58 Avant J.C. : Les Helvètes entament leur migration vers la Gaule
En l’an 58, sous la pression des Germains, les Helvètes résolurent de quitter leurs montagnes et d’aller s’établir à l’Ouest, plus loin de ces ennemis menaçants : en Gaule. Mais les Gaulois, dont plusieurs tribus étaient déjà alliées de Rome en général, et de César en particulier, firent appel à celui-ci pour repousser ce qui était, de fait, une invasion pour eux, même si, pour les Helvètes, il ne s’agissait que de fuir devant la « pression » des Germains.
Jules César a relaté son intervention en Gaule contre les Helvètes, les Rauraques, les Boïens, les Latobices et les Tulinges : un premier affrontement à Genève, où les Helvètes ne purent enfoncer les lignes romaines, puis les Helvètes prenant la direction de la Loire, suivis par les six légions de César.
Le premier affrontement se produisit sur l’Arar (aujourd’hui la Saône), début juin : Labienus, le lieutenant de César, attaqua par surprise les Helvètes qui n’avaient pas encore traversé le fleuve, en tuant un grand nombre, le reste de l’armée helvète étant à l’abri sur l’autre rive. Après ce combat, César fit construire un pont sur la Saône pour poursuivre le gros de l’armée helvète : pendant deux semaines, il les suivit vers le nord, mais il n’y eut que quelques accrochages entre les cavaleries des deux camps.
Après ces quatorze jours de poursuites, César et Labienus se dirigèrent vers Bibracte, la capitale de leurs alliés Eduens, pour y chercher des vivres, laissant les Helvètes poursuivre leur chemin; mais ces derniers rebroussèrent chemin et attaquèrent l’armée romaine.
Engagée vers midi, la bataille de Bibracte dura jusque tard dans la nuit; les Helvètes se replièrent finalement vers la région de Langres, où, faute de soutien, ils durent capituler.
Mais Jérôme Carcopino (ci contre) a bien expliqué pourquoi César ne voulut pas massacrer les Helvètes, et les laissa, au contraire, rentrer dans leurs montagnes : César voulait d’abord éviter qu’un pays si peu éloigné de Rome restât désert, et que les Germains s’en emparassent; il voulait aussi gagner une renommée de clémence, qui lui serait politiquement fort utile, par la suite.
Le champ de bataille de Bibracte se situe sans doute à Montmort (Saône-et-Loire), où des fouilles ont mis au jour un fossé vraisemblablement creusé par les légionnaires de César, et cette bataille de Bibracte mit ainsi fin à la migration des Helvètes au début de la Guerre des Gaules.
Le courage helvète fut relevé par César lui-même (« personne ne put voir un ennemi tourner le dos », écrit-il), mais, pourtant, Bibracte n’eut pas, en Suisse, la valeur emblématique d’Alésia en Gaule.
Cinq mois après avoir été appelé par les Gaulois pour les protéger contre les Helvètes, César sera de nouveau appelé par eux pour les protéger d’une nouvelle menace, encore plus dramatique : l’invasion germanique menée par Arioviste. César répondra favorablement à cette seconde demande, écrasera et refoulera les Germains (éphéméride du 5 août) comme il avait écrasé et refoulé les Helvètes; mais, cette fois, il ne partira plus de la Gaule.
Les Basques puis les Celtes constituent les premiers peuplements connus de la Gaule, qui allait devenir la France. Sur ces deux populations premières vint se greffer l’influence décisive des Grecs et des Romains : voilà pourquoi nous évoquons largement, dans nos Ephémérides, les pages fondatrices de notre identité profonde que nous devons à l’Antiquité : voici le rappel des plus importantes d’entre elles, étant bien entendu qu’un grand nombre d’autres Ephémérides traitent d’autres personnalités, évènements, monuments etc… de toute première importance dans le lente construction du magnifique héritage que nous avons reçu des siècles, et qui s’appelle : la France.
En réalité, si la conquête de la Gaule était nécessaire à César pour sa prise du pouvoir à Rome, il faut bien admettre que « le divin Jules » avait été appelé à l’aide, en Gaule, par les Gaulois eux-mêmes, incapables de s’opposer au déplacement massif des Helvètes, quittant leurs montagnes – en 58 avant J.C – pour s’établir dans les riches plaines du sud ouest; César vainquit les Helvètes à Bibracte (éphéméride du 28 mars); cinq mois plus tard, envahis par les Germains d’Arioviste, les Gaulois le rappelèrent une seconde fois : César vainquit et refoula les Germains au-delà du Rhin (éphéméride du 5 août); et, cette fois-ci, auréolé de ses deux prestigieuses victoires, et gardant plus que jamais en tête son objectif premier (la conquête du pouvoir à Rome), César ne voulut plus se retirer de cette Gaule où on l’avait appelé, et dont la conquête serait le meilleur tremplin pour ses ambitions politiques à Rome… Il fallut six ans à Vercingétorix pour fédérer les divers peuples de Gaule contre le sauveur romain : le soulèvement général commença par le massacre des résidents romains à Cenabum (l’actuelle Orléans), en 52 (éphéméride du 23 janvier); le 28 novembre de la même année, Vercingétorix remporta la victoire de Gergovie (éphéméride du 28 novembre); mais, moins d’un an après, enfermé dans Alésia, Vercingétorix vécut l’échec de l’armée de secours venue à son aide de toute la Gaule (éphéméride du 20 septembre) : il capitula une semaine après (éphéméride du 27 septembre). Emmené captif à Rome, il fut mis à mort six ans plus tard, en 46 (éphéméride du 26 septembre).
Cependant, dans sa conquête des Gaules, César n’eut pas seulement à lutter contre les tribus gauloises proprement dites : il s’opposa également à Massalia, puissance amie et alliée de Rome, mais qui ne voulut pas choisir entre César et Pompée lorsque la guerre civile éclata entre ceux-ci : César réduisit Massalia, mais avec difficulté (éphémérides des19 avril,27 juin et 31 juillet).
Enfin, pour être tout à fait complet avec le rappel de ce que l’on peut trouver dans nos éphémérides sur ces pages de notre Antiquité, mentionnons également nos trois éphémérides traitant de :
• la victoire sur les Cimbres et les Teutons, remportée par Caius Marius, oncle par alliance de Jules César en 86 (il avait épousé sa tante, Julie, et mourut en 86 : voir l’éphéméride du 17 janvier) ;
• l’assassinat de Jules César en 44 Avant J-C (voir l’Ephéméride du 15 mars) ;
• notre évocation de Massalia, sa puissance et son rôle à l’époque (éphéméride du 11 avril).
1854 : Début de la Guerre de Crimée
La France et l’Angleterre déclarent la guerre à la Russie : c’est le début de la Guerre de Crimée.
La petite histoire en retiendra que plusieurs noms qui résonnent familièrement à nos oreilles viennent de là, comme Alma, Sébastopol ou Malakoff.
Et que c’est à Malakoff, précisément, que, le 7 septembre 1855, le général Patrice de Mac Mahon (ci dessous), après avoir brillamment conquis les positions russes prononça son fameux « J’y suis ! J’y reste ».
En son for intérieur, Mac Mahon était royaliste, mais, plus encore légaliste et formaliste. Sa femme, beaucoup plus jeune que lui, était beaucoup plus militante que lui, et devait d’ailleurs accepter la présidence d’honneur des Comités d’Action française à la création de celle-ci. L’ardeur politique de son mari était, hélas, bien que réelle, beaucoup moins intense.
C’est ainsi qu’il « manqua » au Comte de Chambord, et qu’il porte sa part de responsabilité dans l’échec de la restauration en 1875. (éphéméride du 24 août).
Plus profondément, on en retiendra aussi que c’est le premier conflit de l’ère industrielle, avec la projection à des milliers de kilomètres de dizaines de milliers de soldats, et l’utilisation d’armes nouvelles: le cuirassé, l’obus explosif. Et que c’est aussi la première guerre que la photographie va immortaliser. Les victoires se succéderont, dont celle, le 19 septembre 1854, de la rivière de l’Alma (ci dessous), qui « efface la défaite de Waterloo« , pensèrent certains.
Mais pour le reste, les résultats de cette aventure sont loin d’être glorieux.
De Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre XX, La deuxième République et le Second empire) :
« …Charles X avait songé à effacer les conséquences de Waterloo par une alliance avec le tsar en lui laissant le mains libres en Turquie. C’était une combinaison renouvelée de Tilsit. Napoléon III la renversa. C’est avec l’Angleterre, pour défendre l’intégrité de l’Empire ottoman, qu’il s’allia en 1854 contre la Russie. Guerre habilement choisie à tous les points de vue. Elle assurait à Napoléon III l’alliance anglaise. Elle était agréable, en France, aux catholiques, parce qu’elle avait pour prétexte le conflit des Lieux Saints revendiqués par les Russes schismatiques, et aux républicains qui haïssaient le tsar autocrate, le « tyran du Nord », persécuteur de la Pologne. Enfin, quand la puissance russe serait ébranlée, le champ deviendrait libre pour une intervention de la France en faveur des nationalités.
La guerre de Crimée ne devait pas nous rapporter autre chose. Après un siège d’un an, auquel l’armée française avait pris la plus grande part, Sébastopol tomba, la Russie s’avoua vaincue. Au congrès qui se tint à Paris en 1856, la France apparut comme la première puissance du continent. Napoléon III semblait avoir effacé et les revers de Napoléon 1er et le recul de la France, dans ce même Orient, en 1840. La Russie était refoulée loin de Constantinople. Elle était humiliée, affaiblie : de cette humiliation, il lui resterait une rancune contre nous. Seulement, l’Angleterre n’avait pas permis que les questions auxquelles Napoléon III tenait le plus, celle de Pologne, celle d’Italie, fussent même effleurées. Satisfaite de l’affaiblissement de la Russie, l’Angleterre se détachait déjà de nous.
Ainsi, derrière des apparences de gloire et de grandeur, d’amères réalités se cachaient. En Prusse, un homme redoutable commençait sa carrière et il avait vu tout de suite le parti que son pays pouvait tirer de cette nouvelle situation : c’était Bismarck. La Prusse était la puissance la plus intéressée à un remaniement de l’Europe, parce que, sans la suppression de l’ordre de choses créé en 1815, elle, ne pouvait pas expulser l’Autriche de la Confédération pour fonder à son profit l’unité allemande. La Russie venait d’être humiliée à Sébastopol comme la Prusse l’avait été à Olmütz. L’Autriche, « étonnant le monde par son ingratitude », avait abandonné le tsar qui l’avait sauvée de la révolution hongroise. La Prusse, en se rapprochant de la Russie ulcérée, préparait le moyen de dominer librement l’Allemagne… »
Guerre de Crimée, Roger Fenton, 1855 Coll. Musée d’Orsay, Paris
1892 : Naissance de Jacques Schiffrin, aux origines de La Pléiade
Jacques Schiffrin, né à Bakou – alors dans l’Empire russe… – vint s’installer à Paris après la révolution bolchévique de 1917. C’est là qu’il créa les Editions de La Pléiade / J. Schiffrin & Co, en 1923, puis la Bibliothèque de La Pléiade en 1931, édition de luxe d’une douzaine de volumes d’œuvres de Baudelaire, Racine, Voltaire, Poe, Laclos, Musset, Stendhal.
André Gide, grand ami de Schiffrin, poussa Gaston Gallimard, propriétaire des Editions de la N.R.F., à intégrer la Bibliothèque de La Pléiade aux Editions Gallimard : la chose se fera le 31 juillet 1933, et Jacques Schiffrin devint le premier directeur de cette collection : en 1940, lorsqu’il dut s’exiler aux Etats-Unis (où il mourut) en raison des lois anti-juives, ce fut Jean Paulhan qui lui succéda.
Le but premier de La Pléiade était d’offrir au public des œuvres complètes d’auteurs classiques en format poche compact. Le premier exemplaire paru fut le premier tome de l’œuvre de Baudelaire, le 10 septembre 1931.
Mais, très rapidement, la Bibliothèque de la Pléiade développa l’appareil critique qui entoure le texte et offre une approche scientifique qui en fait une collection de référence, caractérisée par la richesse de son contenu et la rigueur de sa forme.
De ce point de vue, la seule collection qui pourrait peut-être lui être comparée – quoiqu’elle se limite aux auteurs de l’Antiquité, Grecs et Latins… – serait celle des Budés, rapidement présentée dans notre éphéméride du 26 janvier.
1910 : Premier vol d’un hydravion
L’inventeur de l’hydravion, l’ingénieur français Henri Favre, réussit pour la première fois à faire voler son appareil sur l’étang de Berre dans les Bouches-du-Rhône.
Baptisé Canard, l’hydravion réalise quatre vols successifs, dont l’un de 8OO mètres. L’appellation « canard » vient de ce que l’appareil possède des ailerons à l’avant, des ailes à l’arrière. Il était doté d’un moteur de 50 chevaux et de flotteurs permettant l’envol et l’amerrissage.
Il ouvrait ainsi l’ère de l’hydraviation à flotteurs, avant le premier vol d’un hydravion muni d’une coque résistant aux chocs du contact avec l’eau – conçu par le français François Denhaut – le 13 avril 1912.
L’hydravion « Canard » de Fabre en 1910
Hydravion – Définition et Explications
1935 : Jacques Bainville est élu à l’Académie française
Il vient d’avoir 56 ans : il lui reste un peu moins d’un an à vivre, le cancer de l’oesophage dont il souffre ne lui laissant aucun espoir. Cette élection à l’Académie est la récompense du travail acharné d’un génial touche-à-tout, aussi doué pour les affaires économiques que pour les questions de politique internationales, mais capable également d’écrire en une langue très pure des Contes remarquables ou de s’exercer à la critique théâtrale.
Sans oublier, bien sûr, sa lucidité et sa clairvoyance qui, si elles lui permettaient d’analyser le présent et d’en induire le futur, ont fait de lui l’un des plus grands maîtres, et peut-être le plus grand, de l’Histoire.
Deux fêtes seront organisées par son épouse pour célébrer cette élection : l’une pour les amis de l’extérieur, car Jacques Bainville était le trait d’union entre l’Action française et le monde politique; l’autre, pour les amis de l’intérieur, ceux de L’Action française, dans les locaux du journal, rue du Boccador (ci contre) qui devait, d’ailleurs, être le dernier siège parisien de L’Action française.
Il y prononça le très émouvant petit discours suivant, « Vertu de l’amitié », qui explique bien ce qu’était l’amitié d’Action française :
BAINVILLE VERTU DE L’AMITIE.pdf
http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/jacques-bainville
Voir notre album Maîtres et témoins…(II) : Jacques Bainville
1994 : Mort d’Eugène Ionesco, de l’Académie française
2009 : Parution de « Crois ou meurs ! Histoire incorrecte de la Révolution française »
Présentation de l’éditeur :
« Crois ou meurs ! Voilà l’anathème que prononcent les esprits ardents au nom de la liberté ! » Ainsi s’indigne le journaliste Jacques Mallet du Pan dans le Mercure de France du 16 octobre 1789, au tout début de la Révolution. Voilà qui s’inscrit en faux contre la thèse, solidement ancrée aujourd’hui, de deux révolutions : une bonne, celle des droits de l’homme, qui aurait dérapé pour aboutir à une mauvaise, celle de la Terreur.
Et si la Révolution tout entière avait été un immense, un désolant gâchis, et ce dès les premiers jours ?
Et si ce qui a été longtemps présenté comme le soulèvement de tout un peuple n’avait été qu’une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont l’enjeu mémoriel divise toujours les Français ?
Il fallait reprendre l’enquête en revisitant les événements, en les décryptant et en se libérant de l’historiquement correct.
Ce récit circonstancié s’adresse à tous ceux qui souhaitent qu’on leur raconte enfin une autre histoire de la Révolution française, la vraie. »
Dès la parution de l’ouvrage, Jean Sévillia écrit dans Le Figaro magazine du 29 mars qu’il s’agit d’un « livre iconoclaste, à lire d’urgence » et lui consacre son billet hebdomadaire « La page d’Histoire de Jean Sévillia, sous le titre éloquent : Un pavé dans la mare révolutionnaire : Signé Claude Quétel, un récit de la Révolution qui déconstruit les mythes.
Voici le texte intégral de ce court billet :
« Entre 1986 et 1989, environ 8OO livres ont paru à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française. Trente ans plus tard, l’enthousiasme n’est plus au rendez-vous : les parutions nouvelles sur la période 1789 -1799 sont en proportion peu nombreuses, et rares sont les livres qui sortent du lot. En voici un, au moins qu’on n’oubliera pas : ne craignant pas de détoner, l’ouvrage, tranquillement, ouvertement, est une charge contre la Révolution française.
Directeur de recherche honoraire au CNRS, ancien directeur scientifique du Mémorial de Caen, Claude Quétel est un spécialiste du XVIIIème siècle qui s’est intéressé à l’histoire de la folie et de la psychiatrie. Puis ses activités l’ont conduit à écrire sur la Seconde Guerre mondiale. Mais de n’être pas un spécialiste de la Révolution française lui confère, précisément, une précieuse liberté vis-à-vis des gardiens du Temple. Elle lui permet, en l’occurrence, d’aboutir à une conclusion qu’il énonce sans ambages dès l’introduction : « La Révolution française fut un épisode exécrable, de bout en bout, de l’histoire de France. Elle ne fut pas le magnifique soulèvement de tout un peuple mais une folie meurtrière et inutile, une guerre civile dont la mémoire continue aujourd’hui encore à diviser fondamentalement les Français. »
Claude Quétel connaît trop bien le métier pour s’aventurer sans biscuits. Outre l’abondante bibliographie qui signale ses sources, l’ « essai historiographique critique » situé à la fin du volume prouve que ce prétendu non-spécialiste maîtrise fort bien son sujet. De la prise de la Bastille à la conquête du pouvoir par Bonaparte, son récit montre donc la part essentielle de la violence dans le phénomène révolutionnaire (« Crois ou meurs »), une violence qui, commencée en 1789, n’a pas attendu la Terreur de 1793 pour se déployer. La Révolution, certes, a eu le mérite de faire aboutir des réformes que la monarchie n’avait pas su mener à bien. Elle a cependant inventé les droits de l’homme pour les violer tous, et inauguré la dictature des minorités radicales sur la majorité silencieuse, gouvernant au nom du peuple mais sans lui, et souvent contre lui.
Un livre iconoclaste, à lire d’urgence. »
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A lire cet extrait de Jacques Bainville que vous citez ici en relation avec la guerre de Crimée, force est de constater que même si l’Histoire ne se répète jamais de la même manière, certaines constantes humaines demeurent. Inutile d’être grand sage pour le rappeler mais pas inutile non plus de le relever.
Cela dit, voici un sujet qui évoque aussi la complexité de trames qui se tissent dans les mémoires:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/03/12/crimee-memoires-et-passions.html