1711 : Succès complet de l’expédition de Rio de Janeiro menée par Dugay-Trouin
De François Bluche, Louis XIV (Fayard), pages 825 à 827 :
«…A plus large échelle s’inscrit à l’actif des marins français la fameuse expédition de Rio de Janeiro (1711). Elle a affirmé la gloire de Dugay-Trouin, instigateur et exécutant d’un plan hardi, mais eût été impossible sans l’accord essentiel du Roi, le soutien chaleureux du comte de Toulouse, amiral de France, voire la bougonne mais indispensable collaboration du ministre Pontchartrain.
Le prétexte de l’expédition est vitre trouvé : l’assassinat par les portugais à Rio du capitaine de frégate Jean-François Duclerc. Le motif a été longuement mûri par l’armateur malouin de puis 1706 : faute de pouvoirs intercepter en plein océan la flotte annuelle qui apporte à Lisbonne les métaux précieux du Brésil – le Brésil est colonie lusitanienne, mais depuis le traité de Methuen de 1703, le Portugal lui-même ressemble à une colonie britannique -, Dugay souhaite atteindre la précieuse flotte à son point de départ, à Rio.
Il s’agit de renouveler l’exploit réalisé en 1697 par Pointis et Ducasse contre Carthagène des Indes » (voir l’éphéméride du 6 mai au sujet de Pointis, et l’éphéméride du 1er juin, au sujet de Ducasse).
herodote.net/21_septembre_1711-evenement-17110921
Le Malouin, même appuyé par ses compatriotes, ne peut monter seul si vaste opération. Il doit envisager un de ces armements mixtes dont l’origine remonte à 1674, et qui, selon traité signé par les deux parties, met au service des « armateurs » entreprenants les vaisseaux du Roi, dûment carénés, approvisionnés et gréés, avec états-majors, équipages, artillerie, armes et munitions, aux frais et risques de Sa Majesté. Celle-ci, depuis 1694, ne se réserve que le cinquième de la valeur des prises. En 1709, elle a même renoncé à sa part. Parmi les actionnaires de la société d’armement figurent bientôt non seulement des négociants de Saint-Malo, Danycan ou Lalande-Magnon, mais aussi monseigneur le comte de Toulouse. Ce prince va aplanir les difficultés entre Dugay-Trouin et Jérôme de Pontchartrain.
La flotte de Dugay-Trouin, peinture de F. Perrot
Vu la misère des temps, le relatif délabrement des arsenaux, les préparatifs ne sont pas excessivement longs. Le projet d’armement date du 30 décembre 1710 (quelques jours après Villaviciosa); dès le 19 mars 1711, Louis XIV et son secrétaire d’Etat de la marine apposent leur signature sur le traité : Conditions accordées par le Roi au sieur Dugay-Trouin, capitaine de vaisseau et à ses armateurs pour un armement des vaisseaux de Sa Majesté en course. Ces conditions sont libérales. Le Roi investit une forte somme, fournit équipages, officiers et na vires : 6.000 marins, 500 soldats, sept vaisseaux, quatre frégates, une corvette, deux galiotes à bombes, une flûte, renonce à toute part des prises, impose seulement à l’escadre un commissaire de son choix (pour surveiller ces Malouins excités par l’appât du gain).
Le 9 juin 1711, la petite flotte de Dugay-Trouin quitte La Rochelle. Le 12 septembre, elle se présente devant Rio. Les Anglais n’ont pu l’intercepter à l’aller; ils ne le pourront pas davantage lors du voyage de retour, commencé le 13 novembre, achevé à Brest le 6 février suivant. Les Français détruisent quatre vaisseaux de ligne, deux frégates, soixante navires marchands. Ils ne perdent au retour que deux vaisseaux drossés par la tempête. Ils rapportent à Brest plus de mille et trois cent kilogrammes d’or, sans compter les 1.600.000 livres de la cargaison de deux navires revenus bien plus tard après un immense détour par « la mer du Sud ». Pontchartrain (ci contre) chipotera à propos de détails, comme avait fait son père avec Pointis après l’expédition de Carthagène (il est vrai que l’avarice administrative n’est point vice, mais respect des deniers de la collectivité nationale), ce qui ne l’empêche pas de féliciter Dugay-Trouin : « Je me réjouis pour vous et pour la marine, à qui cette entreprise fit beaucoup d’honneur. » La nouvelle de l’heureux succès de l’affaire de Rio fait « un sensible plaisir à Sa Majesté ». La réussite de l’escadre malouine et royale impressionne les Anglais. Sans elle, peut-être n’eussent-ils pas signé si aisément la suspension d’armes du 17 juillet 1712. »
1778 : Traité d’alliance entre Louis XVI et les Insurgents américains
Benjamin Franklin lui-même, a fait le voyage exprès pour venir plaider leur cause à Versailles (voir l’éphéméride du 31 décembre).
Si l’opinion publique était très largement acquise aux Insurgents, dans le gouvernement, par contre, l’opposition était complète et radicale entre deux camps: les uns, autour de Vergennes, souhaitaient profiter d’une occasion unique pour rabaisser l’Angleterre; tandis que les autres, autour de Turgot (ci dessous), ne voulaient qu’une chose : éviter toute aventure, afin d’assainir les finances et faire les réformes indispensables.
Jacques Bainville, comme d’habitude, éclaire cette période dans son Histoire de France (Chapitre XV, Louis XVI et la naissance de la Révolution) :
« …En 1776, un évènement considérable venait de se produire : les colonies anglaises de l’Amérique du Nord s’étaient insurgées. C’était pour la France l’occasion d’effacer les conséquences du traité de Paris, de s’affranchir et d’affranchir l’Europe des « tyrans de la mer ».
Cette occasion pouvait-elle être perdue ? À cet égard, les pensées qui divisaient le gouvernement français divisent encore les historiens selon le point de vue auquel ils se placent. L’historien des finances juge que cette guerre a été funeste, parce qu’elle a en effet coûté un milliard cinq cents millions ou deux milliards et, comme Turgot l’avait annoncé, précipité la banqueroute. L’historien politique estime que le résultat à atteindre valait plus que ce risque. Ce fut l’avis de Vergennes et c’est parce qu’il l’emporta que Turgot (ci-contre) préféra se retirer.
…L’engouement du public pour la cause de l’indépendance américaine aida Necker à placer ses emprunts et Vergennes à réaliser ses projets. L’Amérique, en se soulevant contre l’Angleterre, faisait écho à l’idée de liberté que le dix-huitième siècle avait répandue. Le « bonhomme Franklin », au fond un assez faux bonhomme, qui vint à Paris plaider pour son pays, sut flatter la sensibilité à la mode et fut reçu comme un personnage de Jean-Jacques Rousseau. Cet enthousiasme se traduisait par le départ, sur lequel le gouvernement ferma les yeux, de La Fayette et de ses volontaires. Un peu plus tard, la France envoya, en Amérique, avec de nombreux subsides, des troupes régulières sous Rochambeau. Il n’est pas douteux que, sans notre concours militaire et pécuniaire, les insurgés américains eussent été écrasés. »
Charles Gravier, Comte de Vergennes
1934 : Manifestation antiparlementaire
La Une de L’Action française du mardi 6 février 34
La manifestation se terminera par de violents incidents, sur la Place de la Concorde, entre des Ligues Patriotes, les Camelots du roi (ci dessous) et des anciens combattants, d’une part, les forces de l’ordre, d’autre part : bilan, 16 morts, 2.300 blessés.
Fusillé le 6 février 1945, au Fort de Montrouge, par une sinistre Epuration qui ne fut rien d’autre qu’une vulgaire « re-Terreur » (pour reprendre l’expression de Léon Daudet), c’est à eux que pensera Brasillach, dans les derniers jours de sa vie :
« Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres.
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ?
Je pense à vous ce soir , ô morts de Février. »
• Du même Brasillach, ce court extrait d’un roman inachevé, Les captifs :
Qu’on l’admire – en nourrissant des regrets perpétuels sur son échec – ou qu’on le voue aux gémonies, « le 6 février » 1934 est devenu comme une sorte de mythe, dans l’imaginaire politique collectif français. A ce titre, cet événement demande quelques explications, et une mise en perspective historique, afin d’avoir une vision juste des choses, loin du folklore ou des malentendus; ce que permet la limpide « explication » de l’échec du 6 février par Maurice Pujo; et ce qui ramène à la problématique centrale et fondamentale de l’Action française, depuis sa création.
Si l’origine immédiate du « 6 février » fut l’Affaire Stavisky – qui débuta en décembre 1933 : ci dessus, la Une de L’Action française du 9 janvier 34… : voir l’éphéméride du 8 janvier – son origine lointaine était, bien évidemment, la « conspiration à ciel ouvert » que représenta l’Action française, dès que Maurras eût transformé ce tout jeune groupe en un mouvement royaliste, dont le but affiché était d’abattre la République et de réinstaurer la Royauté.
S’il y a bien une chose que Maurras a voulu ardemment – et toute l’Action française avec lui – c’est bien cette réinstauration de la Royauté, a laquelle il consacra toute sa vie, jusqu’à l’extrême fin de celle-ci. Voir, ici, le témoignage de Pierre Boutang.
Mais, malheureusement, aussi bien avant la première Guerre qu’après, le sort lui fut contraire, et il ne lui fut pas donné de voir son combat aboutir, le combat de toute une vie.
Au début, Maurras et toute l’Action française, mais aussi tous les esprits lucides de l’époque (les toutes dernières années du XIXème siècle et les premières du XXème) savaient très bien que la guerre avec l’Allemagne menaçait, et qu’il fallait donc « faire le Roi » avant cette guerre, pour, justement, l’éviter (ci contre Philippe VIII, qui aurait été « ce roi », « le grand roi qui a manqué à la France », comme l’écrivit Maurras, le jour où il mourut…) : les Allemands nous avaient écrasé en 1870, en nous arrachant l’Alsace-Lorraine, mais ils constataient avec inquiétude que la France se relevait bien vite – trop vite, à leur gré… – de cette cuisante défaite, et l’entourage de l’empereur d’Allemagne, et l’empereur Guillaume II lui-même, voulaient « finir le travail », en anéantissant définitivement la France : ce n’était un secret pour personne. D’où la politique agressive de l’Allemagne vis-à-vis de la France, qui aboutit au renvoi de Delcassé, un bon ministre qui, prévoyant la guerre, chercha par tous les moyens – pour la guerre qui venait – les alliés qui avaient manqué à la France dans la guerre précédente, en 1870.
La République renvoya Delacassé, suite à l’intimidation allemande : de ce moment-là, explique Bainville, date la décision de l’empereur de nous déclarer la guerre – ce qu’il fera en 1914 – puisque, voyant le Pays légal français céder devant ses menaces, il fut persuadé que tout lui était possible et permis.
On sait comment les choses tournèrent, il ne fut pas possible de « faire le Roi » et l’Action française fut prise dans la tenaille de l’Union sacrée, d’où elle sortit auréolée d’un grand prestige, mais décimée, et d’où, surtout, la République sortit définitivement consolidée (dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir les dix photos consacrées à cette période, à partir de « L’AF cherche à empêcher « la guerre qui vient » (I) »et les neuf suivantes.)
Après la Victoire, l’Action française fit, de nouveau, tout ce qu’elle pût pour renverser « le Régime ». Mais les temps avaient changé. Si, avant la Grande Guerre – en sus de la résistance acharnée du Pays légal républicain à l’entreprise de renversement du Régime – l’ennemi principal était extérieur et allemand (ci contre Guillaume II, qui nous déclara la guerre en 14), après la guerre, et suite à la révolution bolchévique de 1917, l’illusion religieuse et quasi mystique de la croyance en la Révolution allait connaître un développement fulgurant, entraînant l’adhésion de millions de gens à travers le monde, et aussi, bien sûr, en France.
Ainsi, le 6 février déclencha, par réaction, d’immenses manifestations de gauche, bien plus puissantes – en nombre de participants – que celles des Ligues patriotes, avant et jusqu’au 6 février, et ces immenses manifestations aboutirent au Front Populaire, et à son triomphe électoral, hélas.
Par ailleurs, un autre point majeur est à prendre en considération : si l’Action française voulait effectivement renverser « le Régime », telle n’était pas la volonté de toutes les Ligues, et notamment des Croix de Feu, du colonel de la Roque, qui, le soir du 6 février, au lieu de rejoindre l’Action française, donnèrent un ordre de dispersion (voir le secret du chef).
Si l’on ajoute, donc, ces deux éléments : l’importance numérique considérable des Français acquis à la mystique révolutionnaire – alors en plein essor – et la « non-union »; sur le fond, sur les buts à atteindre, de ce que l’on regroupe trop facilement sous le vocable de « Ligues patriotes », on comprend bien, rétroactivement, que le coup de force, ce jour-là, 6 février 1934, était impossible.
Voici trois documents sur « le 6 février » :
1. le premier est totalement neutre :
2. une bande annonce nous prévient, pour le second, qu’il s’agit d’images fournies en 1944 – pour le dixième anniversaire – par les autorités d’occupation.
3. le troisième – disponible par intermittences – est présenté par Alexandre Adler, partant de l’interrogation Le fascisme pouvait-il gagner ? (on se contentera de dédier à Alexandre Adler, qui, manifestement ne connaît pas la position de l’Action française sur le fascisme, la photo suivante, tirée de notre album Daudet : « Sur – et contre – le fascisme italien »).
1981 : Mort de Marthe Robin
Plus de 78 « Foyers de charité » dans le monde..
lesfoyersdecharite
Le philosophe Jean Guitton, ami des papes, a consacré l’un de ses portraits à la personnalité mystérieuse, mystique et controversée de Marthe Robin. Les lecteurs intéressés s’y reporteront.
Au Père Yannick Bonnet, qui lui parlait de la situation de la France, en avril 1973, Marthe Robin déclara : « Ce n’est rien à côté de ce qui va arriver. Vous n’imaginez pas jusqu’où l’on descendra ! Mais le renouveau sera extraordinaire, comme une balle qui rebondit ! Non, cela rebondira beaucoup plus vite et beaucoup plus haut qu’une balle ! »
Et, au Père Finet : « La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu’elle se sera choisis. Elle aura le nez dans la poussière. Alors elle criera vers Dieu, et c’est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. Elle retrouvera sa mission de fille aînée de l’Eglise et enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier. »
Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
on peut effectivement se demander si la France avait intérêt à s’allier aux Insurgents américains; cela lui a coûté trés cher et elle n’en a rien retiré, même pas la récupération du Canada, dont les habitants français étaient d’ailleurs les ennemis héréditaires des colons insurgés d’origine anglaise, sinon une reconnaissance trés mesurée des Etats-Unis et la satisfaction toute morale d’avoir enfin battu l’Angleterre
Ce que vous dites est exact. J’ajouterai que les Etats-unis récupérèrent au traité de paix avec l’Angleterre des territoires anciennement français et que Washington obtint que la France n’obtînt absolument rien, car il ne fallait pas qu’un pays étranger à l’Amérique confortât sa présence sur son sol.
« Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe (un cénotaphe de plus en plus vide), en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une instinctive et magnifique révolte, ce fut une nuit de sacrifice, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. »
Robert Brasillach : « Notre avant-guerre »
A prendre avec des pincettes, ces éloges de Mademoiselle Brasillach, collaborateur pro-nazi, lorsqu’ils émanent de grands donneurs de leçons qui n’ont jamais eu un mot ni même une pensée pour les 250,pilotes de la France Libre morts grillés vifs dans leur cockpit.
Un peu de décence et de sérieux, SVP.
En matière de hauts faits pouvant concourir à sa gloire, la droite française peut sans doute trouver mieux que ce 6 février 34, où elle se fit fesser d’importance par la république, en raison de l’incompétence de ses chefs..
De plus, est-il bien raisonnable d’attribuer la responsabilité de ce fiasco aux seuls Croix-de-Feu ?
N’y avait-il pas sur le terrain d’autres énergumènes dont toute l’histoire politique a été une longue suite
d’échecs, de déconvenues et de déculottées
Ce n’est pas à cause de l’incompétence de ses chefs que la Droite s’est fait massacrer au 6 février mais à cause de ses divisions, au premier chef la désertion de La Rocque. Mais puisque vous parlez d’incompétence, que dire de celle de la police républicaine? Au 6 février la police était sans chefs, tira et sabra sans ordres, dans une pagaille sans nom, exactement comme lors de l’assassinat du roi Alexandre et de Louis Barthou.
Mademoiselle Brasillach c’est d’une bassesse abjecte. Diriez-vous Mademoiselle Proust ? Mademoiselle Gide ou Aragon ? Mademoiselle Montherlant. ? Vous en êtes peut-être capable et, en ce cas, seriez un goujat.
Sans-doute n’avez-vous aucun goût pour la poésie, la littérature, les arts. Vous préférez vous intéresser à ce qui se passe au-dessous de la ceinture.
Que dire du reste ? Le ton de vos accusations suffit à les les disqualifier. Ainsi que vous-même.
Mon petit Baratier,
Je n’ai surtout aucun goût pour la trahison.
Je veux bien , pour vous être agréable, retirer « Mademoiselle Brasillach ».
Il restera toujours Brasillach le Boche.
Je n’ai pas plus que vous le goût de la trahison. Je n’aurais pas été du côté de Brasillach pendant l’Occupation.
Mais De Gaulle a fait exécuter Darnand tout en chargeant son avocat de lui dire que « de soldat à soldat » il lui gardait son estime.
C’est moins simpliste. Et un peu plus noble.
Vous n’avez pas de ces nuances. Tant pis.
Quant à « Mon petit Baratier », vous devriez aussi le ravaler. Ce n’est pas digne.
Darnand avait prêté serment de fidélité à Belzébuth.
Quelles nuances cela vous inspire-t-il ?
Mon sujet n’était pas Darnand mais l’attitude que De Gaulle avait eue envers lui.
Quant à Darnand qui était un héros de la Grande Guerre il est l’exemple même de ceux que la régime à conduits à la faute dans la tourmente du désastre dont il, lui , le régime, était responsable. La grande trahison, il faut la rechercher dans les années d’avant-guerre et chez ceux qui gouvernaient la France.
Cela dit, j’arrête le dialogue avec vous qui êtes trop mal élevé.
AUX MORTS DE FÉVRIER
Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans ce jour indistinct où sont tombés les nôtres
Sur onze ans de retard serais-je donc des vôtres
Je pense à vous ce soir, Ô morts de février.
Tout ceci est un débat historique sur le 6 février à laisser entre les mains d’historiens
objectifs et sérieux !Trop polémique dans le
contexte actuel, où il y a beaucoup d’ignorants,sans culture historique !!
On imagine la polémique si Zemmour (ou
Marine),avait fait son meeting aujourd’hui
6 FÉVRIER !! ……On ne parlerai dans les médias que de ça !
Sinistres 6 fevrier !
1/pensons d’abord aux morts du 6 fevrier !
LISTE DES PATRIOTES FRANÇAIS TOMBÉS SOUS LES BALLES DE LA RÉPUBLIQUE CORROMPUE ET MORTS POUR LA FRANCE LE 6 FÉVRIER 1934
– AUFSCHNEIDER Alphonse, mort pour la France
De Schiltigheim (Bas-Rhin), 37 ans, valet de chambre, tué d’une balle au cœur près de la place de la Concorde. Il était Ligueur d’Action française.
– CAMBO COSTA, mort pour la France
42 ans, d’origine hellénique, naturalisé Français, musicien sans travail, mort le 9 février des multiples blessures reçues dans la nuit du 6. Allié d’Action française.
– CHEYNIER LE JOUHAN DE NOBLENS Gratien, mort pour la France
55 ans, industriel, ancien combattant, frère de trois combattants morts pour la France, marié et père d’un enfant de 7 ans 1/2, membre de la Solidarité française. Atteint d’une balle entre les yeux.
Il fut frappé et piétiné avec un acharnement bestial, comme le prouvent les nombreuses contusions et fractures du crâne, du nez et de la mâchoire que l’on releva sur lui. Il décéda quelques heures après son transport à l’hôpital Beaujon.
– COUDREAU Raymond, mort pour la France
49 ans, commis-livreur dans une mercerie en gros ; n’appartenant à aucune association politique, veuf et père de six enfants, dont deux en bas âge.
– ETHEVENEAUX Louis, mort pour la France
25 ans, garçon charcutier, reçut, près de la Madeleine, un coup de matraque d’un policier et mourut d’une fracture du crâne.
– FABRE Jean-Eloi, mort pour la France
Etudiant en médecine, interne à l’hôpital Saint-Joseph, membre des Jeunesses patriotes, tué d’une balle au cœur devant le pont de la Concorde. Il avait été blessé en 1925, lors d’un guet-apens organisé rue Damrémont par les communistes.
– GARNIEL Lucien, mort pour la France
Garçon boucher, 16 ans, blessé d’une balle qui l’atteignit à la colonne vertébrale, mort le 1er novembre, après une longue et douloureuse agonie.
– Mlle GOURLAND Corentine, morte pour la France
Femme de chambre, 34 ans, tuée d’une balle à la tête sur la terrasse de l’hôtel Grillon, place de la Concorde.
– JAVEY André, mort pour la France
39 ans, n’appartenant à aucune association politique, ancien combattant, blessé aux Eparges, croix de guerre. Succomba à ses blessures le 11 février.
– LABOUCHEIX Marius, mort pour la France
Directeur administratif de la société « L’Energie industrielle », ancien combattant, laisse deux orphelins, frappé d’une balle en arrivant près de la place de la Concorde.
– LALANDE Raymond, mort pour la France
Menuisier et tapissier d’autos, 24 ans. Atteint sur la place de la Concorde d’une balle qui lui fit éclater le tibia. Succomba des suites de sa blessure le 5 février 1936. S’était inscrit aux Camelots du Roi après le 6 février.
– LAMMERT Henri, mort pour la France
31 ans, officier mitrailleur de réserve, gérant d’un hôtel meublé appartenant à ses parents. Ne faisant partie d’aucune association politique. Tué d’une balle dans le dos, sur la place de la Concorde. Il laissait une veuve sur le point d’accoucher.
– LECOMTE Jules, mort pour la France
35 ans, engagé dans la marine à 19 ans embarqué sur les patrouilleurs de la division de la Loire, ouvrier à l’usine Renault, succomba le 12 février, ayant reçu une balle dans le ventre. Marié, sans enfant, il était Ligueur d’Action française et chef d’équipe de Camelots du Roi.
– LIEVIN Charles, mort pour la France
Cuisinier, 34 ans, blessé le 6 février 1934 d’une balle à la colonne vertébrale, mort le 6 décembre 1935, après vingt et un mois d’atroces souffrances, laissant une femme sans ressources.
– MEZZIANE Galli, mort pour la France
28 ans, musulman, membre de la Solidarité française, manœuvre en chômage, écrasé par un camion de la police lancé à toute allure, puis achevé à coup de pied et de matraque. Mort le 7 février.
– MOPIN Jean, mort pour la France
24 ans, atteint à la colonne vertébrale, mort le 7 décembre d’une infection généralisée, après de longs mois de souffrances héroïquement supportées. Il a été inhumé à Compiègne.
– MUNNIER Albert, , mort pour la France
27 ans, comptable, depuis quelques mois sans travail, tué d’une balle de révolver dans la tête, rue Boissy-d’Anglas. Il était marié et père d’un bébé de 18 mois.
– PEUZIAT René-Alain, mort pour la France
29 ans, frère du champion cycliste, n’appartenant à aucune association politique.
– ROSSIGNOL Raymond, mort pour la France
37 ans, industriel, ancien combattant, membre des Jeunesses patriotes, officier de réserve de cavalerie, marié, père d’un enfant de 12 ans, tué d’une balle de révolver en pleine tête devant le pont de la Concorde.
– ROUBAUDI Georges, mort pour la France
36 ans, industriel, directeur d’une grande maison d’importation et d’exportation de soierie occupant 200 ouvriers, ancien combattant, engagé volontaire à 17 ans, croix de guerre avec deux citations, marié et père de trois enfants dont l’aîné n’avait pas 6ans. Ligueur d’Action française et membre de l’Association Marius Plateau.
– SOUGARY Alfred, mort pour la France
30 ans, dessinateur, membre de l’Association des Décorés de la Légion d’honneur au péril de leur vie, fut tué à coups de matraque et relevé la colonne vertébrale complètement disloquée.
– VAURY Henri, mort pour la France
39 ans, ancien combattant.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?6-fevrier-1934-6-fevrier-2014,7061
Tous des gens simples, modestes meme, comme ceux du 26 mars 1962 à Alger, 4 fois plus nombreux.
2/ Ensuite, pensons au père de Brasillach, officier tombé au Maroc à Khenitra au combat en novembre 1914, et à sa mère, arrêtée en 1944 , pour faire pression sur son fils, un procédé qui n’honore pas les épurateurs. N’oublions pas aussi le subterfuge de celui qui montra à De Gaulle, la Photo de Doriot sur le front russe, en la presentant comme celle de Brasillach avec ses lunettes rondes, ce qui rendit De Gaulle furieux, parait-il .
3/ autre 6 fevrier lamentable: le 6 fevrier 1956 à Alger où Guy Mollet reçoit des tomates et renonce à la nomination du général Catroux. Retrospectiveent, c’est une erreur des Algérois malheureusement manipulés, excités par la cellule Gaullsite d’Alger ( Neuwirth, Ribeaud, Delbecque) renforcés par des émissaires de la rue de Solferino venus de Paris ( Biaggi, Griotteray) , erreur politique grave car cela creusa le hiatus entre l’Algérie française et la metropole légaliste et qui ne comprenait pas l’insulte faite à son président du Conseil Guy Mollet, qui était un honnête homme et plus national que certains. Finalement Guy Mollet nomma Robert Lacoste , lui aussi honnête homme et partisan de l’Algérie française. A noter que la grand mère et la première femme du General Catroux étaient d’Oran ! Etonnant clin d’oeil de l’histoire.
Au front la pâleur des cachots,
Au cœur le dernier chant d’Orphée.
Robert Brasillach
✓ Voir ce très bon article Royaliste ((gratuit)) » https://www.bvoltaire.fr/chez-nous-aussi-il-y-a-des-rois-et-ils-vont-bien-merci-pour-eux/ « ; § Message d’un: *Royaliste-Lozérien*.
Communiqué des AMIS DE ROBERT BRASILLACH
L’association suisse des Amis de Robert Brasillach, dont l’objet est de défendre l’œuvre littéraire et la mémoire de Robert Brasillach, tient à faire connaître sa solidarité avec les 39 personnes interpellées arbitrairement le samedi 10 février, alors qu’elles se recueillaient devant la tombe de l’écrivain fusillé le 6 février 1945. 38 ont bien sûr été relâchées.
Le « risque de détérioration » a été invoqué pour faire intervenir la Brav-M (Brigade de répression de l’action violente motorisée !), ce qui est absurde et disproportionné. Au demeurant, si ce risque avait existé, il appartenait au Préfet de police de faire surveiller le cimetière et non de procéder à une rafle. De telles arrestations, objectivement administratives et non judiciaires, sont dans le cas d’espèce illicites.
S’il est n’est plus permis d’honorer les morts, alors il faut interdire Antigone (Sophocle, Anouilh, Brasillach).
Philippe Junod, président des ARB