1516 : De retour de sa victoire de Marignan, François Premier arrive à Marseille…
Il se rend au petit sanctuaire de la colline de Notre-Dame, et ordonne plusieurs constructions. Notamment, un fort sur la colline (qui deviendra « de la garde ») et la construction d’un fort sur la petite île d’Hypéa, de l’archipel du Frioul, dans la rade de Marseille : le château d’If.
Celui-ci jouera tellement bien son rôle de défense de la ville que Marseille, attaquée neuf fois auparavant, et souvent pillée, ne subira plus jamais d’attaque venue de la mer : en effet, depuis sa grosse tour ronde, les canons pouvaient tirer à vue sur 360°.
1592 : Naissance de Pierre Gassendi
Mathématicien, philosophe et astronome, il est le premier – en 1621… – à décrire scientifiquement le phénomène lumineux qu’il nomme « aurore boréale », en observant, le 12 septembre, près d’Aix-en-Provence, une aurore polaire exceptionnelle.
Le 7 novembre 1631, il observe un passage de la planète Mercure devant le Soleil.
http://pagesperso-orange.fr/alain.calloch/pages/astropenseur7.htm
1703 : Naissance de Jean-Louis Orry, aux origines de la Manufacture de porcelaine de Sèvres
http://www.sevresciteceramique.fr/site.php?
1732 : Fermeture de la Cour des miracles (le cimetière parisien de Saint-Médard) par ordonnance royale
François Pâris, diacre de Paris, mort en 1727 à l’âge de 37 ans, finit sa vie dans la prière, la pénitence, l’aide aux nécessiteux et le travail manuel (il faisait des bas au métier pour les pauvres). Son frère lui ayant fait ériger un tombeau dans le petit cimetière de Saint-Médard, les pauvres qu’il avait secourus, mais aussi quelques personnes aisées qu’il avait édifiés et quelques femmes qu’il avait instruites, allèrent y faire leurs prières.
On prétendit qu’il y eut des guérisons : en tout cas il y eut de l’hystérie et des convulsions qu’on finit par trouver dangereuses. Les convulsionnaires de Saint Médard prétendaient qu’ils pouvaient résister à des coups qui, normalement, auraient dû les broyer ; parler des langues ignorées par eux ; lire dans les pensées d’autrui ou être capables d’improviser des discours sur la grâce, les maux de l’Eglise, la fin du monde, etc.
L’insensibilité physique produite par l’extase donna lieu à des scènes atroces. La folie alla jusqu’à crucifier véritablement des personnes à qui l’on faisait subir dans tous ses détails la Passion du Christ, et ces victimes, le fait est attesté par les témoignages les plus authentiques, sollicitaient les terribles tortures désignées chez les Convulsionnaires sous le nom de grand secours.
La guérison des malades s’opérait, soit par le simple attouchement de la pierre tombale du diacre Pâris, soit par la poussière qui se trouvait alentour et que l’on prenait dans une boisson, ou qu’on appliquait sur des ulcères….
Louis XV ordonna donc la clôture du cimetière, le 27 janvier 1732. Le lendemain, on put lire sur la porte l’inscription : « De par le Roy, défense à Dieu de faire miracle en ce lieu. »
En réalité cet épisode peut être considéré comme s’inscrivant dans le phénomène des Cours des miracles, et probablement comme le dernier d’entre eux
Il y eut plusieurs Cours des miracles à Paris, pendant de nombreuses années, et l’épisode de 1732 n’est que l’aboutissement d’une longue lutte entamée plusieurs décennies auparavant par la police contre les milieux interlopes et les fauteurs de troubles.
1751 : Louis XV crée l’Ecole militaire
Edit du Roy portant création d’une Ecole royale militaire. Donné à Versailles au mois de janvier 1751.
Registré en Parlement. Paris, Archives nationales
D’Henri Volpert :
« Avec l’actuelle place de la Concorde, cet édifice est l’œuvre la plus connue de Jacques-Ange Gabriel à Paris. Sa construction, faute de moyens, fut très laborieuse. Les travaux ne commencèrent qu’en 1753 ; ils furent arrêtés en 1760, reprirent en 1768 sur un plan totalement nouveau présenté à Choiseul et réalisable par tranches. La première pierre en fut symboliquement posée le 1er juin 1769…
L’événement commémoré est donc bien la création, en France, en 1751 d’une école de cadets, comme il en existait déjà à Saint-Petersbourg et Berlin. Trois ans après la signature du traité de paix d’Aix-la-Chapelle, Louis XV veut s’assurer la fidélité de la noblesse d’épée qui l’a servi durant la guerre de succession d’Autriche. Il désire attacher à la personne royale les nobles pouvant se prévaloir de quatre quartiers de noblesse alors que la noblesse de robe est chaque jour plus turbulente.
Le projet est novateur : il s’agit de former cinq cents jeunes gentilshommes peu fortunés, choisis en tenant compte des états de service de leurs pères. À quatorze ans, ils sont pris en charge comme boursiers par le roi et reçoivent la formation scientifique nécessaire à tout officier (mathématiques, physique, mécanique, hydraulique, fortification). Ils ne sont admis qu’après avoir été préalablement formés aux humanités dans des collèges. En 1764, l’expulsion des Jésuites permet de désigner le collège de La Flèche comme école préparatoire à l’École militaire. Les enfants y sont reçus dès l’âge de huit ans.
Le comte de Saint-Germain en 1776 compléta le projet. L’idée fondamentale de la fondation demeura toutefois la même : « former les tempéraments en même temps que les esprits et le cœur » selon la phrase de Paris-Duverney pour que les grades dans l’armée ne dépendent plus seulement de la naissance ou de la faveur royale.
L’École militaire a contribué à la formation des cadres de l’armée de la Révolution et de l’Empire. Bonaparte sera élève à l’Ecole de Brienne, où il recevra son Brevet de Cadet gentilhomme (voir l’éphéméride du 22 octobre). Elle fut fermée pour des raisons d’économie en 1787 et connut de nombreux avatars au XIXe siècle. Quelques années après la débâcle de Sedan, elle retrouva, en 1878, sa vocation première. L’École supérieure de Guerre récemment créée s’y installa. C’est elle qui permit le renouveau de la pensée militaire française et forma les généraux de la première guerre mondiale. Elle est aujourd’hui le siège d’une véritable université militaire et concentre la presque totalité des enseignements supérieurs des armées. »
1938 : Instauration de la « Saint Vincent tournante »
1990 : Lancement du Satellite Pour l’Observation de la Terre, Spot 2
Marseille, première image Spot 2 en panchromatique, janvier 1990 (CNES/SPOT Images)
https://videotheque.cnes.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=14381
1995 : Inauguration officielle du pont de Normandie
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Combien on aimerait lire ces actes positifs de la monarchie dans les livres scolaires !