« Si la Russie gagne, la crédibilité de l’Europe est réduite à zéro ». Il ne s’agit pas de la crédibilité de chacune des nations européennes en tant que telles ou même collectivement, ni de leur intégrité, ni de leurs intérêts vitaux, ni de leur sécurité, ni de leur niveau de vie, déjà lourdement affecté par le conflit et par le jeu des sanctions prises contre la Russie. Macron a eu bien du mal dans son fol entretien télévisé d’hier soir, à exposer avec clarté en quoi une issue du conflit favorable à la Russie, menacerait concrètement la France et ses voisins. Il n’y a pas réussi, pas insisté, N’en doutons pas : la pensée politique d’Emmanuel Macron n’est pas à cet échelon. Elle est résolument, quoique dissimulée sous son jeu verbal habituel, post-nationale et post-historique. C’est en réalité pour sauver l’U.E., Bruxelles, la technocratie en place, le rêve fédéral, le marché global mondialisé et les élites du même nom, que Macron enverrait nos troupes en Ukraine ! Ces diverses entités aujourd’hui dominantes – et dominatrices -, seraient en effet gravement affectées, voire balayées (Ursula von der Leyen et tous les autres avec !), si le conflit devait s’achever à l’avantage de la Russie alors qu’un effondrement de l’Ukraine menace. La « crise existentielle » est bien là, la plus réelle, la plus prégnante, nous semble-t-il. Elle est pour les « institutions » de Bruxelles. Et pour y parer, Macron se dit prêt à tous les sacrifices : la dette, l’économie de guerre, nos soldats sur la ligne du front russo-ukrainien, etc. ! Cette politique est celle du plus grand risque. Et le bon sens – d’ailleurs bien présent en l’occurrence dans l’opinion française et plus encore allemande – devrait commander d’en changer. Une autre hypothèse qui n’est pas glorieuse pour nos nations mais est de l’ordre du possible : c’est que, passé le cap des élections étatsuniennes, Russes et Américains, Moscou et Washington, s’entendent par dessus la tête des Européens, sur les conditions d’une fin du conflit. Ce ne serait pas la première fois, ni la dernière. Et cela mettrait fin aux gesticulations quelque peu frénétiques du président Macron. JE SUIS FRANCAIS
7 commentaires pour “Macron : « La guerre d’Ukraine est une crise existentielle ». Existentielle pour qui ?”
Chez Patrick Buisson (« la fin d’un monde ») j’ai été surpris par un mot que j’ignorais. Il est rare, en effet et n’apparait pas sur les sites « académiques ». Il semble avoir été conçu dans le huis clos des asiles d’aliénés ou des psychanalistes priapiques. Ajoutons-le à notre vocabulaire politique, Peut-être servira-t-il à définir, dans les futurs livres d’histoire, ce moment de notre histoire, ce qu notre régime est devenu .
Ce mot, ce verbe fait français, le voici : VERBIGÉRER
Sa signification, pêchée à la ligne :
(Psychiatrie) Aligner automatiquement des mots ou des phrases entières sans lien, caractéristique d’un état démentiel.
Laissez verbigérer rouler sur votre langue; conjuguez-le; machouillez-le, dérivez-le (il s’y prête particulièrement bien)…. vous m’en direz des nouvelles !
C’est tout à fait remarquable. Bravo !
A Marc Vergier :un tiers de « verbigérer, deux tiers de cocaïne.
Espérons que la prochaine intervention sera menée par des journalistes psychiatres qui pourront porter un diagnostic en direct. Ce type est complètement cinglé et un grave danger pour notre pauvre pays.
Si nous avons eu Charles VI et ses bouffées psychiatriques le royaume n’en a jamais souffert. Alors que là !!!
L’agression du « lieutenant » d’Alexeï NAVALNY en Lituanie et la relecture de certains chapitres de l’ouvrage « La terreur rouge en Russie 1918-1924 » rappellent que « dans la seule ville de KIEV (à l’époque précitée) seize commissions extraordinaires différentes dont chacune prononçait d’une manière souveraine des arrêts de mort ont été identifiées ».
la défense des intérêts propres de notre pays ne doit pas néanmoins nous faire oublier l’Histoire.
Le président se dit garant de la sécurité des Français mais cet article démontre que son souci n’est que pour sa conception de l’Europe supranationale; il est surement persuadé que les nations doivent disparaitre pour faciliter l’avènement de son rêve et il y contribue. Il n’est pas le président de tous les Français, mais un chef de parti. D’ailleurs en République un chef de l’Etat peut-il être autre chose?
L’OST,
Faut-il convoquer l’OST par peur des Cosaques ?
Si l’on en croit Matamore : Oui, mille fois oui !
C’est même existentiel il en va de notre survie !
L’Ours Russe grogne sourdement et se fait menaçant.
Peut-être serait-il plus responsable et opportun d’inviter les uns à privilégier la négociation, et les autres à hisser le sans honte le drapeau blanc comme le suggère le Pape François ?
Et si nous rappelions la Sagesse aux Va-t-en-guerre ?
Chez Patrick Buisson (« la fin d’un monde ») j’ai été surpris par un mot que j’ignorais. Il est rare, en effet et n’apparait pas sur les sites « académiques ». Il semble avoir été conçu dans le huis clos des asiles d’aliénés ou des psychanalistes priapiques. Ajoutons-le à notre vocabulaire politique, Peut-être servira-t-il à définir, dans les futurs livres d’histoire, ce moment de notre histoire, ce qu notre régime est devenu .
Ce mot, ce verbe fait français, le voici : VERBIGÉRER
Sa signification, pêchée à la ligne :
(Psychiatrie) Aligner automatiquement des mots ou des phrases entières sans lien, caractéristique d’un état démentiel.
Laissez verbigérer rouler sur votre langue; conjuguez-le; machouillez-le, dérivez-le (il s’y prête particulièrement bien)…. vous m’en direz des nouvelles !
C’est tout à fait remarquable. Bravo !
A Marc Vergier :un tiers de « verbigérer, deux tiers de cocaïne.
Espérons que la prochaine intervention sera menée par des journalistes psychiatres qui pourront porter un diagnostic en direct. Ce type est complètement cinglé et un grave danger pour notre pauvre pays.
Si nous avons eu Charles VI et ses bouffées psychiatriques le royaume n’en a jamais souffert. Alors que là !!!
L’agression du « lieutenant » d’Alexeï NAVALNY en Lituanie et la relecture de certains chapitres de l’ouvrage « La terreur rouge en Russie 1918-1924 » rappellent que « dans la seule ville de KIEV (à l’époque précitée) seize commissions extraordinaires différentes dont chacune prononçait d’une manière souveraine des arrêts de mort ont été identifiées ».
la défense des intérêts propres de notre pays ne doit pas néanmoins nous faire oublier l’Histoire.
Le président se dit garant de la sécurité des Français mais cet article démontre que son souci n’est que pour sa conception de l’Europe supranationale; il est surement persuadé que les nations doivent disparaitre pour faciliter l’avènement de son rêve et il y contribue. Il n’est pas le président de tous les Français, mais un chef de parti. D’ailleurs en République un chef de l’Etat peut-il être autre chose?
L’OST,
Faut-il convoquer l’OST par peur des Cosaques ?
Si l’on en croit Matamore : Oui, mille fois oui !
C’est même existentiel il en va de notre survie !
L’Ours Russe grogne sourdement et se fait menaçant.
Peut-être serait-il plus responsable et opportun d’inviter les uns à privilégier la négociation, et les autres à hisser le sans honte le drapeau blanc comme le suggère le Pape François ?
Et si nous rappelions la Sagesse aux Va-t-en-guerre ?
D’accord avec vous. Bien dit. Bien vu.