L’inflation policière, l’appel incessant aux forces de l’ordre, la demande carcérale exponentielle, les lois privatives des libertés naturelles, ne sont que les syndromes d’une nation malade !

C’est en Une du Figaro de ce matin. Et nous nous disons que  les « moyens policiers hors normes » déployés à Mayotte – à un coût que nous avons peine à imaginer – ne font que préfigurer de quelques temps ceux qui seront nécessaires en France, bientôt, au rythme où vont les choses…

Gérald Darmanin – finalement un tout petit bonhomme – se vante stupidement en toute occasion de l’importance des effectifs policiers qu’il a mobilisés ici ou là pour juguler les violences. Il devrait en pleurer. Le Chef de l’État, lui, promulgue dans le même temps, des lois privatives des libertés citoyennes les plus naturelles, y compris, maintenant, dans ce qu’on a pris l’habitude d’appeler « la sphère privée ». On ne pourra plus désormais s’exprimer et agir chez soi comme on l’entend sans craindre la délation et les peines encourues. 

Nous avons appris naguère du philosophe Gustave Thibon qui fut l’un de nos maîtres que le propre d’une société saine est d’avoir « un maximum de mœurs et un minimum de lois. »

Le régime tourne le dos à ce principe en instaurant à marche forcée une société permissive pour les délinquants de toute espèce, et coercitive pour le citoyen quelconque.

Si l’on se souvient de l’épisode révolutionnaire qui va de la mort du Roi à la Terreur, à l’extermination programmée des Vendéens et aux guerres totales qui ont suivi, il faut bien en conclure que c’est là ce qu’on appelle les valeurs de la République continuées jusqu’à nous.

Il est possible que nombre de Français soient en train de s’en rendre compte !