Et dire qu’aux royalistes on objecte : « Et si le roi est fou ? ». La belle affaire ! Les fous, il y en a de toutes les sortes, et ils sont légion dans les démocraties modernes. Modestie s’impose !
Joe Biden, de mieux en mieux… Mélenchon dirait : « A la niche ! ». Et il n’aurait pas tort… Ah ! Ces gâteux qui nous gouvernent !
ça fait peur.
Fondamentalement, il n’y a aucune espèce de différence entre Biden et Macron, sauf celle subsidiaire du compte des années. L’un a été employé en raison des avantages de son gâtisme, et l’autre, en raison de ceux de son jeunisme, les deux abrutissements majeurs qui permettent le bon huilage des rouages de la modernité politique.
Seulement, ces deux abrutissements connaissent leurs propres inconvénients : pour le gâteux, il est conduit à dire n’importe quoi parce que le déclin est la pente naturelle de la vieillesse biologique, pour le jeunot, il est conduit dans la même direction du n’importe quoi, pour la raison inverse déterminée par l’infantile tendance à se hausser du col…
On pourrait penser que, «jeune d’esprit» et «vieux d’artères», je cumulerais peut-être bien les deux écueils ; admettons. Seulement, la différence essentielle tient à ce que je ne suis l’employé de personne, que je ne l’ai jamais été et que, même décédé un bon coup, je ne le serai pas davantage. Le stupide Biden a cherché à employer le défunt Mitterrand, comme le vaniteux Macron tente d’employer feu le général de Gaulle. l’Amerloque et l’Européen se rencontrent en ceci qu’ils rêvent chacun de prendre la place du manipulateur qui tire les ficelles les faisant gesticuler.