4 commentaires pour “L’objectif multiséculaire d’une entente, d’une paix, d’un ordre, entre nations européennes est au programme du nationalisme maurrassien”
Richelieu, Vergennes, Choiseul et bien sûr le grand Metternich… , il y avait de quoi construire une Europe des nations. mais les déséquilibres engendrés par l’Empire , puis les guerres fratricides, et les constructions à courtes vues qui ont suivies ont ruinés tout espoir d’une vraie solidarité Européenne.
N’est-il pas contradictoire de se dire nationaliste d’une part et de se plaindre du principe des nationalités d’autre part ? Maurras semble tomber ici dans cette contradiction, car enfin il n’est guère cohérent de réclamer pour soi ce que l’on refuse à autrui.
A mon avis, Maurras ne réclame rien du tout. Il ne se situe pas sur le terrain de la réclamation, ou d’un quelconque droit à quoi que ce soit. Tant mieux pour lui et peut-être pour les autres, si un nationalitarisme perturbateur à son origine, finit par devenir une composante à peu près stable d’une phase d’ordre positif entre les nations. C’est le rapport de forces et l’Histoire qui font le reste.
Les institutions de Bruxelles sont critiquées, contestées comme jamais par les opinions populaires et par tout un groupe d’États. Il ne faut pas moins de cet Europe là, mais pas du tout. En revanche, les mouvements souverainistes montent en puissance un peu partout. Dans un esprit justement d’entente entre États souverains et d’indépendance de tous. Ce serait stupide d’ignorer, ce grand mouvement qui monte un peu partout.
Richelieu, Vergennes, Choiseul et bien sûr le grand Metternich… , il y avait de quoi construire une Europe des nations. mais les déséquilibres engendrés par l’Empire , puis les guerres fratricides, et les constructions à courtes vues qui ont suivies ont ruinés tout espoir d’une vraie solidarité Européenne.
N’est-il pas contradictoire de se dire nationaliste d’une part et de se plaindre du principe des nationalités d’autre part ? Maurras semble tomber ici dans cette contradiction, car enfin il n’est guère cohérent de réclamer pour soi ce que l’on refuse à autrui.
A mon avis, Maurras ne réclame rien du tout. Il ne se situe pas sur le terrain de la réclamation, ou d’un quelconque droit à quoi que ce soit. Tant mieux pour lui et peut-être pour les autres, si un nationalitarisme perturbateur à son origine, finit par devenir une composante à peu près stable d’une phase d’ordre positif entre les nations. C’est le rapport de forces et l’Histoire qui font le reste.
Les institutions de Bruxelles sont critiquées, contestées comme jamais par les opinions populaires et par tout un groupe d’États. Il ne faut pas moins de cet Europe là, mais pas du tout. En revanche, les mouvements souverainistes montent en puissance un peu partout. Dans un esprit justement d’entente entre États souverains et d’indépendance de tous. Ce serait stupide d’ignorer, ce grand mouvement qui monte un peu partout.