1443 : Mort d’Etienne de Vignolles
Bon compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, il est plus connu son son surnom de La Hire, qui lui a été donné par les Anglais, en raison de ses fréquentes et violentes colères.
L’enluminure ci dessous le représente en compagnie de son ami, Jean Poton de Xaintrailles, autre capitaine de Jeanne d’Arc (Mort de Poton : éphéméride du 7 octobre).
Dans les registres du parlement de Bordeaux on trouve un document où il est écrit : « Un des plus vaillants capitaines du royaume de France, qui fut cause avec La Hire de chasser les Anglais ».
duguesclin/guerre de cent ans/La hire
« Dieu, je te prie que tu fasses aujourd’hui pour La Hire autant que tu voudrais que La Hire fît pour toi, s’il était Dieu et que tu fusses La Hire. »
1816 : Aux origines de la Chapelle expiatoire
En 1816, Louis XVIII achète à Olivier Desclozeaux, ancien cuisinier devenu avocat, et royaliste fervent, le terrain de l’ancien cimetière de la Madeleine, dans lequel avaient été apportés un très grand nombre de corps de victimes de la Révolution, dont ceux de Louis XVI et Marie-Antoinette.
L’endroit avait ensuite été fermé et transformé, mais Desclozeaux, qui demeurait alors à proximité immédiate, avait noté méticuleusement les lieux où le Roi, puis la Reine, avaient été ensevelis. Il s’était, par la suite, rendu acquéreur du lieu.
Louis XVIII y fera édifier, sur sa cassette personnelle, l’actuelle Chapelle expiatoire, située dans le square Louis XVI, seul endroit de la capitale portant le nom du premier des deux rois martyrs.
unjourdeplusaparis/paris-culture/chapelle-expiatoire
1887 : La Troisième République vend les Joyaux de la Couronne
La « Côte de Bretagne », Spinelle rouge taillée en forme de dragon par Jacques Guay en 1750, Musée du Louvre
Jusqu’à quels abîmes de stupidité peut mener l’idéologie, lorsqu’elle se mue en haine féroce du passé national et des Racines de la France ! Jules Ferry venait d’obtenir la démolition des Tuileries (1883), par haine de la monarchie (voir l’éphéméride du 4 décembre). La République étant encore très fragile, le fils de Raspail, le député Benjamin Raspail, déposa à la Chambre en 1878 une motion demandant la vente des Joyaux de la Couronne, qui fut approuvée, en juin 1882 seulement, par 342 voix contre 85.
De Daniel Alcoufffe :
« …. La même année 1882, fut nommée une commission d’experts chargés de préparer la vente ; elle proposa et obtint heureusement d’épargner quelques pierres et perles qui furent attribuées au Louvre (le Régent, la Côte-de-Bretagne), au Muséum d’histoire naturelle et à l’Ecole des Mines.
Après des discussions au Sénat, la loi d’aliénation, adoptée en décembre 1886, fut publiée au Journal officiel le 11 janvier 1887, signée par Jules Grévy, président de la République, et par Sadi Carnot, ministre des Finances : « Les diamants, pierreries et joyaux faisant partie de la collection dite des Diamants de la Couronne… seront vendus aux enchères publiques. Le produit de cette vente sera converti en rentes sur l’Etat.
A ce moment, la collection était riche de 77.486 pierres et perles.
La vente se déroula au Louvre, dans la salle des États, en neuf vacations, du 12 au 23 mai 1887. Ce fut un échec financier. L’apparition sur le marché d’une telle quantité de pierres ne pouvait que les déprécier. La collection vendue était estimée à 8.000.000 de francs or, environ. Elle fut mise à prix à 6.000.000 de francs. L’Etat ayant déboursé 293.851 francs pour organiser la vente, la recette effective ne monta qu’à 6.927.509 francs.
Décevante pécuniairement, la vente fut désastreuse sur le plan historique, sur le plan minéralogique, étant donné la qualité de certaines pierres qu’on ne trouve plus maintenant, et sur le plan artistique, tant de chefs-d’œuvre de la joaillerie française disparaissant en même temps… »
Voir nos deux documents qui résument ce sujet :
Tres breve histoire des Joyaux de la Couronne.pdf
et/ou notre éphéméride du 12 février :
Splendeur et décadence des Joyaux de la Couronne
1891 : Mort du Baron Haussman
L’avenue de l’Opéra, vue par Pissaro, depuis l’actuel hôtel du Louvre.
Préfet de la Seine, il est celui qui, pour le meilleur et pour le pire, a transformé et modifié Paris « à soixante pour cent »…
En 16 ans, Haussmann aura fait percer 64 kilomètres de voies nouvelles, suscité la construction de plus de 40.000 immeubles, multiplié par 3 le nombre de réverbères à gaz, planté 80.000 arbres d’alignement (et 5 fois plus aux Bois de Boulogne et de Vincennes), creusé 585 kilomètres d’égouts ou de collecteurs souterrains (éphéméride du 23 avril, jour de la naissance d’Eugène Belgrand, concepteur/réalisateur de l’assainissement de Paris).
La « gauche » en général, et les plus enragés des révolutionnaires plus particulièrement (comme les futurs Communards…) reprocheront – en substance – à Haussman d’avoir délogé les pauvres de Paris pour en faire une ville de riches, d’où les travailleurs et les humbles étaient exclus; de là, leur haine de ses travaux et le fait qu’ils n’hésitèrent pas, dès qu’ils en eurent la possibilité, à faire disparaître autant qu’ils le purent ce Paris dont ils estimaient avoir été chassé : voir l’éphéméride du 17 mai et la terrible menace de Louise Michel « Paris sera à nous ou n’existera plus… »
1908 : Naissance de l’industrie aéronautique et spatiale française
Premier salon, 1908
C’est cette année-là, en effet, qu’un groupe de pionniers de l’aviation décide de créer une Chambre Syndicale chargée de donner « un caractère industriel à ce qui n’avait été, jusque-là, qu’un sport ».
Aujourd’hui – et depuis 1975 sous sa dénomination actuelle : GIFAS -, le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales est une fédération professionnelle qui regroupe 250 sociétés – depuis les grands maîtres d’œuvre et systémiers jusqu’aux PME – spécialisées dans l’étude, le développement, la réalisation, la commercialisation et la maintenance de tous programmes et matériels aéronautiques et spatiaux.
gifas.asso
1924 : Naissance de Roger Guillemin
Il reçut le Prix Nobel de Médecine 1977.
dijoon/guillemin
1952 : Mort du Maréchal de Lattre de Tassigny
« A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Evangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Evangile, nous sommes perdus. »
Le général de Lattre de Tassigny décore son fils Bernard de la médaille militaire. Bernard de Lattre tombera en Indochine en 1951.
Avec Leclerc et Juin, il fut le dernier des maréchaux de France : on voit les trois ensemble, sur la même photo, dans l’éphéméride du 8 août.
1962 : Mise en service du France
Le prestigieux paquebot est baptisé par Yvonne de Gaulle et le Premier ministre Michel Debré. Construit dans les chantiers navals de Saint-Nazaire, le France mesure 315 mètres de long et 34 de large.
revedefrance
Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
En effet,je l’avais bien reconnu aux traits de son visage…
Maréchal de LATTRE , fidèle au Maréchal
PÉTAIN, jusqu’en Novembre 1942 (débarquement des Américains en Afrique du Nord).Il était alors gouverneur de la
région militaire de Montpellier.
Vichy le fit arrêter,mais il s’échappa !……..
De même,le futur maréchal JUIN ,ne rallia
le général De GAULLE,que fin 1942 !
Ce dernier était un des rares à tutoyer De Gaulle ,car ils étaient de la même promotion
à St Cyr .
Couve de Murville est un haut fonctionnaire au service du régime de Vichy dirigé par le Maréchal Pétain.
À ce poste, ses attributions lui confèrent une importance capitale puisqu’il est chargé d’avaliser tous les mouvements financiers franco-allemands tout en devant « réduire l’influence juive dans l’économie française ». Il quitte ces fonctions au mois de mars 1943 après avoir siégé au sein de la délégation française à la Commission d’armistice de Wiesbaden6 qui siège sous l’autorité du haut commandement allemand.
En mars 1943, quatre mois après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, il part pour Alger, via l’Espagne, où l’avait envoyé Jean Jardin, chef de cabinet de Pierre Laval, pour avoir un homme à lui dans l’autre camp. L’inspecteur des finances ayant reçu un passeport officiel du gouvernement de Vichy, Charles de Gaulle aurait déclaré : « Couve a passé les Pyrénées en sleeping6. » Le 20 mars 1943, il devient secrétaire général du général Giraud
D’avril à octobre 1941, Michel Debré est directeur de cabinet d’Emmanuel Monick, secrétaire général du Protectorat français du Maroc, qui prépare déjà l’opération Torch. Michel Debré retourne de nouveau au Conseil, prête serment au maréchal Philippe Pétain, et est nommé maître des requêtes au Conseil d’État par Joseph Barthélemy en 1942*. Son père, le Professeur de pédiatrie Robert Debré fils du rabbin de Neuilly, échappe à la rafle du Vel d’Hiv…
Raymond Marcellin, après un doctorat en droit soutenu à l’université de Strasbourg en 1941 à l’âge de 27 ans, il est lié à Maurice Bouvier-Ajam, directeur de l’Institut d’études corporatives et sociales, chargé de « diffuser les idées sociales de la Révolution nationale par l’illustration de la doctrine corporative du Maréchal dans les milieux professionnels et les organisations de jeunesse ». Marcellin dirige alors le bureau d’orientation et de formation professionnelle, puis est nommé secrétaire général de l’Institut ; c’est à ce titre qu’il est décoré de l’ordre de la Francisque.
Olivier Guichard, le fils de Louis Guichard, qui fut capitaine de corvette et le directeur du cabinet de l’amiral Darlan sous le régime de Vichy, de février 1941 à novembre 1942. mange à 20 ans, à la table du Maréchal Pétain à Vichy.
Le fils de l’Amiral Muselier rallié à Londres, pharmacien militaire démobilisé en 1940 obtient de l’Amiral Darlan à Vichy , la création dérogatoire d’une pharmacie à Marseille.
Le 20 décembre 1941, avec le délégué général du gouvernement de Vichy Fernand de Brinon, le General Juin est convoqué à Berlin par Göring. L’historien Robert Paxton parle de cette rencontre comme d’un dialogue de sourds. Göring demande que les Français explicitent « clairement leur intention » de laisser l’Axe utiliser la base de Bizerte en Tunisie et accordent à Rommel, alors en campagne en Libye, « une liberté de mouvement de nature à lui faciliter la poursuite des combats, peut-être avec les Français à ses côtés » Juin en 1962 : « La France est en état de péchè mortel, elle connaitra un jour le châtiment ».
.En juin 1941, Maurice Duverger fait partie de l’ « Équipe » de rédaction de l’hebdomadaire Le Progrès, fondé par le député-maire de Bordeaux Adrien Marquet, ministre de l’intérieur du Maréchal Pétain en 1940 et partisan de la collaboration. Le journal « exprime (…) un collaborationnisme sans faille, un anti-sémitisme sans fard, l’éloge du parti unique et de ses « nouveaux Templiers » (10 août 1941), En 1956, il est fervent communiste et admirateur de l’Union Soviétique,
Le 19 decembre 1940, François Billoux , membre du bureau du parti Communiste français, écrit de sa prison du Puy en Velay où Daladier l’a remisé, à Mr le Maréchal Pétain , Chef de l’Etat Français:
« Étant donné que rien n’a été publié sur les débats en huis-clos de notre procès, où nous avions dénoncé les vrais fauteurs de guerre, je demande à être entendu comme tous mes amis, en qualité de témoin par la Cour suprême de Riom ».
Etonnant comme ces grands gaullistes et autre résistants ont attendu 1943 que les carottes de Hitler soient cuites, pour découvrir les affres de Vichy !
11 janvie 1986: mort accidentelle du Colonel Roger Trinquier à Vence. Héros d’Indochine et d’Algérie, longtemps ostracisé pour avoir servi sous l’Amiral Decoux et refusé de remplir un formulaire inetrrogatoire en 1945 sur cette période, il fut un théoricien reconnu de la guerre subsersive. Piégé par Messmer qui l’envoie au Katanga, il doit démissionner en janvier 1961.
Il est tombé d’un arbre en le taillant à Vence. Et un communiste fit une réflexion inconvenante sur cette mort, remerciant l’arbre si mes souvenirs sont bons, mais je n’ai pu retrouver les termes exacts.
N’oubliez pas qu’il fut ostracisé par les gaullistes après 1945 pour avoir servi en Indochine sous l’Amiral Decoux et avoir refusé de remplir un formulaire interrogatoire sur cette époque.
Sur les erreurs et la malfaisance de De Gaulle dès 1944-45 pour l’Indochine, lire les 2 sites:
Mythes et antimythes: 9 mars 1945 : De Gaulle déclenche le drame indochinois (anti-mythes.blogspot.com)
‘L’INDOCHINE FRANÇAISE . Dans la tourmente (1940-1950) : De Gaulle l’Assassin (déja) (forumsactifs.net)
-Mythes et antimythes: 9 mars 1945 : De Gaulle déclenche le drame indochinois (anti-mythes.blogspot.com)