Par Radu Portocala.
Notre nouveau ministre des Affaires étrangères, qui est le porteur de la langue française dans le monde, fait des fautes de grammaire. Est-ce grave ? Il faut croire que non, que, dans l’absurde charabia qu’est devenu le discours public, cela n’a aucune importance.
François Hollande en faisait, de même que l’une de ses ministres de la culture (!).
Il est arrivé à Emmanuel Macron d’en faire dans ses phrases tordues qui, parfois, offensent la langue et sa logique.
On parle mal quand on n’a rien à dire. On parle mal quand la seule fonction des mots est de cacher le vide des idées. On parle mal quand on est persuadé que la culture française n’existe pas. Et il est normal de mépriser la langue lorsqu’on méprise le pays, lorsque prétendre le servir est à la fois farce grotesque et absolue imposture. ■
Billet comme toujours excellement écrit et pensé, paru le 15 janvier sur la page FB de son auteur.
Les diplomates étrangers n’ont pas fini de rire. Ne pas aligner deux mots de Français, quelle honte pour un pays comme la France. Il est capable de terminer à l’académie Française.