Par Radu Portocala.
Je reçois sur FB une réclame du Théâtre de l’Odéon m’annonçant qu’une nouvelle version de Hamlet s’y joue. C’est une « adaptation radicale » et qui plus est « féministe ». Pourquoi ? Tout simplement parce que Hamlet est une femme.
Sur le site du théâtre, une présentation alambiquée parle de la « lutte contre la violence patriarcale du système mis en œuvre par Claudius, Polonius, Rosencrantz et Gilderstern ». Les trois femmes – Hamlet, Ophélie et Gertrude « chantent, dansent, crient, vivent et débordent cette histoire pour affirmer la possibilité d’un autre avenir ».
Tout cela, nous explique-t-on, pour répondre au besoin de la metteuse en scène (Christiane Jatahy) « d’identifier les leviers du changement ».
Pourquoi cette dame a-t-elle eu besoin de vandaliser Shakespeare dans une démarche qui, je pense, est de la même nature que celle des débiles qui jettent de la soupe sur les tableaux ? Parce que probablement elle a été incapable de prendre un crayon et des papiers et d’écrire sa propre pièce révolutionnaire à souhait, radicale, déconstruite, féministe et que sais-je encore. Parce qu’elle fait partie de ce monde qui veut modifier le passé pour l’adapter à leurs lubies, un monde sur lequel règnent désormais les déments et les imbéciles. ■
Ces lignes sont parues le 19 mars sur la page FB de leur auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
Rappelez moi l’Odéon est un théâtre subventionné par nos impôts?
On vandalise toute grandeur que l’on n’est pas capable d’apprécier. Cela constitue une atteinte portée à la dignité de l’humanité par les foutaises d’apprentis primates en cours d’évolution darwinienne.
L’Odéon est subventionné, justement! C’est tout un système, qui s’est mis en place et qui se dévoile. J’ai déjà assisté à l’Odéon à un massacre des » Démons », il y a deux ans , une horreur. Il devrait y avoir une une cour de justice pour ces ignominies pseudo-culturelles,. le mal emprunte le masque du bien , ici celui de la culture,. Il faut les virer. Comment? Par tous les moyens. David a raison, les primates sont au pouvoir. c’est le progrès, le retour à la fange.