Par David Gattegno.
À propos de notre publication d’hier mardi 6 février : Dynastie Duhamel : Jeter un coup d’œil attentif sur l’arbre généalogique de cette « Familia grande » au cœur – ou plutôt en surplomb – de la République, ça en dit long sur la nature du régime !
Petite information subsidiaire qui ne doit pas trop traîner, me semble-t-il. Vers la fin des années quatre-vingt, le hasard a fait que j’ai très bien connu Nathalie Saint-Cricq, étudiante et/ou jeune apprentie journaliste. Alors, « l’extrême-droite » – dont, pour elle, je représentais un phénoménal exemplaire – avait plutôt tendance à la séduire beaucoup ; c’est ainsi qu’elle me visitait une ou deux fois par semaine, en la célèbre librairie «d’extrême-droite» dans laquelle j’officiais. Elle m’avait présenté un des ses meilleurs amis (qui n’était pas un «petit» de ceux-là, car il préférait assurément son propre sexe), et celui-ci – bien malheureusement ! – était intoxiqué à l’héroïne, jusqu’à un point qui, un beau jour, fit que l’alors plutôt mignonne Nathalie en vint à désespérer qu’il puisse s’en sortir un jour. Elle était sincèrement désespérée et fort touchante…
Par la suite, elle a opté pour un barbon journaleux de meilleur aloi social. Elle me parlait beaucoup de son père, lequel, manifestement, exerçait sur elle une influence un peu «spéciale», dont je n’ai jamais réussi à déterminer exactement jusqu’à quel point elle pouvait être déterminante. Je pense aujourd’hui qu’elle le fut totalement. (Photo avec son mari, Patrice Duhamel et son fils, Benjamin Duhamel…)
Puisque l’en-tête fait dans le genre « histoire de famille », il me paraît bien plus amusant de lever un voile culturel qui pâlie avantageusement les dégénérescence politico-médiatiques dont a souffert la lignée Saint-Cricq… En effet, il s’agit d’une famille qui a compté dans ses rangs une femme certainement admirable, Caroline, puisque Franz Liszt avait jeté son dévolu sur cette fille du comte Pierre de Saint-Cricq , dont on ne sait pas au juste jusqu’où le dévolu put porter… La «dynastie» n’est donc pas « bourgeoise », sauf à ce que Nathalie eût abusé d’une homonymie pour envisager ses aïeux ; mais je ne le crois pas.
Je m’amusais beaucoup à imaginer chez Nathalie une espèce d’ascendance lisztienne dont nous nous plaisions à démêler les éventuels arcanes…
Un beau hasard d’il y a quelques lustres, je l’ai découverte journaleuse sur Antenne 2 et je fus effaré par les transformations, tant physiques que psychiques, survenues précocement chez cette personne, qui fut, durant un temps, tout à fait agréable, intelligente, pleine d’humour et, irai-je jusqu’à dire, séduisante… ■