1590 : Henri IV remporte la bataille d’Ivry
En lutte avec les ligueurs catholiques conduits par le duc de Mayenne (famille des Guise), il avait déjà remporté une victoire similaire à Arques, l’année précédente.
C’est durant cette bataille qu’il prononça ces mots célèbres :
« Si vos cornettes vous manquent, ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de la victoire et de l’honneur. »
Le roi Henri III – dernier des Valois – a été assassiné huit mois auparavant, alors qu’il venait de mettre le siège devant Paris avec son lointain cousin, et allié, Henri III de Navarre, devenu, depuis le régicide, Henri IV, roi de France et de Navarre (éphéméride du 30 juillet). Depuis huit mois, Henri IV se bat pour reconquérir son royaume, dont une partie – emmenée par la fanatique Ligue catholique, alliée au roi d’Espagne – se refuse à lui et préfère la trahison à la Légitimité.
Il faudra attendre 1598 – encore huit ans de guerre – pour que Philippe II d’Espagne – juste avant de mourir – ne reconnaisse Henri IV comme roi de France (éphéméride du 2 mai).
Rubens, « Henri IV à la bataille d’Ivry »
1593 : Naissance de Georges de la Tour
Le nouveau-né
Georges_de_La_Tour
1793 : Cholet aux mains des Vendéens
Quelques jours seulement après le début du soulèvement des paysans vendéens, ceux-ci sont parvenus à s’organiser et à se trouver un chef en la personne de Jacques Cathelineau, simple colporteur et sacristain de Pin en Mauges.
Avec ce chef à son image, l’armée paysanne parvient à s’emparer de Cholet. Rapidement, elle progresse vers Chalonnes-sur-Loire (au sud d’Angers) puis Thouars.
La Guerre de Vendée, que Napoléon qualifiera de « Guerre de géants » a commencé.
Les 3 pôles d’insurrection vendéenne :
• L’armée du Marais autour de Léger;
• L’armée d’Anjou autour de Cholet;
• L’armée du centre dans le bocage.
Voir notre album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, « Guerres de Géants »
Les bleus sont là – Ecole Militaire Interarmes
1913 : Mort d’Auguste Desgodins
Né le 16 octobre 1826, ce prêtre des Missions étrangères de Paris partit pour le Tibet le 15 juillet 1855.
En complément de son activité missionnaire, il effectua des recherches savantes pour le compte de la Société de Géographie de Paris, et supervisa le dictionnaire tibétain-latin-français, paru en 1899.
Il mourut le 14 mars 1913, à Padong, doyen d’âge et d’apostolat des Missions étrangères.
Missionnaires, « aux marches du Thibet » (XIXème siècle)
archives.mepasies/notices-biographiques/desgodins
Et, dans notre album Maîtres et Témoins (III) : Léon Daudet, voir la photo « Rue du Bac, Chapelle des Missions étrangères ».
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