De Christophe Boutin, sur sa page Facebook.
À propos d’un article du Figaro : Ce que prépare Macron pour son mystérieux « rendez-vous avec la nation »
« Les Français demandent un discours de sens : qui sommes-nous? D’où sommes-nous? Où allons-nous? théorise un conseiller élyséen. Nous devons forger un imaginaire commun autour de l’universalisme. »
Le crétinisme à ce point, je ne sais plus faire. Par définition toute identité suppose un « nous » et « les autres » qui s’ajoute au plus petit dénominateur commun universaliste.
« Dans l’entourage présidentiel, on ajoute qu’Emmanuel Macron «n’a pas employé le mot de nation par hasard». Et l’on renvoie à la célèbre conférence d’Ernest Renan définissant la nation comme «un plébiscite de tous les jours». »
Le malheureux Renan toujours trahi par ceux qui ne l’ont pas lu dit pourtant que ce plébiscite concerne ceux qui partagent « un riche legs de souvenirs communs », et qu’il se traduit par « la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis », il rappelle que la transmission d’un passé glorieux est essentielle à sa constitution.
Bref, rien à voir avec la vision macronienne… ■
La nation est une invention républicaine. Du temps de nos rois ils représentaient LE pays , on appartenait à un roi comme on appartenait à un pays il n’y avait pas de différence dans la notion de patrie. Ensuite étant sans roi on a parlé de « nation » nous faisons donc partie d’une nation et on est devenu des citoyens.
Affaire de sémantique. Maintenant nous devenons les pions de l’Europe. Nous avons perdu le privilège de battre monnaie et nous subissons les lois de Bruxelles sous la tutelle d’un président qui n’est pas satisfait de n’être que celui d’un petit pays. Nous disparaissons lentement à l’aune de la démographie qui a l’inverse des temps anciens baisse chaque année davantage.
La plupart du temps, on laisse passer. Pas cette fois, l’auteur a le niveau pour comprendre son erreur:
le plus petit dénominateur commun est une ineptie. En arithmétique, il n’existe même pas tant l’idée en est « triviale » au sens donné par les matheux à cet adjectif, c’est à dire, simplette, n’apportant rien à la compréhension, ni aucune information utile. Le plus petit dénominateur commun est, partout et toujours, « un » (1). Autant dire, pour le commun des mortels , le degré zéro de ce dont on parle ( rappel: en maths on ne mets jamais zéro au dénominateur).
Pr. Boutin, je pense que vous vouliez, en bon logicien, dire « Par définition toute identité suppose un « nous » et « les autres » qui s’ajoute au plus grand dénominateur commun universaliste. » Alors, vous diriez quelque chose méritant considération.
L’illusion serait de croire que les français attendent quelque chose du spécialiste du « en même temps »; ou alors c’est a désespérer. Vraiment.