Un communiqué de l’Action Française.
A force de ne pas écouter les cris de détresse des paysans, ce sont des cris de colère que le gouvernement commence à entendre. Et il peut s’en inquiéter, car cette colère n’est pas sans rappeler celle des gilets jaunes.
Que la FNSEA, syndicat agricole inféodé aux industriels de l’agroalimentaire, soit partie prenante à cette révolte, ne doit pas nous en faire nuancer la portée. L’Action française soutient les paysans et leur mobilisation, mais elle fait aussi la part des choses : nous rejetons tout autant les méga-bassines et les projets de type « ferme des mille vaches » que la passivité française et le diktat européen à l’égard de notre agriculture.
Car la colère actuelle exprime avant tout le rejet d’une Europe qui tue notre agriculture avec la complicité active de la république : jachères imposées, inflation normative et administrative, mais surtout une concurrence avec des produits étrangers non contraints pas ces normes ou par le niveau des charges. On demande à nos paysans de produire mieux tout en laissant les produits ukrainiens, espagnols, marocains et tant d’autres inonder les étals français à des prix avec lesquels ils ne peuvent rivaliser.
L’hypocrisie qui consiste à affubler de « souveraineté alimentaire » le nom du ministère de l’agriculture ne doit tromper personne : les problèmes de l’agriculture française ne pourront pas être réglés sans un protectionnisme minimum, ce que les règles européennes interdisent. Il n’y aura pas de souveraineté alimentaire sans souveraineté tout court. Aujourd’hui, on retourne les panneaux des villes ; demain, c’est l’Union européenne et le régime qu’il faudrait renverser. ■
Notre situation n’est pas sans rappelercelle des jeunes États-Unis lorsque se sont affrontes les Unionistes et les Confédérés
Je trouve absurde et plutôt ridicule ce communiqué. Alors comme ça, il faudrait lutter contre les bassines qui permettent d’avoir de l’eau en cas de sécheresse, d’irriguer les champs de maïs et contre les fermes géantes qui donneront la viande nécessaire à la confection des burgers et des raviolis Buitoni ?
Morgue de hobereaux qui font mine de ne pas comprendre que les croquants, n’ayant plus de pain ne mangent pas de la brioche !
Entendons-nous bien : mes moyens et mes goûts me permettent de me nourrir de bonnes choses, poulets de Bresse, porcs noirs de Bigorre, boeuf de Bazas. Mais j’ai bien conscience d’être un privilégié.
Que fait-on pour ceux qui n’ont pas mes moyens financiers (ou qui préfèrent consacrer leurs sous aux vacances, aux voyages, à tout ce que je ne fais pas) ? Ils doivent bien se nourrir, pourtant, n’est-ce pas ? Eh bien il me semble que leur nourriture de mauvaise qualité soit produite en France plutôt qu’au Canada ou en Nouvelle-Zélande…
Bien sûr, comme tout le monde, je suis partisan d’une production locale ; pour cent raisons on sait bien que son prix est démesuré par rapport à celle qui est importée. Alors n’est-il pas préférable de faire de l’agriculture intensive sur notre territoire ?
Ou alors, il faut fermer les frontières et faire en sorte que l’État subventionne nos productions autochtones au niveau des cours mondiaux. Et de ce point de vue là, on n’est pas bien parti…
Vous posez fort bien le problème, mais y apportez une réponse que je ne peux pas partager. D’abord, il semble que les mégabassines soient une catastrophe écologique (et il est grand temps que dans nos cercles, on fasse un peu d’écologie, étant bien mieux placés que nos adversaires pour cela). Ensuite, le problème n’est-il pas justement que nos concitoyens mangent de la malbouffe ? La solution ne consisterait-elle pas donc à revenir autant que faire se peut à une production locale ? C’est moins une question de moyens que de volonté ; et puis la crise climatique ne nous laissera peut-être pas le choix. Pour finir, je vous donne raison quand vous dite qu’il « faut fermer les frontières et faire en sorte que l’État subventionne nos productions autochtones au niveau des cours mondiaux ». La colère des agriculteurs en serait largement apaisée.
C’est bien une réponse d’urbain jacobin. Tu ne vois donc pas qu’on est sous les coups des Khmers verts qui font la loi à Bruxelles. Paradoxalement, ce sont ces agités qui tuent la paysannerie en proposant une forme d’industrialisation de l’agriculture.
Je me rappelle le temps très lointain où le laitier “cornait” au portail de chez ma grand-mère… On y allait avec son pot et on revenait encore avec un fromage frais en faisselle : lait délicieux, fromage merveilleusement savoureux et, par-dessus le marché, tarif très bas… Et puis, un beau jour des années soixante : garde-à-vous ! normes sanitaires !!! D’après celles-ci, notre malheureux producteur de lait et de fromages n’avait plus le droit d’avoir cours. Interdiction lui fut faite d’exercer son métier et de servir les bonnes gens. À partir de quoi, nous avons payé le lait et le fromage blanc plus cher, fatalement moins bons puisque soumis à la pasteurisation obligatoire… Durant des années, on a cependant trouver du lait dit «entier» (c’est-à-dire, pas trop perverti), seulement, il se périmait dans les deux ou trois jours (c’était écrit dessus) – par parenthèses, les œufs étaient également «du jour» quand, aujourd’hui, bénie soit la plastification des denrées, le p’tit coco serait mangeable durant un bon mois – de qui qu’ c’est qu’on s’fout d’la gueul’ ?!!
L’était une poule brune
Qu’allait pondre dans la lune
Pondait un p’tit coco
Que l’enfant mangeait tout chaud…
Et puis voilà que, désormais, nous avons un lait pseudo-«entier», qui est tellement passé dans les cucurbites sanitaires qu’il se périme à peine en une semaine, mais il est infecte : le même goût approximatif du lait que l’on appelait jadis «homogénéisé». Bref, c’est dégueulasse et, pour couronner l’infection, cela coûte quelque chose comme l’équivalent de deux ou trois fois le prix d’antan…
C’est un mensonge de déclarer qu’un aliment cultivé dans des conditions normale est nécessairement plus chère qu’une nourriture importée des antipodes, ayant eu à franchir l’astronomique canal de Suez ou à intégrer le fret d’une merde avioneuse, et passée de surcroît entre les mains de divers intermédiaires…
Les écoliers français sont devenus des nullités en arithmétique, paraît-il ; c’est également le cas manifeste des journaleux, qui s’en vont colporter des absurdités pareilles.
La valeur des biens naturels n’est pas fiduciaire, sauf à ce que leur coût eût été rendu fictif par les artifices des taux de change.
Il suffit de raisonner calmement pour se faire une idée raisonnable des choses telles qu’elles sont, mais on doit réfléchir en s’énervant extrêmement pour réussir à comprendre un tant soit peut ce qu’ils sont parvenus à préfabriquer…
~ Rappel historique ✓Labourage & pâturage sont les deux mamelles de la France, devise très sensée pour les Français de:
*SULLY* ((ministre des finances du Roi HENRI IV)) ;
§ Message d’un: -__ Royaliste-Lozérien _-.
Il faut retrouver sa souveraineté sur ce plan aussi : » Charbonnier maître chez soi , » François Premier.
Vous dites bien et en bon français. Retrouver sa souveraineté. Reprendre en mains. Reprendre la maîtrise, etc. Et non pas l’affreux et angliciste, le servile Reprendre le contrôle qui est une scie de type US boboïde généralisée ! Ça vient des mêmes qui écrivent : je pars sur Paris ; je travaille sur Marseille ! And so on… Et quoi d’autre encore ! Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.
Et maintenant le pain insipide pour répondre aux normes ou préconisations de réduction de la teneur en sel (autrefois, les boulangers vendaient du pain « sans sel » et du pain normal pour ceux qui n’étaient au régime sans sel) ; c’est régime pour tous désormais !
( l’ industrie agroalimentaire, par contre, ne lésine pas sur le sel, le sucre pour la « mal bouffe » avec la mention « manger , bouger » pour se dédouaner.)
On se moque du monde, là aussi.
Je crains qu’on n’ait pas bien compris ce que je voulais dire. Rien de grave, d’ailleurs, je dois mal m’exprimer.
Je pose la question : comment nourrir normalement ceux qui n’on pas mes moyens financiers : il faut bien que les gens mangent, non ?
Qu’en Ardèche, en Haute-Saô,ne, en Ariège, on puisse se nourrir « local » me parait simple et bon.
Mais dans le 19ème arrondissement de Paris ? À Bobigny ? À Montataire ?
Pour le XIXe arrondissement, Bobigny, Montataire comme pour partout ailleurs sur notre terre de France, cela toujours moins onéreux de faire venir la nourriture de n’importe quel point de cette terre que de Nouvelle-Zélande ou du Chili. Passe encore pour les mauvaises fraises d’Espagne, mais, que je sache, la péninsule ibérique se trouve bien en Europe…
Par-dessus le marché, comme chacun le sait parfaitement, le mazout à mammouth des mers ou à cétacézaéroplane ce n’est pas rien en matière de merrrdiers polluants. Un peu de suite dans les idées plutôt que du plomb dans l’aile ne ferait de mal à personne…
Il nous a toujours fallu manger, seulement, aux temps obscurantistes où ç’qui gn’avait même pas de cotations boursières accessibles en ligne, les denrées alimentaires valaient exactement leur prix : les bouchers, crémiers et épiciers gagnaient honorablement leur vie ; les paysans aussi. Et tous ceux-là étaient nombreux à ainsi vivre. Aujourd’hui les industries bouchères, laitières, maraîchères, etc., gargarisent d’actions une poignée de gosiers usuraires et empoisonnent le reste du monde.
Il y en a assez d’entendre à tout bout de champs stériles et de lire sous toutes les plumes abruties par la propagande le même refrain crétin selon lequel les pauvres ont bien le droit de se nourrir mais, si possible avec des saloperies – car c’est économiquement obligatoire – et que, si les paysans français, qui touchent à coups de lance-pierres exactement de quoi s’affamer eux-même, si ceux-là étaient juste correctement rémunérés, cela reviendrait à renchérir «mécaniquement» sur l’inflation…
Je rappelle que cette alimentation française qui serait tellement chère, n’est nullement excessive à produire, puisque, aujourd’hui, par exemple, le kilo de bœuf est vendu par l’éleveur à hauteur de 5 euros, quand il se le «consommateur» paye entre 10-15 euros, pour les bas morceaux, et
25-60 pour les parties nobles ; bref autour d’une moyenne de 25,00 euros.
N’allons pas faire intervenir dans le simple commerce des pondérations par intégrales mathématiques, selon les données du calcul infinitésimal de Leibniz ou par estimation des quantités selon qu’elles seraient envisagées comme discontinues ou continues…
Toutes les escroqueries modernes reposent sur la manipulation des comptabilités approuvées par les Conseils constitutionnels de la mondialisation financière, et ce, avec la tacite bénédiction des vanités du petits bourgeois méprisant le pèquenot, fautes des commodes ouvriers, que les communistes ont commencé par laisser crever ; vient le tour du p’tit bourgeois citadin de zyeuter l’bouseux comme les socialos guignaient le manutentionnaire agonisant qui avait à peine le temps de voter enfin Jean-Marie Le Pen, mais… trop tard, puisque l’pauv’ n’électeur succombait l’lendemain d’un cancer des intestins.