Par Pierre Builly.
Ce qui est terrible pour les gens de ma génération – 21 ans en 1968 – c’est le retour de la pruderie victorienne ! Alors que nous pensions avoir dépassé cette haine du corps et de la nudité qui avait empuanti les 150 ans précédents (de la Révolution à la fin de ces années 60, précisément), voilà que – « proh pudor », les plages recouvrent les seins et même le Burkina s’invite !
Sous la reine Victoria, les pieds des pianos étaient couverts ; car pieds fait penser à chevilles, qui fait penser à jambes, qui fait penser à cuisses, qui fait penser à…
Où était la « joyeuse Angleterre », celle de la « Moll Flanders » de Fielding ?
Où était la joyeuse impudeur du Moyen-Âge où les étuves étaient mixtes ? Et le goût du plaisir d’Henri IV et du jeune Louis XIV ? Où étaient les délices voluptueux de la Régence et les « biches » de Louis XV ?
La beauté des femmes est une des (nombreuses) preuves de l’existence de Dieu. ■
Entièrement d’accord avec vous!
Si nous prenons en compte les progrès de l’assimilation inversée sous l’influence de la culture musulmane alors nous avons une explication quant aux causes d’un tel phénomène.
Pas « burkina », mais « burkini ».
Pruderie au pays de Rabelais ? J’en doute, mais retour à un peu de mesure et de pudeur ce n’est pas mal.
Si on en juge par les propos de salle de garde de mr Depardieu on ne sait plus faire la différence entre les paroles et les actes qui font que les grands diseux sont de petits faiseux. Tartuffe a de l’avenir. De même qu’il y a une différence entre érotisme et pornographie , entre la pudibonderie et la pudeur on peut trouver quelques libertés. C’est l’abus qui crée le désordre.