de la bataille de Verdun
Elle avait débuté le 21 février 1916 à 7 h 15 : ce matin-là, l’artillerie allemande forte de dix divisions, avait regroupé près de 1.400 obusiers, des canons, des mortiers, qui envoyèrent un déluge de feu incessant pendant 9 heures sur les 22 forts de Verdun et les tranchées françaises : sur le front de 15 kilomètres, un total de deux millions d’obus vont pleuvoir au point que la côte 304 va perdre 7 mètres de hauteur (elle ne culminera plus qu’à 297 mètres !).
Quasiment dix mois plus tard, l’enfer de Verdun prend fin.
Le bilan est de 162.000 tués et de 216.000 blessés évacués côté français, et de 350.000 tués, blessés ou disparus côté allemand.
Plus de 60 millions d’obus auront été tirés dans le secteur.
Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes voir la photo « 1914 : la France dévastée » et ses suivantes.
C’est le 21 février qu’avait débuté la bataille de Verdun (voir l’éphéméride du 21 février); en 1916, le général Pétain lança son mythique ordre du jour : « Courage, on les aura ! » (voir l’éphéméride du 10 avril); le 3 décembre 1919, la Chambre « Bleu horizon » votera le Décret prescrivant l’édification de l’Ossuaire de Douaumont (ci dessus – éphémeride du 3 décembre).
Enfin, et même s’il peut paraître anecdotique, de prime abord, à certains, le rôle des pigeons voyageurs dans cette terrible bataille – et durant toute la Guerre… – a été considérable : voir notre éphéméride du 4 juin sur « Le Vaillant », pigeon voyageur cité à l’ordre de l’armée et qui reçut la Croix de Guerre.
la bataille de verdun
1943 : Mort de Folco de Baroncelli
Marquis de Javon, « lou marques« , comme on l’appelle là-bas, est aux origines de la Camargue moderne.
Voici une brève évocation de sa vie pour la Camargue :
Folco de Baroncelli Camargue
1948 : Installation de la première pile atomique française, ZOE
Son nom est formé de la première lettre de chacun des mots suivants : (puissance) Zéro, Oxyde d’uranium, Eau lourde.
1972 : Le château de Mauriac classé Monument historique
Situé au cœur du vignoble de Gaillac entre Albi et Cordes, le Château de Mauriac est un château fort militaire Templier, construit aux XIVème et XVème siècles, et souvent classé parmi les 50 plus belles demeures de France.
La façade du château est flanquée de deux tours en saillie avec meurtrières. Elle possède une herse et un mâchicoulis et est percée de fenêtres en pierre sculptée et surmontées d’un fronton. A l’intérieur se trouve une cour rectangulaire sur laquelle prennent jour de larges ouvertures en croix. L’arrière du château est également flanqué de deux tours dont l’une servait de cachot et possède des oubliettes. Les hauteurs du château étaient pourvues d’une suite de consoles supportant des hourds de pierre pour battre le pied des murs. Ces consoles ont presque toutes été déplacées et supportent aujourd’hui la toiture.
Le grand salon
Vue de drone du Château de Mauriac à Sénouillac dans le Tarn.
1987 : Premier forage pour le tunnel sous la Manche
Le creusement du tunnel débute, en Angleterre, avec le forage de Shakespeare Cliff. En France, il débutera au mois de février suivant.
L’aventure durera sept années : le Tunnel sera inauguré en, 1994 (éphéméride du 6 mai).
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Edmond Simeoni ! lafautearousseau salue cet homme de grande qualité, de courage, d’énergie au moment où il nous quitte. On n’est pas obligé d’être d’accord sur tout avec quelqu’un pour le respecter et, même, l’admirer : c’est notre cas vis à vis d’Edmond Simeoni, grand patriote…
Ephémeride : Edmond Simeoni est un homme politique français, né le 6 août 1934 à Corte en Corse et mort le 14 décembre 2018 à Ajaccio.
Il est souvent considéré comme le père du nationalisme corse moderne.
Nos compatriotes Pns qui ont dû partir de Corse après y avoir introduit la Clémentine ( de Misserghin) et développé la vigne sur la Côte orientale n’apprécieront peut être pas le Dithyrambe sur son action . Je pense à mon ami d’Oran Paul Birebent, expert reconnu de la viticulture, qui a fini ses jours à St Raphaël. Il serait bon que les derniers survivants témoignent de ce qu’ils ont vécu.
Je rappelle que les Corses étaient nombreux en Algérie, souvent originaires du Péloponèse, et que 80 familles de Cargése et Piana sous l’impulsion du Prince de Comnéne ( Stefanopoli) fondérent une communauté au 19 ème siècle, en 1874, à Sidi Marouan, arrondissement de Mila dans le Constantinois.
Le commentaire sur Edmond Simeoni que vous visez est surtout sans rapport direct avec les sujets traités dans cette éphéméride et pèche en effet par dithyrambe. Il date d’il y a trois ans… Sur Edmond Simeoni, il serait, selon nous, plus juste de dire qu’il fut autonomiste mais a toujours refusé l’indépendantisme. Un maurrassien ou mistralien peut voire doit, nous semble-t-il, accepter cette différence.
A propos de l’anniversaire de la mort de Folco de Baroncelli :
mon père ,natif d’Avignon,se réunissait avec ses camarades vers 1930 au Palais du Roure pour militer pour l’Action Française ,dont
il lisait le journal .La propriétaire du Palais du Roure , était Jeanne de Flandreysie,
proche de Mistral et Folco de B. (voir le journal l’aïoli qu’ils dirigeaient vers 1890-1900 !
Louis-Marie Turreau ; rien de moins révolutionnaire qu’un tel prénom .
L’on se demande parfois d’ou peuvent venir de tels individus et comment ils finissent .
Selon ouikipédia , il manqua de peu la croix de Saint Louis .
De tels personnages sont de toutes les époques .