Par Olivier Perceval.
« Face à des technocrates, pleins de morgue et de mépris pour la France profonde, la France réelle, la France enracinée et forte. »
Pour souhaiter la bonne année aux Français, chaque année nous sommes confrontés à deux options, la première serait qu’une meilleure année nouvelle est presque assurée par défaut, car il est difficile de tomber encore plus bas, mais il apparait que c’est quand même possible. On croit avoir touché le fond, mais ceux qui ont l’outrecuidance de présider à l’avenir du pays creusent encore et encore.
Ne parlons pas de l’immigration massive qui continue de plus belle sans la moindre lueur du moindre ralentissement, et les conséquences sociales, économiques, culturelles et bien sûr en termes de sécurité.
Certes une loi vient d’être votée au parlement, avec des aménagements finalement assez timides qui ne sont même pas sûrs d’être appliqués par des administrations territoriales en véritables état de sécession. Sans compter le zèle malfaisant du conseil constitutionnel qui saura opposer à la loi française les oukases bruxellois.
Notre démographie suicidaire étant en chute libre avec notamment 250 000 avortements par an, il faut bien remplacer les pertes, clame le grand patronat.
Mais il en va de même pour la diplomatie française abandonnée à Bruxelles et à l’OTAN, comme le rappelait avec un accent viril, en justifiant la guerre au côté des Ukrainiens, le président dans son discours devant les forces armées françaises en Jordanie.
L’armée est obligées de s’entrainer sans munitions, et on s’étonne d’une baisse des vocations, tandis que la police est dépressive.
II n’y a plus de corps diplomatique, ni de corps préfectoral, le système de santé s’effondre et la fonction publique est malade. Mais heureusement, nous avons l’agence Mackinsey.
Et ne parlons pas de notre économie À la fin du premier trimestre 2023, la dette publique s’établit à 3 013,4 Md €, elle augmente de 63,4 Md € et atteint 112,5 % du PIB (sources INSEE). La « start up nation » est en panne.
Bien sûr il y a aussi la question de l’Éducation, tandis que l’État interdit l’école à la maison et s’emploie à réduire l’enseignement libre, et que le service public scolaire français pointe à la 24e place au classement mondial PISA.
Bref, ça va mal et on pourrait continuer l’inventaire à la Prévert, car tout ou presque, qui dépend des politiciens qui nous gouvernent est un naufrage.
La deuxième option, et c’est celle que nous retiendrons, est de souhaiter une bonne année d’espérance aux Français, car les frémissements d’un réveil sont perceptibles, le pays réel n’est pas mort, le patriotisme revient à la mode et les Français veulent reprendre le contrôle d’une destinée qui s’est construite en quinze siècles et qu’ils ne laisseront pas briser par des technocrates, des « jeunes mufles réalistes » pleins de morgue et de mépris pour la France profonde, la France réelle, la France enracinée et forte. Souhaitons à la République en piteux états, une agonie rapide, pour que la France renaisse délivrée enfin de cette gangue ridiculement sacralisée, cette tunique de Nessus violemment imposée à la plus belle Nation du monde.
Et que vienne le roi rassembleur.
Vive la France, vive le Roi ! ■
OLIVIER PERCEVAL
Secrétaire général.
Action française
Oui, Olivier ! Il n’y a jamais, il n’y a jamais eu à souhaiter qu’«une agonie rapide» de la République et, à ce seul point de vue qui vaille, il y a lieu de placer ce qu’il nous reste d’espoirs dans ses «piteux états», annonciateurs du naufrage démocratique. Néanmoins, peu de rats semblent songer à quitter le navire… Sans doute l’augure vengeur que, en sus de leur traîtrise, l’abrutissement d’eux-mêmes les rend définitivement stupides devant le précipice.
Bonne année à la Gueuse, à la Ventrue, à l’Indigeste ! Bonne purge !
Pour mes vœux je songe au film génial de Tarkowski, « Andrea Roublev « , où un jeune adolescent , retrouvant les secrets enfouis de sa profession, va réussir faire fondre une cloche qui sonnera à toute volée pour annoncer à la Russie son réveil. N’avons-nous pas aussi besoin d’un geste salvateur., ( celui d’un jeune Prince? ) de délivrance? Avoir un espoir enraciné , c’est aussi un acte politique ; celui qui permet aujourd’hui de saluer une naissance dans notre Maison., « Noël » à ¨Maison de France. chantaient les royalistes en 1934 , qui faisaient retentir les cloches s de Notre Dame. Tous mes vœux à Marie -Louise Dujol et à tous nos amis , d’aujourd’hui et de demain , qui se reconanîtront.
« Reconnaitront » bien sûr!