Par Olivier Perceval.
« Rappelons-nous qui nous sommes et d’où nous venons. »
Pour ceux qui s’attendaient à des mesures fortes, ils doivent être satisfaits : Uniforme à l’école, éducation civique, Histoire de France, apprentissage de la marseillaise dès le primaire, dix opérations anti-drogue par semaine, réduction de la pression administrative… Bon, rien sur l’immigration, si ce n’est l’augmentation (illusoire) de la lutte contre l’immigration clandestine. Quant à la chute de la démographie, en guise de politique familiale, on prévoit de lutter contre l’infertilité.
La souveraineté de la France devant s’inscrire dans la souveraineté européenne, on attend encore la notice d’utilisation…
Pour nous, gens d’Action française, qui nous inscrivons dans la continuité de la politique capétienne, comment pouvons-nous recevoir ces bombements de torse présidentiels, ces coups de mentons virils, tandis que toutes les lois sont alignées sur les directives bruxelloises ? Et que volontairement notre président, non seulement n’entend pas s’y soustraire, mais montre à l’envi comment il souhaite se soumettre servilement aux ordres de la « grosse commission » qu’il rêve de présider un jour. Diable, il est jeune et a encore une carrière à poursuivre après le dernier quinquennat !
Curieusement la dette abyssale de la France n’a pas été évoquée, ni par le président ni par les journalistes. Quand on sait que le successeur du président Macron aura à rendre des comptes sur la politique qu’il entreprendra, au risque de voir les taux d’emprunts s’envoler. Il sera difficile pour lui ou pour elle de sortir des clous de la doxa dictée par Davos notamment.
Avec dix millions de musulmans, et une classe moyenne aspirée vers la précarité, la France s’est transformée en un immense ghetto paralysé par la chute du pouvoir d’achat, l’augmentation des coûts de l’énergie, le plongeon vertigineux de sa démographie et la rue arabe, laquelle pour le président, ne met le feu à la France que quand elle est oisive. Et « cerise sur le ghetto » si je puis dire, des mesures qui ne mangent pas de pain mais chargées d’une lourde signification symbolique. Car, sur le plan sociétal, il faut toujours faire plaisir à la gauche : l’entrée du droit à l’avortement comme un droit fondamental dans la constitution, suivi probablement, pourquoi pas, du droit à l’euthanasie qui est déjà largement dans les tuyaux.
Ainsi notre président aura-il marqué son passage à l’Élysée par un acte gravé dans le marbre. La culture de mort libre laïque et obligatoire sera fièrement portée par la République des lumières. C’est ainsi que les ennemis de la Nation envisagent notre agonie collective, grandiloquente et pitoyable.
S’il reste quelques Français pour refuser cette issue fatale, nous les appelons à nous rejoindre pour retrouver la France de Clovis, de Saint Louis, de jeanne d’Arc, celle qui ne cède pas devant l’adversité, mais au contraire la prend comme un stimulant formidable pour le combat final.
Déjà, pour les élections Européennes, non seulement nous appelons à une mobilisation en faveur du Frexit, car il faut sortir d’urgence de l’impasse « UE-OTAN », mais les Français doivent reprendre le contrôle de la politique du pays par le « référendum d’initiative populaire ».
En ce temps de célébration du Martyr de Louis XVI, rappelons-nous qui nous sommes et d’où nous venons.
Vive la France, vive le roi ! ■
OLIVIER PERCEVAL
Action française