Une tirade d’Alceste de la pièce de Molière : le Misanthrope, acte I, scène 1.
Merci à Marc Vergier de nous avoir transmis ce document ; utile aujourd’hui pour marquer le 402e anniversaire de la naissance de Molière.
Une tirade d’Alceste de la pièce de Molière : le Misanthrope, acte I, scène 1.
Merci à Marc Vergier de nous avoir transmis ce document ; utile aujourd’hui pour marquer le 402e anniversaire de la naissance de Molière.
On a l’impression que vous faites découvrir ce que chacun apprenait – autrefois – par cœur à l’école.
Dits sur le ton précieux de l’époque ces vers célèbres viennent en réponse à tous ceux qui vous assènent qu’il faut vivre ensemble dans l’harmonie et la joie ..comme si on pouvait commander aux impondérables. ..
Pour aimer son prochain encore faut – il qu’il fut aimable .
Merci de nous diffuser cette version rafraichissante. Le Misanthrope est une oeuvre jubilatoire, un festival de mots d’esprits qui vont au cœur de l’affrontement de deux amis, celui d’Alceste et Philinte, une pièce géniale où nous ne cessons jamais de donner alternativement raison et tort aux deux protagonistes. ( comme à celui parallèle d’Arsinoé et Célimène tout aussi génial ) On peut la revoir indéfiniment sans nous lasser, avec chaque fois un plaisir renouvelé, tellement elle reste présente à nous, actuelle, incertaine, car elle nous incite finalement à nous engager dans la vie sans connaitre le fin mot de notre histoire: la Vérité ultime se dérobe, et ne s’offre pas ni au départ ni après, seuls les imbéciles croient qu’elle est simple. (il y a là peut-être des accents pirandelliens ) . Il y a de la générosité dans le héroïsme un peu fou d’Alceste mais aussi dans la sagesse et la subtilité bienveillante de Philinte.. .C’est, comme les aime Molière, une magnifique leçon de vie, qui résiste aux aléas de notre propre histoire grâce à l’amitié qui surmonte le déchirement amoureux. .
En effet , merci à JSF pour cet extrait .
« Une Corneille, perchée sur une Racine de Bruyère, buvait l’eau à la Fontaine Molière » .
Ainsi faisait on mémoriser les auteurs du grand siècle, et qui étaient au programme avec lecture in extenso d’au moins une tragédie pour Corneille et Racine, outre plusieurs comédie pour Molière . (Les œuvres complètes de ce dernier étaient un utile complément)
Et les fameuses tirades apprises par cœur .
A quel âge ? 11ou 12 ans pour Molière, et puis en quatrième pour les tragédies ; nul ne s’en étonnait ni ne s’ en plaignait ; cela ne posait aucune difficulté : les sujets étaient (sont) des sujets de toujours et la langue magnifique du XVII e encore parfaitement compréhensible .
Qu’en est-il maintenant ?