Le jour ou nos parlementaires ont adopté à Versailles l’introduction de l’avortement dans la Constitution, au moment où les féministes se sont mises a hurler leur satisfaction sur les ondes, m’est revenue en mémoire cette confidence dépitée d’un grand ponte gynécologue il y a quelques années : « j’ accouche des Maghrébines et j’avorte des Françaises ! ».
Les Algériennes résidant en France sont en effet encore plus fécondes que celles restées dans leur pays… La « France algérienne » évoquée jadis par Coluche sur le ton de la rigolade est bel et bien en marche sous nos yeux qu’on le veuille ou non. Avec en prime la charia et le djihad… (À droite, la Grande mosquée de Paris)
Un évêque sans langue de bois..
Avant le vote fatal de Versailles, aucune grande voix, laïque ou religieuse, n’est venue rappeler que l’avortement était déjà garanti par la loi générale et qu’il était donc parfaitement inutile de voter une disposition redondante (ce qu’aucun autre État au monde ne parait avoir fait), surtout au moment où la dénatalité des Français de souche est en pleine déliquescence… Même le bavard pape François ne s’est décidé à désapprouver la votation française qu’au moment où nos élus entraient en séance à Versailles !… Une seule autre voix marquante chrétienne avait resonné en temps voulu : celle de Mgr Rey, évêque de Fréjus et Toulon, placardisé en 2023 par le Vatican pour cause de messes en latin en son diocèse (en fait pour punir ce prélat d’avoir naguère osé inviter la nationaliste chrétienne Marion Marechal a un débat public a la Sainte-Baume… ). Mgr Rey, déjà placé sous tutelle d’un autre évêque dépêché dans le Var par le pape, en attendant d’être mis à la retraite, a su designer ce nouveau vote parlementaire par le seul mot qui convenait : un mal. (Photo ci-dessus : manifestation pro-avortement au pied de la Tour Eiffel).
Je me permets d’engager ceux de nos lecteurs dont l’élu a voté contre cette introduction de l’avortement dans la Constitution, à écrire audit élu réfractaire (et très courageux) pour le congratuler. ■ PÉRONCEL-HUGOZ
Longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, Péroncel-Hugoz a publié plusieurs essais sur l’Islam ; il a travaillé pour l’édition et la presse francophones au Royaume chérifien. Les lecteurs de JSF ont pu lire de nombreux extraits inédits de son Journal du Maroc et ailleurs. De nombreuses autres contributions, toujours passionnantes, dans JSF.
Retrouvez les publications sous ce titre…
L’avortement inscrit dans la constitution (une constitution est elle faite pour ça ?} fait donc partie des « valeurs de la république ».
Depuis sa légalisation, chaque année les pertes en population, pour seulement la France, sont comparables à celles d’une guerre (contre les. berceaux en l’occurrence) .
Il y a aussi le coût moral, individuel mais également à l’échelle de la civilisation qui, étendu à tout le monde démocratique occidental, le disqualifie dans sa prétention à vouloir se reprendre .
Comment s’étonner qu’ un grande partie du monde ne veuille voir se déverser telle incontinence ?
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La démographie française ne s’en portera pas mieux. Quand à ceux qui craignent ou espèrent que la natalité immigrée ne supplée à celle des autochtones, qu’ils se détrompent : au bout d’une génération ou deux, les immigrés et leurs descendants adoptent la fécondité de leur terre d’accueil. En d’autres termes, ils font comme les Européens, ils ont un enfant, quand ils en ont.
Certes, mais « la souche européenne » d’ici là aura probablement disparue….
Je veux dire que c’est ce qu’ont fait les migrants de la génération précédente. Evidemment, cela prendra plus de temps avec ceux qui viennent d’arriver. D’où la nécessité d’une politique stricte sur ce point.