1684 : Naissance de Jean-Baptiste van Loo
Il est l’auteur de portraits fameux dont ceux de Louis XV (dont il recevra deux commandes successives de portraits, ce qui est assez rare).
1788 : Mort de l’Amiral de Grasse
Il a pris une grande part dans la victoire des français et des Insurgents, en venant au secours de Washington et Rochambeau en 1781. Il déposa d’abord des troupes en Virginie et défit la flotte britannique lors de la bataille de la Chesapeake.
Mais surtout il mit en fuite cette flotte et assura le blocus des côtes, ce qui devait obliger lord Cornwallis à capituler, permettant ainsi la victoire et l’indépendance des Etats-Unis (voir l’Ephéméride du 3 septembre et l’Ephéméride du 19 octobre).
A voir : le Musée de la Marine de Grasse, qui propose trente maquettes de navire.
1867 : Mort de Jean-Auguste-Dominique Ingres
Le 31 janvier 2006, grâce au mécénat d’AXA, son très beau Portrait du duc d’Orléans est entré au Louvre : il s’agit du prince Ferdinand, l’un des cinq fils de Louis-Philippe, mort prématurément et accidentellement en 1842, dont descendent tous les représentants de la Famille de France jusqu’à nos jours.
Ferdinand avait deux fils : Louis-Philippe et Robert, duc de Chartres.
Louis-Philippe Albert deviendra Philippe VII à la mort du Comte de Chambord, lorsque la fusion sera réalisée entre les légitimistes et les orléanistes (« …Les Orléans sont mes fils… »). Il fut le père de Louis-Philippe Robert, devenu Philippe VIII, mort sans héritier. A la mort duquel son cousin Jean, duc de Guise, devint Jean III. Jean III était le fils de Robert, duc de Chartres, le deuxième fils de Ferdinand. C’est donc du seul Ferdinand, et non des quatre autres, ou de l’un ou l’autre des quatre autres fils de Louis-Philippe, que descendent les représentants actuels de la Famille de France.
Jean III est le père d’Henri VI, lui-même père d’Henri VII, feu le Comte de Paris; lui-même père de l’actuel Prince Jean, comte de Paris qui sera donc Jean IV, et de son frère Eudes, duc d’Angoulême.
Pour une vision d’ensemble et plus détaillée des origines de l’actuelle Famille de France, voir l’éphéméride du 21 septembre.
Le Comte de Paris, Chef de la Maison de France – au décès de son père le 21 janvier 2019 – la Comtesse de Paris, le prince Gaston, Dauphin de France, âgé de 13 ans, le prince Joseph et les princesses Antoinette, Louise-Marguerite et Jacinthe. Depuis mille ans, une Famille qui a fait la France et reste à sa disposition, pour la servir. (Photo Noël 2022).
1875 : Naissance d’Albert Schweitzer
1964 : Création des Forces Aériennes stratégiques
La création du commandement des forces aériennes stratégiques (FAS) est officialisée par un décret du 14 janvier 1964.
Le 8 octobre 1964, la première prise d’alerte nucléaire est réalisée depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan par un Mirage IV A armé d’une bombe au plutonium. La composante aéroportée de l’armée de l’air fut la première des composantes de la dissuasion nucléaire française. Entre 1971 et 1996, l’armée de l’air a également assuré la mise en œuvre d’une composante sol-sol (les missiles du Plateau d’Albion), la deuxième de la dissuasion avant la création de la force océanique stratégique (FOST) en 1972.
Les FAS assurent toujours la posture permanente de la composante aéroportée de la dissuasion, outil fondamental et structurant pour l’armée de l’air. Assujettie à un contrat opérationnel fixé par le président de la République, cette mission, ininterrompue depuis près de 50 ans, est la plus ancienne de l’armée de l’air. Elle positionne le commandement des FAS comme la première composante permettant à la France de garantir en toutes circonstances sa liberté d’appréciation, de décision et d’action dans le cadre de ses responsabilités internationales.
Deux Mirage 2000 de l’équipe de présentation des RAMEX DELTA
2O15 : Inauguration de la Philharmonie de Paris
Particulièrement vouée à la musique symphonique, la Philharmonie de Paris est incontestablement une très grande réussite, à « l’intérieur » : sa « Grande Salle » de 2.400 places offre une acoustique d’une remarquable qualité.
On ne peut malheureusement pas en dire autant de l’ « extérieur » : située dans le XIXème arrondissement de Paris, sur un site s’étend sur 19.800 m², la Philarmonie occupe la partie sud-est du Parc de la Villette, face à la Grande Halle de la Villette et à côté de la Cité de la musique : dire que son « architecture » (?) ne contribue aucunement à relever un tant soit peu l’ensemble relève du doux euphémisme…
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Pénible ce numérotage des Prétendants ! Sauf Louis XVII officialisé par le numéro de son successeur et le Comte de Chambord qui a failli régner. Un futur roi ne devrait pas prendre la suite de cette liste de fantômes qui ont assuré la continuité dynastique mais sont restés par malheur en dehors de notre histoire.
Je comprends ce que veut dire Roger Carcellé. Et pourtant je ne crois pas qu’il ait raison.
Certes, les princes qui auraient dû ou pu être rois et ne l’ont pas été diffèrent en cela substantiellement de leurs prédécesseurs qui ont eu la responsabilité effective de la France. Henri V ne sera jamais un équivalent d’Henri IV. En cela, Carcellé a raison : ils ont quelque chose de fantomatique. Même si la plupart d’entre eux ont eu à un très haut degré le sens de la France que n’avaient pas autant ceux qui gouvernaient vraiment le pays.
En continuant de signer de leur prénom suivi du numéro d’ordre qui leur correspondait, les Chefs successifs de la Maison de France se sont d’abord conformés à la tradition de leur lignée.
Cela permet aussi – lorsqu’on parle d’eux – de distinguer entre les Henri, ou les Philippe, ou encore entre les prétendants qui ont porté le titre de Comte de Paris.
Plus important, me semble-t-il, est qu’ils aient maintenu – fût-ce comme fiction politique – une tradition fondatrice de la patrie française, dont absolument rien n’assure qu’elle ne devra pas être reprise un jour pour tirer la France de son déclin et de son avilissement.
On s’apercevrait alors que ces fantômes – qu’étaient d’autre ceux qui ont gouverné à leur place ? – ont bien fait de maintenir la tradition dynastique française. Que ce faisant, ils auront servi le pays, lui auront conservé son âme et préservé son destin.
Vous n’y êtes pas! Le numéro correspond à la qualité de chef de Maison. Certains rois n’ont d’ailleurs pas réellement régné, comme Jean I° (mort né). Il est de coutume, quand on n’est pas royaliste, ou quand on ne s’exprime pas entant que tel, de mettre entre parenthèses le prénom et le numéro: (Henri V), par exemple.
Étrange découverte , lorsqu’on visite , à Saint Rémi de Provence , la partie accessible au visiteur de la maison psychiatrique où fut interné Van Gogh : une plaque rappelant qu’ A. Shweitzer y fut enfermé durant la Grande guerre : motif , allemand …
J’ai visité, autrefois, dans ma jeunesse, guidé par les soeurs de la Maison Saint-Paul, le petit deux-pièces où Van Gogh avait vécu quelques temps. Ce n’était pas ouvert à la visite. J’ignore si ça l’est maintenant. Le fruste ameublement était encore celui qu’avait connu Van Gogh.
Dans « A l’orée de la forêt-vierge » et sans-doute aussi ailleurs, Schweitzer raconte comment il avait été arrêté à Lambaréné même dès le début du conflit mondial. En effet, il était alors sujet allemand. A la porte de son logement, deux troufions avaient été postés pour assurer sa garde. Cela n’avait pas duré longtemps. Il fallait bien soigner les malades, répondre aux urgences. Il avait même recommencé à prêcher le dimanche. Et, bien-sûr, il n’avait jamais cessé de jouer de l’orgue. Le temps des hommes de cette trempe est révolu. Alors, en ce sens, faut-il être de son temps ? Steiner dirait plutôt qu’il faut apprendre à respirer sous l’eau.
Pour faire suite au commentaire de FABRE , l’établissement était toujours en activité , comme maison de santé non psychiatrique à ce qu’il m’a semblé , l’an dernier . Les visites sont possibles mais , bien entendu , pour respecter la tranquillité des patients , le » circuit » ne croise aucunement la partie qui leur est réservée . Accès sans rendez vous avec , créneau horaire de visite limité . .
Entrée par la grande grille , allée joliment fleurie – fin Mars – visite de la chapelle , la chambre de Van Gogh est » le clou » de la visite ( le célèbre tableau a bien enjolivé la réalité car c’est bien spartiate comme peint sur la fameuse toile mais … en moins coloré ) jolie vue depuis la fenêtre Le jardin est aussi visitables . Bien , entendu , c’est une petite visite mais très proche du centre ville par une petite route , pas de cohue .
visitable et non visitables .
Il est temps d’actualiser l’article sur la mort du prince Ferdinand et la généalogie de ses descendants, l’actuel comte de Paris est le prince Jean…
Vous avez tout à fait raison. Nous ferons très vite l’actualisation en question. Elle s’impose. Les éphémérides ont besoin d’une révision générale – graphique aussi – et nous nous y emploierons peu à peu au fil des mois. Nous signaler ce qui ne va pas – ici et ailleurs – nous est très utile. Merci !
Sauf erreur la statue équestre qui avait été érigée Place dite du Gouvernement à Alger fut dédiée à Ferdinand Philippe Duc d’Orléans qui servit brillamment en Algérie comme lieutenant général et se tua dans un accident.
Compte tenu des dégradations causées à la statue après 1962, elle fut ramenée en France puis restaurée et on peut la voir à Neuilly sur Seine.