1338 : Naissance du futur Charles V, le Sage
Christine de Pisan, femme de lettres du XIVe siècle, nous a laissé cette description du roi :
« De corsage estoit haut et bien formé, droit et large d’épaules, étroit par les flancs, le visage de beau tour, un peu longuet, grand front et large, les yeux de belle forme, bien assis, châtains de couleur, haut nez assez et bouche non trop petite, le poil ni blond ni noir, la charnure claire brune mais il eut la chair assez pâle et je crois que le fait qu’il était si maigre était venu par accident, non par tempérament. Sa physionomie était sage, raisonnable et rassise, à toute heure en tous états et en tous mouvements ; on ne le trouvait furieux et emporté en aucun cas, mais modéré dans ses actions, contenance et maintien. Eut belle allure, voix d’homme de beau ton, et, avec tout cela, certes, à sa belle parleuse était si bien ordonnée et si belle à entendre, sans aucune superfluité de discours, que je ne crois pas qu’aucun rhétoricien en langue française n’eût rien à en reprendre. »
Bien que de complexion maladive, Charles sera un travailleur acharné. Homme de cabinet, il se révéla bon juriste et diplomate. Sa prestance, son éloquence et sa sérénité firent oublier ses déficiences physiques. Sa personnalité est inséparable de celle du breton Bertrand du Guesclin dont la bravoure s’allia à un sens inné de la stratégie. Protecteur des arts et des lettres, Charles V installa au Louvre la librairie du roi qui devait constituer le premier fonds de la Bibliothèque nationale.
Son règne marqua le redressement de la France : il réorganisa les impôts et reconstitua une armée et une marine de guerre. La sagesse de Charles V fut de porter le débat politique sur le terrain intellectuel, de penser l’Etat : la science politique moderne est sortie de
Ce fut aussi d’abandonner les méthodes brutales de gouvernement et de leur préférer la loi et la justice. Ce fut encore d’engager la royauté dans le chemin qui conduisit à l’Etat de droit. Il fut ainsi peut-être le plus intelligent et le plus mesuré des rois du Moyen-Age.
Voici un document fort intéressant : cette lettre de Charles V adressée à son trésorier Pierre Scatisse, par laquelle il lui demande de lui envoyer une somme de 22.500 francs pour Noël; de compter au Duc d’Anjou, son frère, les 12.000 francs qu’il lui a promis pour l’achat du comté de Forez, et de préparer le paiement au Prince de Galles de 30.000 doublons d’Espagne pour la rançon de Bertrand du Guesclin. Ci-contre : Charles V et Jeanne de Bourbon, Louvre
Lettre de Charles V à son trésorier Pierre Scatisse,
Cette lettre, entièrement de la main du roi, est le plus ancien autographe royal connu. lle est conservée au Archives nationales (cote AE II 386) :
Traduction actualisée :
Pierre. Ainsi qu’autrefois vous avions mandé que sans délai nous envoyiez les 22500 francs que demandés nous avons par maître J. Perdiguier et maintenant avons recu vos lettres qu’il sera avant le 15ème jour du mois de janvier que nous les ayons et trop en avons à faire à présent , je sais si cher que vous nous voulez faire plaisir, faites qu’avant Noël ou à Noël nous les aynons au plus tard. Nous […] à notre frère le Duc d’Anjou 12000 francs à prendre sur l’aide de la redansion, payez […] de Forez qu’il a acheté. Et si nous vous mandons que des deniers des […] à ladite somme ou telle redevance lui en faites que son dit achat n’en demeure ou soit délié sans domage, mais que toutefois ce ne soit de l’argent que par ces présentes nous vous mandons à nous envoier délivrance de Bertrand du Guesclin en 30 mille doublons d’Espagne ou la valeur à payer en six mois après sa délivrance, la moitié les trois premiers mois accomplis puis après son départ de prison et l’autre moitié à la fin des six mois. Si nous ne savons encore si ledit Prince acceptera ladite obligation, et sitôt que nous le saurons, nous vous le ferons savoir. Si nous vous en avisons et vous mandons que vous mettiez ensemble des deniers dudit aide le plus que vous pourrez et si autre asignation après cette lettre vous étaoit faite, nous voulons que ces choses soient payées et soient accomplies. ecrit de notre main à Paris le 7ème jour de décembre [1367]. Charles.
Alors qu’il n’était encore que Dauphin, mais Régent du royaume – son père, le roi Jean II étant prisonnier des Anglais à Londres, où, d’ailleurs, il mourut, toujours prisonnier… – le futur Charles V fut le premier des quatre rois – ou détenteurs de fait du pouvoir royal ou de la légitimité royale… – à devoir quitter Paris, aux mains des révolutionnaires d’Etienne Marcel, pour sauver sa vie et son trône, avant d’y revenir en maître, après avoir vaincu les factieux. (éphéméride du 21 mars).
1756 : Naissance de Claude François Chauveau Lagarde
Il se distingua par son courage moral sous la Terreur. Il assura la défense de Marie-Antoinette, avec une chaleur qui attira les soupçons du Comité de sûreté générale ; dès que la sentence eut été prononcée contre la reine, il fut convoqué devant le comité, accusé de l’avoir trop bien défendue, mais il réussit à se justifier.
Il parla deux heures d’affilée : lorsque il eut terminé, la reine lui murmura : « Comme vous devez être fatigué, Monsieur Chauveau Lagarde ! Je suis bien sensible à toutes vos peines. »
« Les deux avocats ont plaidé avec autant de zèle que d’éloquence » : ce sont les termes mêmes du Bulletin du tribunal révolutionnaire.
lachaise.net
1793 : À dix heures vingt deux, Louis XVI est guillotiné. Acte fondateur de la modernité révolutionnaire et totalitaire
Écouter : Requiem de Cherubini (Sanctus & Pie Jesu)
Requiem n°1 en ut mineur, pour chœur mixte et orchestre : composé à la mémoire de Louis XVI en 1816 par Luigi Cherubini, à la demande de Louis XVIII, afin d’honorer la mémoire de son frère aîné guillotiné le 21 janvier 1793.
D’une majestueuse gravité, il a été perçu par Beethoven comme un chef d’œuvre supérieur à celui de Mozart. Beethoven avait une grande admiration pour les œuvres de Cherubini dont il fit la connaissance à Vienne et qu’il considérait comme le plus grand compositeur vivant. Il lui écrira en 1823 : « Ce sont vos œuvres que j’apprécie par-dessus toutes celles que l’on compose pour le théâtre ». Le requiem de Cherubini fut joué pour les obsèques de Beethoven.
« Je subirai le sort de Charles 1er, et mon sang coulera pour me punir de n’en avoir jamais versé. » (Lettre à Malesherbes)
Le roi vient de quitter son fidèle Cléry, qui, le suivant jusqu’au bout, a passé à ses côtés sa dernière nuit, et l’a réveillé à cinq heures : sur Cléry, le fidèle (éphéméride du 11 mai).
• Témoignage de l’abbé Edgeworth de Firmont, prêtre irlandais qui assista le Roi Louis XVI lors de son exécution :
« Les marches qui conduisaient à l’échafaud étaient extrêmement raides à monter. Le roi fut obligé de s’appuyer sur mon bras, et à la peine qu’il semblait prendre, je craignais un instant que son courage ne commençât à mollir. Mais quel ne fut pas mon étonnement lorsque, parvenu à la dernière marche, je le vis s’échapper pour ainsi dire de mes mains, traverser d’un pas ferme toute la largeur de l’échafaud, imposer silence, par son seul regard à quinze ou vingt tambours qui étaient vis-à-vis de lui, et d’une voix si forte qu’elle dut être entendue au pont tournant, prononcer ces paroles à jamais mémorables :
« Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France ».
• Témoignage de Léon Du Fresne, républicain modéré (dans son Journal) :
« Ce matin du 21 janvier 1793, Paris s’est réveillé au milieu d’un formidable déploiement de forces. Tous les sectionnaires et les fédérés forment, du Temple à la place de la Révolution (actuelle place de la Concorde, ndlr) une double haie. Sur la place même, vingt mille hommes montent la garde, l’arme au pied. La ville semble retenir son souffle. Le Conseil général du département a ordonné la fermeture des barrières, on ne peut plus entrer dans Paris ni en sortir sans une autorisation spéciale. Tous les bataillons doivent gagner leurs positions pour sept heures, mais, depuis cinq heures, on entend le roulement des canons, le trot de la cavalerie, le pas lourd des fantassins en marche. »
On aurait dit que, saisis par la grandeur de l’événement, ces hommes et ces femmes qui attendent depuis des heures, sont soudain frappés de stupéfaction. Le silence qui accompagne le roi à sa descente de voiture, revêt l’aspect d’un hommage solennel. Quiconque aurait crié « Vive le roi » en un pareil moment aurait été appréhendé sur-le-champ. Mais ce silence sonne bien plus fort à mes oreilles que tous les vivats. Averti par quelque instinct secret, ce peuple qui, depuis des mois a voué son souverain aux gémonies, comprend qu’il assiste à un tournant de l’Histoire de France et que le sacrifice de Louis prélude à une suite d’événements qui menacera l’existence du pays.
Un des aides de Sanson, le bourreau, et un garde municipal ouvrent la portière, tandis que d’un pas assuré, Louis descend de la voiture… Se tournant vers les gardes et désignant son confesseur, le roi leur lance : « Messieurs, je vous recommande Monsieur que voilà; ayez soin qu’après ma mort, il ne lui soit fait aucune insulte. »
Je me souviens que les aides de Sanson entourent le roi, voulant s’emparer de ses vêtements. Sans violence mais fermement, Louis les repousse et quitte lui-même son habit, sans que le froid le fasse tressaillir le moins du monde. Puis il ouvre largement le col de sa chemise et, pour dégager son cou, la rabat sur ses épaules. Il se produit alors un incident dont la vue m’arrache, malgré les efforts que je fais pour me contenir, un cri de réprobation. Un des aides du bourreau s’empare des mains du roi. Celui-ci les retire d’un mouvement violent : « Auriez-vous l’intention de me lier les mains ? » interroge-t-il d’une voix que la colère renforce et, comme son interlocuteur acquiesce, il s’écrie : « Jamais ! Jamais je n’y consentirai. Faites ce que l’on vous a commandé de faire, mais vous ne m’attacherez point ! » » C’est alors que l’abbé Firmont se penche vers l’oreille du roi – j’appris par la suite ce qu’ils s’étaient dits : « Sire, je vois dans ce nouvel outrage un dernier trait de ressemblance entre Votre Majesté et le Dieu qui va être sa récompense. » Ci-dessus : L’abbé Henry Essex Edgeworth de Firmont (1745-1807), Portrait, Paris, Musée Carnavalet. (éphéméride du 22 mai, jour de sa mort).
L’indignation qui s’est emparée de lui, disparaît d’un coup et le roi, esquissant un demi-sourire, répond: « Assurément, il faut Son exemple pour que je me soumette à pareil affront. » Et il se laisse attacher les mains derrière le dos. Après quoi, un autre aide de Sanson lui coupe rapidement les cheveux. Puis, il commence à gravir le raide escalier – presque une échelle – qui mène à l’échafaud. L’abbé Firmont s’efforce de l’aider à monter, mais à un moment, Louis semble trébucher. Ce n’est pas dû à un moment de faiblesse, mais uniquement à la difficulté de se maintenir en équilibre pour un homme de son poids et de sa taille. Pendant que le roi gravit les ultimes degrés de son supplice, les tambours, qui ont battu jusque-là, se taisent en même temps que les murmures de la foule dans l’attente du moment fatidique. Traversant la plate-forme de la guillotine et s’avançant à son extrême bord, le roi s’adresse à l’assistance. Sa voix est si forte qu’on l’entend jusqu’au pont tournant des Tuileries :
« Peuple, s’écrie-t-il, je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. » On ne peut en entendre davantage. D’un geste, Santerre commande aux tambours de reprendre leur roulement afin de couvrir la voix du souverain ; la liberté, qu’on proclame à grands sons de trompe, ne va pas jusqu’à laisser Louis s’exprimer librement.
Quelques instants plus tard, le couperet de la guillotine tombe. Il est dix heures vingt à l’horloge de l’Histoire… Brandissant la tête du supplicié comme un trophée, Sanson semble libérer la populace de la retenue qu’elle a observée jusqu’alors. Des cris, maudissant celui qui vient de mourir, s’élèvent. La vue du sang provoque une sorte d’hystérie collective qui rappelle de manière inquiétante les pires moments de la barbarie. Des gardes s’activent à tremper leurs piques et leurs sabres dans le sang du roi ; un autre s’en répand sur les joues. Un autre encore paye quinze livres au bourreau une touffe de la chevelure royale.
Le corps du roi est transporté au cimetière de la Madeleine de La Ville-L’Evêque, où il est inhumé. Une chapelle expiatoire, élevée en 1815, marquera l’emplacement où repose la dépouille royale. Pour ma part, j’aurais souhaité que la République eût été portée sur les fonts baptismaux d’une autre manière. » A Paris, la Chapelle expiatoire. (Sur ses origines :éphéméride du 11 janvier)
Louis XVI a été guillotiné place de la Concorde (de son nom premier, Place Louis XV, une grande statue équestre du Roi ornant alors le centre de la Place), face à l’hôtel de Crillon, près de l’entrée piétonnière du parking. La statue détruite, une statue de la Liberté prit sa place, faite de maçonnerie et de plâtre, colorée en bronze et portant un bonnet rouge. C’est entre cette statue de la Liberté et le socle sur lequel est actuellement la statue de la ville de Brest, à 12 mètres de celle-ci, que fut placée la guillotine. C’est en regardant la statue de la Liberté que Madame Roland prononça le fameux « Liberté que de crimes on commet en ton nom ».
C’est là que furent aussi guillotinés la Reine, Madame Elisabeth, Philippe Egalité, Robespierre, les Girondins, Charlotte Corday, la du Barry, Danton, Hebert et Lavoisier (« la République n’a pas besoin de savants »).
En 1800 Bonaparte fit raser cette statue de la Liberté. A la Restauration on pensa mettre à la place une statue de Louis XVI. Finalement, en 1836, le fameux obélisque offert à Charles X fut installé. C’est entre 1836 et 1840 que des statues représentant les principales villes de France furent également installées, dont la ville de Brest.
On fit combler les fossés qui couraient autour de la place de la Concorde car c’était le lieu de « travail » de maintes prostituées.
Au numéro 2, se trouvait l’ancien Garde-Meubles où Marie-Antoinette logeait quand elle passait la nuit à Paris, et c’est des fenêtres de son ancien appartement, que des commissaires de la République assistèrent à son supplice. Ce bâtiment abrita jusqu’à nos jours le ministère de la Marine.
1794 : Les Colonnes infernales commencent la destruction méthodique de la Vendée
La date ayant été bien sûr choisie volontairement, les Colonnes Infernales de Turreau (ci contre) fondent sur la Vendée. Après la dislocation de l’armée vendéenne à Savenay, la Convention décide de poursuivre la « pacification » de la Vendée.
Le soutien apporté à la contre-révolution par la population ayant été puissant, Robespierre et son gouvernement souhaitent appliquer jusqu’au bout leur résolution du 1er août, prônant des mesures extrêmes pour détruire la rébellion : destruction des récoltes et des villages, exécution des suspects, confiscation du bétail.
Turreau va mettre en œuvre avec application cette politique de la terre brûlée. Seules quelques villes d’importance doivent être épargnées, le reste peut être rasé… Pendant près de cinq mois, les colonnes infernales vont multiplier exactions et massacres.
« Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé » déclarait Carrier.
Qui, sans crainte de la contradiction, faisait pourtant sienne aussi cette déclaration: « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » (Article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793).
C’est une constante, chez les révolutionnaire, que de vouloir détruire les hommes et les choses si ils ou elles opposent une résistance à « leur » volonté : bien après Carrier, Louise Michel en donnera une démonstration parfaite – et, à nouveau, tragique – lors de la Commune de Paris : voir notre éphéméride du 17 mai.
• Dans notre album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, « Guerres de Géants« , voir la photo « Les Colonnes infernales » et les suivantes.
• Et, sur la planification du Génocide vendéen par les deux lois de Lazare Carnot, en plein accord avec Robespierre et la Convention, voir les deux éphémérides des 1er août (première loi de Carnot) et 1er octobre (deuxième loi de Carnot).
Patrick Buisson a raison, qui l’a bien dit sur France Inter : En matière de terrorisme d’Etat, la Terreur, c’est nous qui l’avons inventée.
Et il a, après son intervention, répondu en direct aux auditeurs de France Inter.
1795 : Mort de Michel Corrette
Compositeur et organiste de la période baroque tardive, Michel Corrette est né à Rouen dans les dernières années du règne de Louis XIV, a traversé « le siècle de Louis XV » et s’est éteint à Paris, exactement deux ans après Louis XVI, le 21 janvier 1795.
Sa musique heureuse et joyeuse est tout à fait dans l’esprit d’optimisme et de joie de vivre qui caractérise le siècle de Louis XV, et illustre parfaitement le mot célèbre de Talleyrand : « Qui n’a pas vécu dans les années voisines de 1780 ne sait pas ce que c’est que la douceur de vivre… »
symetrie.com/fr/auteurs/michel.corrette
Ecouter : le concerto « La servante au bon tabac »
1867 : Naissance de Maxime Weygand
seconde-guerre.com/biographie-n-Weygand
1938 : Mort de Georges Méliès
En tant que réalisateur, il est connu pour les développements qu’il apporta aux techniques du cinéma, essentiellement dans le domaine du scénario et des trucages, première appellation des effets spéciaux.
C’est lui qui créa le premier studio de cinéma en France, à Montreuil.
melies
georgesmelies.wifeo
1976 : Premiers vols réguliers du Concorde
Le supersonique franco-britannique effectue ses deux premiers vols commerciaux : l’Angleterre ouvre la ligne Heathrow-Bahrein ( Emirats Arabes Unis ) et la France inaugure le trajet Orly-Rio de Janeiro, via le Sénégal.
Au début de février, les vols réguliers seront autorisés vers les Etats-Unis. La vitesse de Mach 2,23 ( soit 2.754 km/h, un exploit ) permettait aux homme d’affaires de partir vers onze heures du matin et d’être à l’heure à New-York pour une réunion à huit heures du matin, après à peine 3h26 de vol.
Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
A propos du génocide vendéen, relevez la proposition de loi du 16 janvier 2013 : relative à la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794. Renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation à défaut d’une commission spéciale.
Constatons que HUIT députés ont tout de même pensé à cet évènement…
Mais vous le saviez déjà sans doute.
(A ASSINO) Oui, et nous en parlons dans la note de samedi prochain, 26 janvier…
La fameuse phrase prêtée à Fouquier-Tinville « La république n’a pas besoin de savants » ne figure pas dans le procès de Lavoisier ; de plus ce n’est pas Fouquier-Tinville qui était de service ce jour là. On doit certainement cette création à l’imagination débordante de Crétineau-Joly qui n’est pas à une invention près dont la fameuse déclaration de Westermann après la destruction de l’Armée catholique et Royale à Savenay « j’ai tout exterminé sous mon sabre libre etc, etc »
De même que l’on dit Armée Catholique et Royale car composée de Vendéens mais aussi de Bretons du Morbihan, de Mainiaux.
De même que le calice utilisé par l’abbé Edgeworth de Firmont pour la dernière messe terrestre de Louis XVI n’est pas à Saint Urcize (Cantal) mais dans le trésor de Notre Dame des Victoires à Paris
Lien ci-dessous
Le moment du règne de Charles V est très intéressant et important ( cf. Krynen « L’empereur en son royaume » ) ; là se produit le profonde rencontre entre la pensée politique et prudentielle d’ Aristote ( connu par les traductions de Nicolas Oresme ) . On en trouve des traces manifestes chez le roi , et dans les oeuvres de Christine de Pisan . Il serai intéressant aussi , et sage , de rappeler toute la réflexion politique de Jean Juvénal des Ursins . Il y a là des trésors de sagesse politique qui montrent entre autres que la pensée politique française ne se réduit pas à Jean Bodin .
Par ailleurs la biographie de Weygand donnée en référence me semble vraiment très orientée . Il existe une excellente étude historique récente sur ce personnage par Max Schiavon et François Cochet , chez l’éditeur Taillandier .
Le général Weygand :
A sa mort ,le général De Gaulle lui refusa les
honneurs militaires aux Invalides !
Il n’avait pourtant pas démérité !
~ Nous voyons très bien avant et actuellement que la république Française
est gouvernée par des barjots c’est un grand outrage au peuple Français,
surtout avec la Monarchie c’est la réussite de la France dans tous les domaines ;
§ Message d’un: « Royaliste-Lozérien ».
~ Voir ce très beau commentaire sur » https://www.bvoltaire.fr/non-gabriel-attal-nest-pas-le-plus-jeune-premier-ministre-de-notre-histoire/?mc_cid=732bbdd871&mc_eid=26a03c3d71 « ;
§ Message d’un: * Royaliste-Lozérien * .