Par Front Populaire, La Rédaction.
Cet article, signé de La Rédaction est paru hier jeudi le 22 de ce mois. Il dément ceux qui prétendent que le conflit ukrainien aurait réveillé l’Europe pour la souder au sein de l’UE. S’il l’a réveillée c’est plutôt contre les institutions de Bruxelles, faussement appelées « l’Europe », en s’y opposant soit frontalement (c’est le cas hongrois), soit en les ignorant si besoin est. Un vent de contestation souffle désormais sur elles et les colères se lèvent de toutes parts. Il serait stupide que la France n’en fasse pas autant et qu’elle n’ait pas une politique européenne active dans un contexte – y compris l’affaiblissement allemand – qui lui ouvre de nouvelles et importantes possibilités, au sein de la véritable Europe qui est celle des Etats. Il faut avoir lu Bainville et Maurras, dont Kiel et Tanger, bien sûr. Au prisme des réalités d’aujourd’hui.
C’est une nouvelle qui ne devrait pas calmer la colère des agriculteurs. Les États membres ont voté la reconduction de la levée des droits de douane pour les importations agricoles ukrainiennes, et cela dès juin prochain, toujours dans le cadre de l’aide à l’Ukraine. Les agriculteurs français et plus largement polonais, allemands ou encore espagnols déplorent notamment depuis plusieurs mois la concurrence déloyale de l’Ukraine avec l’afflux de céréales, œufs et poulets, qui ne respecteraient pas les normes imposées aux agriculteurs de l’Union européenne. Dans le texte voté, il existe des « mécanismes de sauvegarde » en cas notamment de « perturbations importantes » sur le marché. Pour trois produits en particulier, à savoir la volaille, les œufs et le sucre, un « frein d’urgence » est prévu pour « stabiliser » les importations aux volumes moyens importés en 2022 et 2023. Au-dessus de ce niveau, des droits de douane seraient normalement imposés. Les députés au Parlement européen doivent maintenant se prononcer sur le texte.
« Nous sommes sensibles aux inquiétudes (…) Même si notre surveillance ne montre aucun impact négatif sur l’ensemble du marché européen, nous sommes conscients d’effets plus localisés », a reconnu le vice-président de la Commission, Margaritis Schinas. Mais les annonces ont peu convaincu. L’organisation réunissant les syndicats agricoles majoritaires européens, Copa-Cogeca, et cinq associations sectorielles ont dénoncé le plafonnement proposé dans le texte pour les trois produits cités, car cela correspondrait à des volumes élevés, « qui ont précisément provoqué » la crise. Par ailleurs, « aucune restriction n’est prévue (automatiquement) pour les céréales et le miel malgré l’importante capacité de production ukrainienne », assènent-ils.
Au premier semestre 2023 sur un an, les importations de volailles ukrainiennes ont augmenté de 74%, même si cela reste négligeable au vu des importations. Elles représentaient 8,1 millions d’euros sur cette période, soit moins de 1% des importations totales de viandes de volailles en France (1 milliard), selon les douanes françaises. Concernant les œufs, la hausse est de 130 % et de 1000 % pour le sucre. Mais la différence entre les modèles de production interpelle. Dans une exploitation française, on y trouve 40 000 volailles, là où on en compte 2 millions dans une exploitation ukrainienne. ■
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Ce n’était pas la peine pour le peuple de France, de couper le tête du roi, pour se soumettre deux siècles plus tard, à des fonctionnaires inconnus qui nous mènent à la guerre. Ou est l’intelligence dite républicaine? On sort de l’Europe actuelle ou on dissous cette commission non élue.
bonjour
superbe reponse
tres bien
cordialement